« En refusant d’interrompre ce concert, c’est très certainement une très grande catastrophe qu’il aura évité ce soir-là, avec des bousculades meurtrières qui auraient été la conséquence de la colère des mélomanes déçus, qui ont remué ciel et terre , pendant plusieurs jours, pour rassembler le prix du ticket d’entrée ; Cela aurait aussi été l’occasion rêvée pour toutes sortes de délinquants et d’agresseurs, qui ne ratent jamais pareilles opportunités d’envenimer les choses, pour en tirer profit, au péril des vies humaines. C’est la raison pour laquelle le PSD Jant Bi, après l’avoir dédouané de toute turpitude, lui a plutôt adressé cette exhortation dans l’air du temps : Dokhal sa dokh ! (Passe ton chemin !) », a plaidé Mamour Cissé.
S’agissant des tueurs de Boffa-Bayottes, que des cadres de cette région veulent nous peindre en environnementalistes vertueux, protecteurs des arbres et de la forêt, le PSD Jant Bi, dans une posture intraitable et solennelle, exhorte le Gouvernement à sévir avec la plus grande vigueur, pour contenir et anéantir leur folie meurtrière.
« Voilà des tueurs aveugles, qui s’arrogent le droit de se substituer à l’Etat, dans la gestion des ressources naturelles, et qui se présentent en juges, pour décider, d’autorité, de qui doit vivre et de qui doit mourir ! Dans leurs terres, ou plutôt leur territoire de Non Droit, où leur seule volonté, fait loi », clame M. Cissé. Qui note que « c’est inacceptable, sous le Baobab d’un Sénégal pour tous, un Sénégal de tous ».
Ainsi pour une bonne poursuite judiciaire des tueurs, le PSD Jant Bi demande aussi la destruction des lois d’amnestie, plus incitatives aux meurtres qu’autre chose, puisque perçues comme l’éloge de l’impunité.
« Les tueurs doivent être traqués, démasqués, poursuivis partout dans le monde, avec des mandats d’arrêt internationaux, capturés, pour être remis à la justice, afin de rendre compte de leurs abominations », a-t-il exhorté. Qui réaffirme avec force toute sa confiance en nos forces de défense et de sécurité, et milite pour la nomination, sans délai, d’un gouverneur militaire de la zone.
Il y a aussi urgence à rendre plus visible et plus déterminante, la présence de l’Etat, et de sa prise en main vigoureuse de la problématique de la coupe du bois dans la zone, parce que c’est à l’Etat seulement, que doit revenir la prérogative de sa réglementation, a soutenu le PSD Jant Bi. Avant d’interroger ceux peuvent nous élucider sur cet attaque, alors qu’ils ne l’ont pas fait en ces termes, « quant à ceux qui savaient et qui se sont tus, et qui continuent de se taire, refusant de s’auto-motiver, pour dénoncer les commanditaires des tueries, parce qu’ils attendent d’être sollicités, non par leur conscience d’homme, mais par le Procureur, la seule question qu’on leur pose est celle-ci : quelle valeur donnent-ils à la vie humaine ? ».
Par ailleurs, présentant ses condoléances à la communauté, il déclare que certes le Khalife nous a quittés, mais il nous a légué un héritage. « Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké nous a quittés, mais il nous a légué un héritage, un trésor inestimable qu’on peut retrouver dans ces paroles d’une rare sagesse : ‘’Tout ce qu’un Mouride vient chercher à Touba, il le trouvera aussi, s’il se rend à Tivaouane’’ », conclu-t-il.