De 00 heure à 5 heures du matin, personne ne voulait quitter pour ne rien rater du spectacle. Certains voulaient même y prier voire même prendre leur petit-déjeuner sur place. Venus du Sénégal et de la sous-région, ils ont assuré jusqu’aux lueurs de l’aube, malgré le froid de canard qui sévit dans le nord. Jeeba, coqueluche des jeunes, a particulièrement retenu l’attention des mélomanes.
Vers 5 heures du matin, le jeune artiste a fait bondir Baba Maal de son siège. Visiblement très séduit, l’artiste planétaire n’a pas tari d’éloges et de bénédictions pour la jeune pépite de la musique sénégalaise. Le concert a été clôturé par la non moins talentueuse Mia Guissé. D’autres artistes comme Abdou Camara, Djiby Sall, Ngaari Ngawlé, ont participé à donner à la soirée toute sa saveur.
Samedi, Baba Maal a, comme d’habitude, joué devant un public acquis lors d’une soirée très ambiancée au rythme de la culture Pulaar. Les frères Dia (Demma et autres) de Ndioum Walo, les griots et les maîtres de la guitare (wambabés), parés de leurs plus atours, de pied en cap, ont rivalisé d’ardeur pour que la fête soit inoubliable. Ils ont balisé la voie à un Baba Maal, qui a littéralement cassé la baraque. Occasion pour lui de revisiter ses titres fétiches comme «Kalaajo», «Manama Sarr», «Jeunesse africa»… Baba a, par ce spectacle, amené ceux qui lui prédisaient une retraite méritée, à réviser leurs plans. Son éternelle jeunesse, sa souplesse et ses envolées acrobatiques, ont fini de les convaincre que l’artiste a de beaux jours devant lui.
Joignant l’utile à l’agréable, Baba Maal a effectué une caravane qui l’a mené de Podor à Thiélaw, en passant par Ndioum. En compagnie de Landing Bessane Seck, alias Kilifeu, Pca du Grand Théâtre et de l’Administrateur général de la structure, il a visité, tour à tour, une ferme agricole, une ferme d’élevage, puis a fait cap sur l’hôpital de Ndioum, où il a procédé à une séance de reboisement. Occasion pour lui de lancer des messages en faveur d’un reverdissement de la nature et d’un comportement écologique, pour lutter contre l’avancée du désert.
Au nom de Tabital Pulaagu et de Nan Ka Etats-Unis, Baba Maal a offert une ambulance médicalisée et un important lot de médicaments. Il a profité de l’occasion pour rendre visite aux malades, à qui il a souhaité un prompt rétablissement.
Seule fausse note de cette présente édition des «Blues du fleuve», l’absence des politiques. Anciens ministres et anciens Directeurs généraux, naguère prompts à prendre le chemin de Podor pour assister à l’événement, ont brillé par leur absence. Heureusement que cette absence remarquée n’a en rien perturbé ni l’éclat ni l’ambiance de cet évènement, désormais inscrit en lettres d’or dans l’agenda culturel national.
Abou Kane
Vers 5 heures du matin, le jeune artiste a fait bondir Baba Maal de son siège. Visiblement très séduit, l’artiste planétaire n’a pas tari d’éloges et de bénédictions pour la jeune pépite de la musique sénégalaise. Le concert a été clôturé par la non moins talentueuse Mia Guissé. D’autres artistes comme Abdou Camara, Djiby Sall, Ngaari Ngawlé, ont participé à donner à la soirée toute sa saveur.
Samedi, Baba Maal a, comme d’habitude, joué devant un public acquis lors d’une soirée très ambiancée au rythme de la culture Pulaar. Les frères Dia (Demma et autres) de Ndioum Walo, les griots et les maîtres de la guitare (wambabés), parés de leurs plus atours, de pied en cap, ont rivalisé d’ardeur pour que la fête soit inoubliable. Ils ont balisé la voie à un Baba Maal, qui a littéralement cassé la baraque. Occasion pour lui de revisiter ses titres fétiches comme «Kalaajo», «Manama Sarr», «Jeunesse africa»… Baba a, par ce spectacle, amené ceux qui lui prédisaient une retraite méritée, à réviser leurs plans. Son éternelle jeunesse, sa souplesse et ses envolées acrobatiques, ont fini de les convaincre que l’artiste a de beaux jours devant lui.
Joignant l’utile à l’agréable, Baba Maal a effectué une caravane qui l’a mené de Podor à Thiélaw, en passant par Ndioum. En compagnie de Landing Bessane Seck, alias Kilifeu, Pca du Grand Théâtre et de l’Administrateur général de la structure, il a visité, tour à tour, une ferme agricole, une ferme d’élevage, puis a fait cap sur l’hôpital de Ndioum, où il a procédé à une séance de reboisement. Occasion pour lui de lancer des messages en faveur d’un reverdissement de la nature et d’un comportement écologique, pour lutter contre l’avancée du désert.
Au nom de Tabital Pulaagu et de Nan Ka Etats-Unis, Baba Maal a offert une ambulance médicalisée et un important lot de médicaments. Il a profité de l’occasion pour rendre visite aux malades, à qui il a souhaité un prompt rétablissement.
Seule fausse note de cette présente édition des «Blues du fleuve», l’absence des politiques. Anciens ministres et anciens Directeurs généraux, naguère prompts à prendre le chemin de Podor pour assister à l’événement, ont brillé par leur absence. Heureusement que cette absence remarquée n’a en rien perturbé ni l’éclat ni l’ambiance de cet évènement, désormais inscrit en lettres d’or dans l’agenda culturel national.
Abou Kane