- Monsieur le Représentant régional du Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme pour l’Afrique de l’Ouest,
- Monsieur le Directeur du Centre d’information des nations Unies,
- Monsieur le Coordonnateur de la CAP
- Monsieur le président de la CJRS
- Mme la président de l’AFMS
- Chers partenaires de la société civile :
Mr Sadibou Marong, Directeur du bureau Afrique de l’ouest de Reporter Sans frontières,
Mr Alfred Bulakali Directeur régional de l’ONG de l’article 19,
- Cher-es journalistes et techniciens des médias,
- Cher-es invité(e)s,
Je me réjouis de la tenue de cette première journée de travail avec les acteurs des médias portée par mes services et facilitée par nos partenaires des Nations Unies dont je remercie le Haut-commissariat et le Centre d’Information.
Mesdames et Messieurs,
Les médias se sont mobilisés et ont grandement contribué à la transparence des élections du 24 Mars dernier.
Ils ont permis de consolider les droits et les libertés tels que la liberté d’expression, socle vital de la démocratie.
C’est une exception sénégalaise qu’il faut saluer. Malgré les menaces et parfois même des entraves, vous, les journalistes avez effectué votre travail.
Il nous faut, bien entendu, travailler davantage à offrir une meilleure garantie de protection à notre démocratie et à nos acteurs des médias.
Son Excellence, le Président de le République Bassirou Diomaye Faye a lors de sa première adresse à la nation, rappelé l’initiative de la loi sur la protection des lanceurs d’alertes.
Ce sera assurément une meilleure protection des sources.
Lors de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse du 03 Mai dernier, le Président de la République dans une correspondance aux organisations des médias a réaffirmé, je cite, « je réaffirme mon engagement à soutenir une presse libre et diversifiée, pilier indispensable de notre démocratie. Nous œuvrerons à renforcer les mécanismes
de soutien de la liberté de la presse, à protéger les journalistes dans l’exercice de leur fonction et leur quête de la vérité, tout en promouvant une régulation équitable des nouveaux médias ».
La tenue donc de cette première journée arrive à point nommé, car elle fait suite aux assises des acteurs des médias portant sur l’avenir et l’encadrement de la profession.
Parler d’encadrement, revient à évoquer le cadre juridique et réglementaire. Permettez-moi à cet effet de rappeler que le Sénégal est intimement attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire dans le respect des normes en vigueur.
En effet, le Haut conseil de l’audiovisuel en 1998 remplaçant le défunt Haut Conseil de la Radio et de la Télévision, a pu conforter le débat politique contradictoire dans les médias publics mais aussi confirmer l’ouverture dans le paysage médiatique engagée déjà en 1994 avec la création des radios privées.
Après l’alternance démocratique de 2000, cette tendance de libération médiatique s’est poursuivie. 2006 a vu la naissance du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour une meilleure régulation dans un contexte de floraison médiatique.
Aujourd’hui, 18 années après l’avènement du CNRA et dans un contexte où les normes internationales, visant la dépénalisation des délits de presse et auxquelles le Sénégal s’est toujours conformé, s’imposent de plus en plus.
Il est donc crucial de se doter d’un nouvel organe de régulation qui prendra en compte les différentes spécificités du monde des médias et des réseaux sociaux.
Cela impliquera également une révision de certaines dispositions du Code de la presse, aujourd’hui caduques, dans une démarche inclusive, participative et consensuelle afin de lever certaines équivoques.
Je veux dire ici que « dépénalisation » ne veut pas dire absence de sanctions en cas de fautes et ne voudrait pas dire que les professionnels des médias ne devront plus répondre de leurs actes face à la justice.
Toutefois, il reviendra aux acteurs engagés dans le processus de réformes de définir avec les pouvoirs publics et le CORED à travers son Tribunal des pairs ; dont je salue le travail remarquable, la nature des sanctions à mettre en vigueur qui peuvent être d’ordre pécuniaires, administratives ou judiciaires.
D’ici là je rappelle que la norme en vigueur demeure le Code de la presse de 2017 et je demande à l’ensemble des acteurs de la presse de s’y conformer.
Mesdames et messieurs,
Nous ne pouvons pas nous réunir aujourd’hui pour parler de l’écosystème des médias sans parler des entreprises de presse.
Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des NationsUnies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias.
Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore d’en connaitre les vrais propriétaires et que les médias ne soient plus considérés que comme de simples outils d’influence ou de lobbying.
Mesdames et messieurs, les entreprises de presse demeurent des entreprises régies par les règlements en vigueur et doivent aussi se conformer aux lois en payant leurs impôts, d’autant plus que ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs.
Le premier responsable pour la garantie de conditions optimales de travail du professionnel des médias, demeure son employeur.
L’État du Sénégal en ce qui le concerne ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises professionnelles, qui feront preuve d’une gouvernance financière saine dans leur développement.
C’est l’occasion pour moi d’aborder la question du Fond d’appui et de développement de la presse, dont je suis pleinement conscient des préoccupations de gouvernance soulignés par les acteurs des médias.
Afin que ce fond ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers mais qu’il devienne réellement un levier permettant d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias et contribuer plus globalement au développement de notre nation.
Mesdames et messieurs,
Nous resterons bien entendu à l’écoute de nos partenaires de la presse pour mettre avec eux en pratique la vision du Chef de l’État SE Bassirou Diomaye Faye et le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Monsieur Ousmane Sonko.
Sur ces mots, permettez-moi de déclarer officiellement l’ouverture ou le démarrage des travaux de réflexion de la journée
Je vous remercie.
- Monsieur le Directeur du Centre d’information des nations Unies,
- Monsieur le Coordonnateur de la CAP
- Monsieur le président de la CJRS
- Mme la président de l’AFMS
- Chers partenaires de la société civile :
Mr Sadibou Marong, Directeur du bureau Afrique de l’ouest de Reporter Sans frontières,
Mr Alfred Bulakali Directeur régional de l’ONG de l’article 19,
- Cher-es journalistes et techniciens des médias,
- Cher-es invité(e)s,
Je me réjouis de la tenue de cette première journée de travail avec les acteurs des médias portée par mes services et facilitée par nos partenaires des Nations Unies dont je remercie le Haut-commissariat et le Centre d’Information.
Mesdames et Messieurs,
Les médias se sont mobilisés et ont grandement contribué à la transparence des élections du 24 Mars dernier.
Ils ont permis de consolider les droits et les libertés tels que la liberté d’expression, socle vital de la démocratie.
C’est une exception sénégalaise qu’il faut saluer. Malgré les menaces et parfois même des entraves, vous, les journalistes avez effectué votre travail.
Il nous faut, bien entendu, travailler davantage à offrir une meilleure garantie de protection à notre démocratie et à nos acteurs des médias.
Son Excellence, le Président de le République Bassirou Diomaye Faye a lors de sa première adresse à la nation, rappelé l’initiative de la loi sur la protection des lanceurs d’alertes.
Ce sera assurément une meilleure protection des sources.
Lors de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse du 03 Mai dernier, le Président de la République dans une correspondance aux organisations des médias a réaffirmé, je cite, « je réaffirme mon engagement à soutenir une presse libre et diversifiée, pilier indispensable de notre démocratie. Nous œuvrerons à renforcer les mécanismes
de soutien de la liberté de la presse, à protéger les journalistes dans l’exercice de leur fonction et leur quête de la vérité, tout en promouvant une régulation équitable des nouveaux médias ».
La tenue donc de cette première journée arrive à point nommé, car elle fait suite aux assises des acteurs des médias portant sur l’avenir et l’encadrement de la profession.
Parler d’encadrement, revient à évoquer le cadre juridique et réglementaire. Permettez-moi à cet effet de rappeler que le Sénégal est intimement attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire dans le respect des normes en vigueur.
En effet, le Haut conseil de l’audiovisuel en 1998 remplaçant le défunt Haut Conseil de la Radio et de la Télévision, a pu conforter le débat politique contradictoire dans les médias publics mais aussi confirmer l’ouverture dans le paysage médiatique engagée déjà en 1994 avec la création des radios privées.
Après l’alternance démocratique de 2000, cette tendance de libération médiatique s’est poursuivie. 2006 a vu la naissance du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour une meilleure régulation dans un contexte de floraison médiatique.
Aujourd’hui, 18 années après l’avènement du CNRA et dans un contexte où les normes internationales, visant la dépénalisation des délits de presse et auxquelles le Sénégal s’est toujours conformé, s’imposent de plus en plus.
Il est donc crucial de se doter d’un nouvel organe de régulation qui prendra en compte les différentes spécificités du monde des médias et des réseaux sociaux.
Cela impliquera également une révision de certaines dispositions du Code de la presse, aujourd’hui caduques, dans une démarche inclusive, participative et consensuelle afin de lever certaines équivoques.
Je veux dire ici que « dépénalisation » ne veut pas dire absence de sanctions en cas de fautes et ne voudrait pas dire que les professionnels des médias ne devront plus répondre de leurs actes face à la justice.
Toutefois, il reviendra aux acteurs engagés dans le processus de réformes de définir avec les pouvoirs publics et le CORED à travers son Tribunal des pairs ; dont je salue le travail remarquable, la nature des sanctions à mettre en vigueur qui peuvent être d’ordre pécuniaires, administratives ou judiciaires.
D’ici là je rappelle que la norme en vigueur demeure le Code de la presse de 2017 et je demande à l’ensemble des acteurs de la presse de s’y conformer.
Mesdames et messieurs,
Nous ne pouvons pas nous réunir aujourd’hui pour parler de l’écosystème des médias sans parler des entreprises de presse.
Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des NationsUnies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias.
Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore d’en connaitre les vrais propriétaires et que les médias ne soient plus considérés que comme de simples outils d’influence ou de lobbying.
Mesdames et messieurs, les entreprises de presse demeurent des entreprises régies par les règlements en vigueur et doivent aussi se conformer aux lois en payant leurs impôts, d’autant plus que ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs.
Le premier responsable pour la garantie de conditions optimales de travail du professionnel des médias, demeure son employeur.
L’État du Sénégal en ce qui le concerne ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises professionnelles, qui feront preuve d’une gouvernance financière saine dans leur développement.
C’est l’occasion pour moi d’aborder la question du Fond d’appui et de développement de la presse, dont je suis pleinement conscient des préoccupations de gouvernance soulignés par les acteurs des médias.
Afin que ce fond ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers mais qu’il devienne réellement un levier permettant d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias et contribuer plus globalement au développement de notre nation.
Mesdames et messieurs,
Nous resterons bien entendu à l’écoute de nos partenaires de la presse pour mettre avec eux en pratique la vision du Chef de l’État SE Bassirou Diomaye Faye et le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Monsieur Ousmane Sonko.
Sur ces mots, permettez-moi de déclarer officiellement l’ouverture ou le démarrage des travaux de réflexion de la journée
Je vous remercie.