In extenso, l’intégralité du discours du Premier Ministre, Amadou Ba, lors de sa concertation avec les centrales syndicales des travailleurs
Messieurs les Ministres,
Madame la Présidente du Haut Conseil du Dialogue social
Messieurs les Secrétaires généraux de centrales syndicales,
Je voudrais vous remercier d’abord d’avoir répondu à mon invitation et surtout vous adresser, de vive voix, mes sincères félicitations pour la confiance placée en vous par des dizaines de milliers de travailleurs, à l’issue des élections de représentativité syndicale du 12 décembre dernier.
Cette victoire que vous venez d’obtenir est le résultat de votre combat permanent pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Elle vous confère une légitimité pour porter leur voix dans les instances de consultation et de décision, d’une part, et à l’occasion de la formulation des politiques publiques, d’autre part.
Il me plaît de rappeler, ici, l’attachement du Gouvernement du Sénégal aux valeurs et normes qui régissent l’exercice de l’activité syndicale, comme en atteste la ratification des conventions de l’OIT n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et n° 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail.
C’est justement en raison de cette conviction que notre partenariat avec les centrales syndicales, basé sur un dialogue social franc et dynamique, a produit les résultats que nous avons tous salués :
• les différentes revalorisations salariales dans la fonction publique comme dans le secteur privé ;
• la revalorisation des pensions de retraite ;
• la conclusion de plusieurs nouvelles conventions collectives de branche, pour ne citer que ceux-là.
Je voudrais donc saluer le sens des responsabilités et l’élan patriotique des dirigeants syndicaux qui ont permis d’instaurer une stabilité sociale dans notre pays.
Dans la même veine, j’apprécie à sa juste valeur la contribution de l’entreprise et des travailleurs dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent fondé entre autres sur la valorisation du capital humain et la valeur travail. En effet, l’amélioration de la productivité du travail est essentielle pour consolider la compétitivité de l’économie nationale.
Nous savons que les défis qui interpellent le monde du travail sont immenses et pressants :
- adaptation de notre cadre juridique aux mutations rapides et profondes du marché du travail ;
- extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle ;
- garantie de la sécurité et santé au travail ;
- réduction ou éradication des discriminations et inégalités ;
- modernisation et transformation de l’administration publique.
Toutefois, les réformes engagées pour un nouveau Code du Travail et un nouveau Code de la Sécurité sociale, processus tripartite dans lequel votre contribution est remarquable, nous autorisent à être optimistes quant à l’avenir du travail au Sénégal.
Messieurs les Secrétaires généraux, j’ai souhaité tenir ces concertations pour redynamiser notre partenariat et jeter les bases d’un nouveau cadre de dialogue que je souhaite permanent autour des préoccupations du monde du travail, autant dans la fonction publique que dans le secteur privé.
L’occasion nous est aujourd’hui offerte de recueillir vos suggestions et réflexions sur la situation sociale de notre pays afin d’anticiper sur les potentiels conflits sociaux dont l’impact sur l’économie compromet, à coup sûr, les immenses efforts consentis par les pouvoirs publics pour garantir un climat social apaisé propice à l’émergence économique.
Je vous remercie de votre attention.
Messieurs les Ministres,
Madame la Présidente du Haut Conseil du Dialogue social
Messieurs les Secrétaires généraux de centrales syndicales,
Je voudrais vous remercier d’abord d’avoir répondu à mon invitation et surtout vous adresser, de vive voix, mes sincères félicitations pour la confiance placée en vous par des dizaines de milliers de travailleurs, à l’issue des élections de représentativité syndicale du 12 décembre dernier.
Cette victoire que vous venez d’obtenir est le résultat de votre combat permanent pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Elle vous confère une légitimité pour porter leur voix dans les instances de consultation et de décision, d’une part, et à l’occasion de la formulation des politiques publiques, d’autre part.
Il me plaît de rappeler, ici, l’attachement du Gouvernement du Sénégal aux valeurs et normes qui régissent l’exercice de l’activité syndicale, comme en atteste la ratification des conventions de l’OIT n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et n° 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail.
C’est justement en raison de cette conviction que notre partenariat avec les centrales syndicales, basé sur un dialogue social franc et dynamique, a produit les résultats que nous avons tous salués :
• les différentes revalorisations salariales dans la fonction publique comme dans le secteur privé ;
• la revalorisation des pensions de retraite ;
• la conclusion de plusieurs nouvelles conventions collectives de branche, pour ne citer que ceux-là.
Je voudrais donc saluer le sens des responsabilités et l’élan patriotique des dirigeants syndicaux qui ont permis d’instaurer une stabilité sociale dans notre pays.
Dans la même veine, j’apprécie à sa juste valeur la contribution de l’entreprise et des travailleurs dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent fondé entre autres sur la valorisation du capital humain et la valeur travail. En effet, l’amélioration de la productivité du travail est essentielle pour consolider la compétitivité de l’économie nationale.
Nous savons que les défis qui interpellent le monde du travail sont immenses et pressants :
- adaptation de notre cadre juridique aux mutations rapides et profondes du marché du travail ;
- extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle ;
- garantie de la sécurité et santé au travail ;
- réduction ou éradication des discriminations et inégalités ;
- modernisation et transformation de l’administration publique.
Toutefois, les réformes engagées pour un nouveau Code du Travail et un nouveau Code de la Sécurité sociale, processus tripartite dans lequel votre contribution est remarquable, nous autorisent à être optimistes quant à l’avenir du travail au Sénégal.
Messieurs les Secrétaires généraux, j’ai souhaité tenir ces concertations pour redynamiser notre partenariat et jeter les bases d’un nouveau cadre de dialogue que je souhaite permanent autour des préoccupations du monde du travail, autant dans la fonction publique que dans le secteur privé.
L’occasion nous est aujourd’hui offerte de recueillir vos suggestions et réflexions sur la situation sociale de notre pays afin d’anticiper sur les potentiels conflits sociaux dont l’impact sur l’économie compromet, à coup sûr, les immenses efforts consentis par les pouvoirs publics pour garantir un climat social apaisé propice à l’émergence économique.
Je vous remercie de votre attention.