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Conclusions du rapport annuel de la Cour des comptes : Les dépenses non autorisées sont récurrentes dans les institutions

La Cour des comptes a publié son rapport annuel 2007 avec une ferme volonté de pousser les entreprises à de meilleures méthodes de gestion. En effet, presque toutes les institutions ciblées par cette structure de contrôle ont effectué des dépenses non autorisées avec une forte propension à ne pas appliquer les règles élémentaires de gestion.


Rédigé par leral.net le Samedi 1 Août 2009 à 13:39 | | 0 commentaire(s)|

Conclusions du rapport annuel de la Cour des comptes : Les dépenses non autorisées sont récurrentes dans les institutions
Le rapport de la Cour des comptes n'a pas été du tout tendre avec les entreprises et structures ciblées. Car les manquements les plus récurrents sont le recours aux dépenses non autorisées et non justifiées. Et selon le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye, les mêmes fautes reviennent, mais les gestionnaires semblent ne pas êtres prêts à se conformer aux règles de gestion. Selon lui, ‘92 % des recommandations sont relatives à l'amélioration des méthodes de gestion’.
En effet, concernant les entreprises qui ont été ciblées, des constats de dépenses abusives sont notés par la cour. Il s'agit de la commune de Mbour avec ses défaillances dans le respect des règles relatives aux marchés publics de même que le Fonds de garantie automobile qui s'est signalé par des paiements de dépenses non justifiées. Ces manquements au niveau de la gestion sont surtout notés au Centre d'appareillage orthopédique et à l'Office nationale de formation professionnelle avec leurs absences de procédures formalisées de gestion budgétaire et financière.

Un volet important est soulevé par ce rapport qui revient sur la fréquente implication de certains ministères dans le fonctionnement de leurs agences et directions. C'est l'exemple du Fonds de solidarité nationale épinglé par cette structure de contrôle financière qui y relève ‘une immixtion trop marquée de la tutelle dans la gestion non transparente des matières et des stocks, des dépenses non autorisées ou non justifiées’.

Mais il faut dire que les résultats contenus dans ce rapport concernent la période de 2002. ‘Pour ce qui est de la période de 2003 à 2005, le travail est en cours’, fait remarquer le président Guèye. Ce dernier précise par ailleurs que la structure qu'il dirige, n'est pas répressive, mais elle se limite au contrôle et aux recommandations. Le patron de la Cour des comptes déplore, par ailleurs, la forte propension au non-respect des lois et règlements de gestion dans les différentes institutions. ‘Les mêmes manquements reviennent et ses auteurs n'ont aucune volonté d'appliquer les règles ; il n’y a aucun effort à respecter les bonnes méthodes de gestion’, dénonce-t-il.

N'empêche, la Cour des comptes se propose de mieux s'engager dans son rôle crucial de contrôle des institutions. Une mission fondamentale dans la politique de renforcement de la bonne gouvernance.

Abdoul Aziz AGNE
Sourc Walfadjri

Alio Informatique