La Commission européenne n’a pas apprécié que Facebook lui ait fourni des informations inexactes lorsqu’elle a examiné, en 2014, le rachat de l’application WhatsApp par le géant californien.
Facebook avait alors assuré que le rapprochement des informations concernant les utilisateurs de l’un et l’autre service, ne pourrait pas être fait de façon fiable. Or, en 2016, Bruxelles s’est rendu compte que c’était faux. Et que Facebook le savait parfaitement.
Résultat, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg se voit infliger une amende de 110 millions d’euros, a annoncé la Commission européenne le 18 mai. Une première en Europe. La commissaire européenne chargée de la concurrence Margrethe Vestager a déclaré qu’imposer cette amende avait pour but de provoquer un effet dissuasif. Et de conclure : “La Commission doit être en mesure de prendre des décisions en pleine connaissance de cause.”
La fin d’une histoire d’amour
“L’histoire d’amour entre l’Europe et Facebook pourrait bien toucher à sa fin”, commente The New York Times. Le quotidien américain précise en outre que “l’amende, l’une des plus élevées infligées à Facebook en matière d’entorse à la réglementation, est imposée quelques jours après que les autorités néerlandaises et françaises eurent estimé [chacune de son côté] que la société avait dérogé aux règles très strictes de protection des données”.
Constatant que Facebook combinait des données personnelles à des fins de ciblage publicitaire, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait ainsi condamné Facebook, mardi 16 mai, à une amende de 150 000 euros.
courrierinternational
Facebook avait alors assuré que le rapprochement des informations concernant les utilisateurs de l’un et l’autre service, ne pourrait pas être fait de façon fiable. Or, en 2016, Bruxelles s’est rendu compte que c’était faux. Et que Facebook le savait parfaitement.
Résultat, le groupe dirigé par Mark Zuckerberg se voit infliger une amende de 110 millions d’euros, a annoncé la Commission européenne le 18 mai. Une première en Europe. La commissaire européenne chargée de la concurrence Margrethe Vestager a déclaré qu’imposer cette amende avait pour but de provoquer un effet dissuasif. Et de conclure : “La Commission doit être en mesure de prendre des décisions en pleine connaissance de cause.”
La fin d’une histoire d’amour
“L’histoire d’amour entre l’Europe et Facebook pourrait bien toucher à sa fin”, commente The New York Times. Le quotidien américain précise en outre que “l’amende, l’une des plus élevées infligées à Facebook en matière d’entorse à la réglementation, est imposée quelques jours après que les autorités néerlandaises et françaises eurent estimé [chacune de son côté] que la société avait dérogé aux règles très strictes de protection des données”.
Constatant que Facebook combinait des données personnelles à des fins de ciblage publicitaire, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait ainsi condamné Facebook, mardi 16 mai, à une amende de 150 000 euros.
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