L’instituteur du groupe scolaire « les pédagogues », Moustapha Ba, déclaré coupable pour les délits d’acte contre nature et pédophilie est condamné à une peine de 10 ans ferme en plus d’une somme d’un million de franc Cfa. Moustapha Bâ clame toujours son innocence et a interjeté appel pour contester sa peine. Hier, l’affaire a été appelé à la barre de la Cour d’appel de Dakar mais a été renvoyée jusqu’au 12 novembre prochain pour permettre aux nouveaux conseillers de mieux s’imprégner de cette affaire.
Pour sa part Me El Hadji Diouf, un des avocats de la défense, a plaidé pour sa liberté provisoire. Selon lui, son client est innocent et que c’est la presse qui lui a fait condamner. A l’en croire, la liberté provisoire de son client ne peut créer ni d’émeutes, ni trouble à l’ordre public. Le prévenu a fustigé qu’après 6 mois derrière les barreaux, le dossier n’a toujours pas été jugé par la Cour d’appel. La mère de la victime a demandé au président de rejeter cette liberté provisoire. « Depuis la prison, Moustapha Bâ me menace. Ma vie est en danger. Ses amis m’agressent s’il sort de prison les faits deviendront plus grave », a-t-elle confié. L’avocat de la défense a, à son tour, demandé le rejet de la liberté provisoire car tous les éléments permettant d’accorder une liberté provisoire ne sont pas réunis. Le verdict de la demande est mise en délibéré jusqu’au 03 septembre prochain.
Habibatou Traoré
Pour sa part Me El Hadji Diouf, un des avocats de la défense, a plaidé pour sa liberté provisoire. Selon lui, son client est innocent et que c’est la presse qui lui a fait condamner. A l’en croire, la liberté provisoire de son client ne peut créer ni d’émeutes, ni trouble à l’ordre public. Le prévenu a fustigé qu’après 6 mois derrière les barreaux, le dossier n’a toujours pas été jugé par la Cour d’appel. La mère de la victime a demandé au président de rejeter cette liberté provisoire. « Depuis la prison, Moustapha Bâ me menace. Ma vie est en danger. Ses amis m’agressent s’il sort de prison les faits deviendront plus grave », a-t-elle confié. L’avocat de la défense a, à son tour, demandé le rejet de la liberté provisoire car tous les éléments permettant d’accorder une liberté provisoire ne sont pas réunis. Le verdict de la demande est mise en délibéré jusqu’au 03 septembre prochain.
Habibatou Traoré