Si au bout des crimes de sang ou de ceux dits passionnelles l’argent est à l’origine de tout, il se trouve que, dans la plupart des cas, c’est la femme qui en est l’élément déclencheur. A l’image du procès opposant le couple Belinga à leur médecin dentiste qui a été jugé hier à
l’audience de la Cour d’appel. Jugé, il y a de cela 4 ans, le sieur Belinga avait été condamné à l’époque à un an assortis de sursis et 3 millions de francs Cfa a octroyé au médecin pour Coups et blessures volontaires. Hier, il a de nouveau comparu devant la Cour d’Appel pour une réduction du dédommagement alloué au médecin. D’origine Ivoirienne, B. Belinga, dit être directeur des opérations dans une société de télécommunication basé dans son pays et vient le plus souvent au Sénégal où est établie son épouse. Celle qui, un jour, l’a informé d’un fait qui l’a mise dans tous ses états au point qu’il s’est rendu sur le lieu où il s’était produit. Revenant sur la confession de son épouse, B. Belinga déclare que celle-ci souffrant de mal de dent avait été chez le dentiste. Là, dit-elle, le Dr Charles Bengazi la trouvant entre les mains de son collaborateur qui avait fini de lui faire des soins dans la salle, lui a demandé de le suivre dans son cabinet. Sur place, soutient la dame, le médecin lui a demandé d’enlever sa jupe afin de lui faire une injection intramusculaire. Ce qu’elle reconnaît l’avoir fait sans broncher, même si cela lui a semblé curieux. Dépouillée de sa jupe et couchée sur la table de consultation, elle dit avoir reçu en sus des premiers soins pour sa dent, «une injection sur mes fesses. Après cela il s’est mis à me masser la zone piquée avant de pousser sa main jusqu’à me toucher les parties intimes. Surpris par une telle attitude, j’ai sursauté et me suis rendue compte en me relevant que le dentiste qui avait l’autre main dans sa braguette, tentait de réajuster son pantalon». L’incident n’a pas été ébruité par la dame. Mais comme miné par le secret qu’elle a gardé pendant 3 semaines, elle en a dépéri jusqu’à en perdre du poids. Mais comme tout a une fin, elle a fini par craquer pour tout dévoiler à son conjoint. Celui-ci, entré dans une colère noire, est allé voir ledit médecin. Face à celui-ci, B. Bélinga soutient lui avoir demandé des explications sur ce qui s’est passé 21 jours avant, avec son épouse. Celui-ci, comme pour éviter une confrontation devant les autres patients, l’a invité dans son cabinet pour une discussion responsable. Une fois isolé avec le médecin, raconte le sieur Belinga, celui-ci incapable de s’expliquer s’est mis à le fuir du regard. Ce qui a été de trop au point qu’il l’a giflé, dit-il. Le médecin à son tour a nié les accusations du couple. Reconnaissant avoir fait l’injection à la femme sur «les fesses», juste pour abréger la souffrance de sa patiente, il indique avoir été, quelques temps après, attaqué par l’époux de celle-ci. Lequel l’a assommé avant de lui donner d’autres coups violents. Muni d’un certificat médical faisant état de lèvres fendues, de côtes cassées et des hématomes au niveau de l’oeil, il a porté plainte. On est en mai 2008, lorsque le mari a été emprisonné. Devant la barre hier, il a expliqué son geste avant de présenter ses excuses à son dentiste. «C’est la réaction d’un mari dont la femme a été victime d’attouchements de la part de son médecin». L’avocat du couple qui a déploré ce «fait flippant» qui avait valu au médecin une plainte classée sans suite, a réclamé une baisse du montant alloué au médecin dentiste pour son dédommagement. Le parquet a requis la confirmation. Alors que la défense du dentiste demande l’irrecevabilité de la requête. L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 20 février prochain.
Youssoupha MINE
Populaire
l’audience de la Cour d’appel. Jugé, il y a de cela 4 ans, le sieur Belinga avait été condamné à l’époque à un an assortis de sursis et 3 millions de francs Cfa a octroyé au médecin pour Coups et blessures volontaires. Hier, il a de nouveau comparu devant la Cour d’Appel pour une réduction du dédommagement alloué au médecin. D’origine Ivoirienne, B. Belinga, dit être directeur des opérations dans une société de télécommunication basé dans son pays et vient le plus souvent au Sénégal où est établie son épouse. Celle qui, un jour, l’a informé d’un fait qui l’a mise dans tous ses états au point qu’il s’est rendu sur le lieu où il s’était produit. Revenant sur la confession de son épouse, B. Belinga déclare que celle-ci souffrant de mal de dent avait été chez le dentiste. Là, dit-elle, le Dr Charles Bengazi la trouvant entre les mains de son collaborateur qui avait fini de lui faire des soins dans la salle, lui a demandé de le suivre dans son cabinet. Sur place, soutient la dame, le médecin lui a demandé d’enlever sa jupe afin de lui faire une injection intramusculaire. Ce qu’elle reconnaît l’avoir fait sans broncher, même si cela lui a semblé curieux. Dépouillée de sa jupe et couchée sur la table de consultation, elle dit avoir reçu en sus des premiers soins pour sa dent, «une injection sur mes fesses. Après cela il s’est mis à me masser la zone piquée avant de pousser sa main jusqu’à me toucher les parties intimes. Surpris par une telle attitude, j’ai sursauté et me suis rendue compte en me relevant que le dentiste qui avait l’autre main dans sa braguette, tentait de réajuster son pantalon». L’incident n’a pas été ébruité par la dame. Mais comme miné par le secret qu’elle a gardé pendant 3 semaines, elle en a dépéri jusqu’à en perdre du poids. Mais comme tout a une fin, elle a fini par craquer pour tout dévoiler à son conjoint. Celui-ci, entré dans une colère noire, est allé voir ledit médecin. Face à celui-ci, B. Bélinga soutient lui avoir demandé des explications sur ce qui s’est passé 21 jours avant, avec son épouse. Celui-ci, comme pour éviter une confrontation devant les autres patients, l’a invité dans son cabinet pour une discussion responsable. Une fois isolé avec le médecin, raconte le sieur Belinga, celui-ci incapable de s’expliquer s’est mis à le fuir du regard. Ce qui a été de trop au point qu’il l’a giflé, dit-il. Le médecin à son tour a nié les accusations du couple. Reconnaissant avoir fait l’injection à la femme sur «les fesses», juste pour abréger la souffrance de sa patiente, il indique avoir été, quelques temps après, attaqué par l’époux de celle-ci. Lequel l’a assommé avant de lui donner d’autres coups violents. Muni d’un certificat médical faisant état de lèvres fendues, de côtes cassées et des hématomes au niveau de l’oeil, il a porté plainte. On est en mai 2008, lorsque le mari a été emprisonné. Devant la barre hier, il a expliqué son geste avant de présenter ses excuses à son dentiste. «C’est la réaction d’un mari dont la femme a été victime d’attouchements de la part de son médecin». L’avocat du couple qui a déploré ce «fait flippant» qui avait valu au médecin une plainte classée sans suite, a réclamé une baisse du montant alloué au médecin dentiste pour son dédommagement. Le parquet a requis la confirmation. Alors que la défense du dentiste demande l’irrecevabilité de la requête. L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 20 février prochain.
Youssoupha MINE
Populaire