Les travailleurs de l’hôpital Aristide Le Dantec ne cachent pas leurs inquiétudes face à la situation que traverse leur établissement de santé. Recevant hier le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le président de la commission santé de l’hôpital, Alain Ndoye et ses camarades ont fait l’état des conditions difficiles de leur structure, frappée de plein fouet par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
« A l’image des autres services de santé et des entreprises du pays, l’hôpital Le Dantec n’a pas été épargné par les contraintes liées à la pandémie de COVID-19. Une situation qui a fini par freiner le fonctionnement normal de cet établissement de santé », a renseigné, la mort dans l’âme, Dr. Ndoye qui ajoute à cela les travaux non achevés qui ont baissé de façon drastique ses recettes. Mais en dépit de toutes ces conditions difficiles, indique-t-il, l’hôpital continue à assurer aux usagers des prestations de haut niveau, aussi bien sur le plan thérapeutique que sur le plan du diagnostic, en faveur des médecins en formation.
« Son personnel fait face, malgré les humiliations quotidiennes comme celle de devoir référer nos patients à d’autres structures pour un diagnostic ou un traitement autrefois couramment disponibles dans notre hôpital. Les critiques et attaques dans la presse et dans les réseaux sociaux comme les attaques verbales et malheureusement physiques, nous blessent au plus profond de nous-mêmes. Nous avons le sentiment que nos actions de tous les jours ne sont reconnues ni par l’Etat ni par les usagers, si l’on sait que la part des subventions allouées aux hôpitaux pour face à la pandémie de covid-19, reste infime », déplore le président de la commission.
A ces efforts, ajoute Dr. Ndoye, depuis le mois de septembre dernier, au lieu de faire valoir son manque de moyens qui aurait conduit à l’arrêt de toutes les activités de soins, la commission médicale de l’établissement a courageusement identifié les différents problèmes et a proposé des solutions.
A titre d’exemple, cite-t-il, le nouveau service d’accueil des urgences en voie d’achèvement, propose une solution moderne pour la prise en charge des urgences et l’humanisation de nombreux services. Malheureusement, dira-t-il, tout ceci n’a pas suffi pour désembourber l’hôpital.
Ainsi pour faire face à la situation, Alain Ndoye et ses camarades exhortent le gouvernement d’allouer en urgence à la structure, une subvention spéciale afin de permettre à l’hôpital de faire face et de renouveler ses outils de travail. « En échange, nous souhaiterions un droit de regard sur cette allocation » ajoute-t-il.
Pour sa part, le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr dit avoir pris conscience des difficultés dues à la lourdeur de la dette.
« Quand la dette est très élevée dans une entreprise, elle l’asphyxie totalement. Il est important donc de trouver une solution. Et vous venez de démontrer que les conditions de l’hôpital ne permettaient pas de générer des ressources internes. C’est pourquoi nous allons essayer d’installer une subvention spéciale de 500 millions pour essayer d’éponger cette dette », rassure le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr.
Il invite le directeur général de l’hôpital à travailler avec la commission médicale, pour lui proposer un plan de trésorerie pour une bonne utilisation des ressources allouées. « Ce qui lui permettra de présenter au Chef de l’Etat les besoins en matière de nouvelle allocation budgétaire pouvant permettre à l’hôpital d’avoir zéro endettement », souligne le Ministre Diouf Sarr.
L’As
« A l’image des autres services de santé et des entreprises du pays, l’hôpital Le Dantec n’a pas été épargné par les contraintes liées à la pandémie de COVID-19. Une situation qui a fini par freiner le fonctionnement normal de cet établissement de santé », a renseigné, la mort dans l’âme, Dr. Ndoye qui ajoute à cela les travaux non achevés qui ont baissé de façon drastique ses recettes. Mais en dépit de toutes ces conditions difficiles, indique-t-il, l’hôpital continue à assurer aux usagers des prestations de haut niveau, aussi bien sur le plan thérapeutique que sur le plan du diagnostic, en faveur des médecins en formation.
« Son personnel fait face, malgré les humiliations quotidiennes comme celle de devoir référer nos patients à d’autres structures pour un diagnostic ou un traitement autrefois couramment disponibles dans notre hôpital. Les critiques et attaques dans la presse et dans les réseaux sociaux comme les attaques verbales et malheureusement physiques, nous blessent au plus profond de nous-mêmes. Nous avons le sentiment que nos actions de tous les jours ne sont reconnues ni par l’Etat ni par les usagers, si l’on sait que la part des subventions allouées aux hôpitaux pour face à la pandémie de covid-19, reste infime », déplore le président de la commission.
A ces efforts, ajoute Dr. Ndoye, depuis le mois de septembre dernier, au lieu de faire valoir son manque de moyens qui aurait conduit à l’arrêt de toutes les activités de soins, la commission médicale de l’établissement a courageusement identifié les différents problèmes et a proposé des solutions.
A titre d’exemple, cite-t-il, le nouveau service d’accueil des urgences en voie d’achèvement, propose une solution moderne pour la prise en charge des urgences et l’humanisation de nombreux services. Malheureusement, dira-t-il, tout ceci n’a pas suffi pour désembourber l’hôpital.
Ainsi pour faire face à la situation, Alain Ndoye et ses camarades exhortent le gouvernement d’allouer en urgence à la structure, une subvention spéciale afin de permettre à l’hôpital de faire face et de renouveler ses outils de travail. « En échange, nous souhaiterions un droit de regard sur cette allocation » ajoute-t-il.
Pour sa part, le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr dit avoir pris conscience des difficultés dues à la lourdeur de la dette.
« Quand la dette est très élevée dans une entreprise, elle l’asphyxie totalement. Il est important donc de trouver une solution. Et vous venez de démontrer que les conditions de l’hôpital ne permettaient pas de générer des ressources internes. C’est pourquoi nous allons essayer d’installer une subvention spéciale de 500 millions pour essayer d’éponger cette dette », rassure le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr.
Il invite le directeur général de l’hôpital à travailler avec la commission médicale, pour lui proposer un plan de trésorerie pour une bonne utilisation des ressources allouées. « Ce qui lui permettra de présenter au Chef de l’Etat les besoins en matière de nouvelle allocation budgétaire pouvant permettre à l’hôpital d’avoir zéro endettement », souligne le Ministre Diouf Sarr.
L’As