Je me souviendrais toute ma vie de ce jour-là, où ma vie s'est brisée à cause de ce garçon, c'était un tunisien il avait 19 ans, on était très amoureux, on s'était connus au collège, il faut dire que c'est lui qui me tournait autour rien ne pouvait pressentir ce qui allait m’arriver.
C'était notre première rencontre depuis le collège, j'avais hâte mais en même temps j’appréhendais le moment, on avait prévu de se voir un mercredi après-midi, j’arrivais un peu en avance, et je l'ai attendu au point de rendez-vous, il est arrivé et on s'est embrassés, a aucun moment je me suis doutée de ce qui allait se produire, j'étais en confiance et puis je me suis dit que il m’emmenait dans un endroit génial.
On était sur un trottoir en train de s'embrasser et de se faire des câlins et là il me dit "aujourd'hui c'est mon anniversaire, et je voudrais que tu me fasses une pipe", sur le coup ça m'a choquée, et je lui ai dit "non" de suite, mais il a rien voulu entendre et a quand même insisté.
Après ça il m’emmène dans un endroit que je ne connaissais pas, c'était un lieu vide, c'est à ce moment précis qu'il a commencé à me toucher de partout et qu'il a commencé à sortir son sexe et me forcer à le mettre dans ma bouche, j'avais les larmes aux yeux je comprenais plus rien, il a bien vu que j'étais mal mais il s'en fichait complètement.
Apres il a voulu me pénétrer j'ai refusé mais il a insisté, j'avais la peur au ventre, je me sentais sale, impuissante, j'ai essayé de le repousser mais j'y arrivais pas il était beaucoup trop lourd, ensuite il m'a forcée à que je goutte son sperme, je vous parle même pas du dégoût que je ressentais à ce moment-là.
Ensuite on s'est rhabillés, et il m’a emmené dans un fast food pour soit disant manger, mais je voulais rien avaler, j'étais trop mal, je repensais à ce qui venait de se passer, je me sentais coupable, sale, j'avais envie de mourir, il me dit "tu veux boire un truc" je lui ai répondu que "non". Lui mangeait tranquille, je refusais de le regarder en face, il me disait "regarde-moi, qu'est ce qui va pas", je lui disais rien…
Ensuite il m'a demandé si je voulais rentrer, j'ai répondu "oui", après il m'a dit "on s'appelle", arrivée chez moi la seule chose que je voulais c'était oublier tout ça, je me suis mise à pleurer tellement j'étais mal, j'avais plus envie de rien, je voulais en finir, je me disais pourquoi moi, j'avais rien demandé.
Le lendemain je retournais au lycée, arrivée en classe mes copines voyaient que j'étais pas dans mon assiette, c'est là que j'ai commencé à parler de mon viol et tout, quand j'en parlais j'avais les larmes qui coulaient je tremblais, je me sentais honteuse, sale, pas humaine.
L’après-midi au cours de sport, j'ai confié à une autre copine que j'avais été violée, elle m'a dit qu'il fallait aller porter plainte, j'ai refusé de suite parce que j'avais peur des suites et je voulais pas qu'il ait des problèmes. Après ça, je me suis confiée à ma prof principale qui a immédiatement averti le procureur de la république, y'a pas eu de suite car je suis pas allée porter plainte et y'avait plus de preuves de toute façon.
Depuis ça, je vais mal car dès que je suis dehors j'y repense sans arrêt et aussi les hommes me font peur, à l'heure actuelle même mes propres parents ne sont pas au courant, je suis suivie par une psychologue et je lui ai toujours rien dit parce que j'ai toujours honte.
Si j'avais un conseil à donner aux filles, c'est de parler, de pas se sentir coupable parce que dans l'histoire c'est celui qui viole qui est en tort, de recueillir des preuves car dans ce genre d'affaire c'est parole contre parole
Merci de m'avoir lue, en espérant que mon histoire aide d'autres victimes à se livrer .
Source:[girls.fr]url:http://www.girls.fr/agression-sexuelle-mon-viol-continue-de-me-hanter_79_49282.html#LyqWsyImddFzFoZR.99
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