UNE ÉTUDE COMPARATIVE QUI MET LE NEZ DANS LES PETITES AFFAIRES !
Une enquête Ifop pour 24matins.fr a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 avril 2020 auprès d’un échantillon de 1 016 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. Il en ressort que les femmes, comme les hommes, vont moins souvent à la douche puisque c’est respectivement 74 % et 61 % des sondés qui se lavent tous les jours. Ce qui correspond à 7 points de moins pour ces dames et 10 pour ces messieurs, selon une étude identique effectuée le 3 février 2020.
Dans les deux sexes, les tranches d’âge adoptent le même comportement, à savoir :
- Le groupe des plus propres est représenté par la catégorie des 35-49 ans,
- Les réfractaires au savonnage quotidien ont plus de 65 ans, avec un taux de 51 % chez les hommes.
L’enquête porte également sur le changement quotidien de sous-vêtements avec 91 % chez les femmes et uniquement 68 % chez les hommes.
Il faut noter que dans cette période, certaines se sont libérées de la contrainte du soutien-gorge. Pendant ce temps, une faible proportion de messieurs a abandonné tout simplement le port du caleçon.
AU-DELÀ DU CONSTAT GÉNÉRAL, CE QUE DISENT CES CHIFFRES
Dans l’enquête, on apprend également que l’image de soi s’est relativement dégradée puisque seulement 12 % des femmes se jugent belles alors que ce chiffre était de 22 % avant le confinement.
22 %, c’est d’ailleurs exactement le taux d’hommes qui se trouvent beaux dans ce sondage.
Grâce aux informations relatives à la composition du foyer ou à la catégorie socioprofessionnelle, il apparaît que les célibataires ou les personnes confinées seules sont ceux qui négligent le plus leur hygiène, et ce, pour les deux sexes.
À noter que les personnes au chômage figurent aussi dans le bas du tableau.
Ce qui rejoint les conclusions de François Kraus, directeur du pôle Genre, sexualité et santé sexuelle à l’Ifop, qui expliquait, pour une étude similaire, que « l’hygiène corporelle est très étroitement liée à l’isolement social, qui apparaît comme la variable déterminante à un manque d’hygiène global ».
Ce qui pousse les Français à davantage de rigueur dans leur hygiène quotidienne tiendrait donc plus dans l’image renvoyée aux autres que dans une démarche de bien-être.
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