Les raids aériens qui ont frappé des zones résidentielles dans le département du Pool (sud-est du Congo), faisant des morts et des blessés et détruisant des bâtiments, y compris des églises, des écoles et des établissements médicaux, constituent un recours excessif à des armes meurtrières de la part des forces de sécurité, a déclaré Amnesty International lundi 18 avril.
Il faut que ces violations manifestes des obligations internationales en matière de droits humains, notamment le non-respect du droit à la vie, fassent l’objet d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale. Selon des témoins oculaires, des hélicoptères ont largué au moins 30 bombes sur des zones résidentielles le 5 avril. Une école a été touchée dans la ville de Vindza alors que l’objectif était l’ancien domicile du pasteur Frédéric Ntumi, chef du groupe armé des «Ninjas», que l’État accusait d’être à l’origine des violences qui avaient embrasé Brazzaville, la capitale, le 4 avril. Les villes de Soumouna et de Mayama ont ensuite été prises pour cible. Une femme a indiqué à Amnesty International qu’elle avait vu au moins 30 corps sur les huit kilomètres environ séparant Soumouna du village de Ngula.
«Les forces gouvernementales ont lancé des attaques délibérées et illégales. Il est choquant qu’elles aient bombardé des zones résidentielles en réaction aux violences survenues à Brazzaville le 4 avril. Au lieu de cela, elles auraient dû faire le nécessaire pour que les suspects soient traduits en justice», a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse d’Amnesty International sur l’Afrique centrale.
Selon des témoins, les communes touchées par les frappes aériennes sont aujourd’hui désertes. Les habitants des villages proches de Soumouna ont fui en brousse ou dans d’autres villes, notamment à Brazzaville.
Une femme qui a quitté Ngula pour se réfugier à Brazzaville avec sa famille a expliqué à Amnesty International : «Beaucoup de personnes ont été tuées dans les bombardements. J’ai vu au moins 30 corps entre Soumouna et Ngula. Il y a eu aussi de nombreux dégâts matériels».
D’autres témoins ont indiqué que deux hélicoptères avaient largué une trentaine de bombes à Vindza le 5 avril au matin. Trois des quatre bâtiments de l’école primaire de la ville avaient été touchés. Heureusement, pour des raisons de sécurité, aucun élève n’était présent.
Il faut que ces violations manifestes des obligations internationales en matière de droits humains, notamment le non-respect du droit à la vie, fassent l’objet d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale. Selon des témoins oculaires, des hélicoptères ont largué au moins 30 bombes sur des zones résidentielles le 5 avril. Une école a été touchée dans la ville de Vindza alors que l’objectif était l’ancien domicile du pasteur Frédéric Ntumi, chef du groupe armé des «Ninjas», que l’État accusait d’être à l’origine des violences qui avaient embrasé Brazzaville, la capitale, le 4 avril. Les villes de Soumouna et de Mayama ont ensuite été prises pour cible. Une femme a indiqué à Amnesty International qu’elle avait vu au moins 30 corps sur les huit kilomètres environ séparant Soumouna du village de Ngula.
«Les forces gouvernementales ont lancé des attaques délibérées et illégales. Il est choquant qu’elles aient bombardé des zones résidentielles en réaction aux violences survenues à Brazzaville le 4 avril. Au lieu de cela, elles auraient dû faire le nécessaire pour que les suspects soient traduits en justice», a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse d’Amnesty International sur l’Afrique centrale.
Selon des témoins, les communes touchées par les frappes aériennes sont aujourd’hui désertes. Les habitants des villages proches de Soumouna ont fui en brousse ou dans d’autres villes, notamment à Brazzaville.
Une femme qui a quitté Ngula pour se réfugier à Brazzaville avec sa famille a expliqué à Amnesty International : «Beaucoup de personnes ont été tuées dans les bombardements. J’ai vu au moins 30 corps entre Soumouna et Ngula. Il y a eu aussi de nombreux dégâts matériels».
D’autres témoins ont indiqué que deux hélicoptères avaient largué une trentaine de bombes à Vindza le 5 avril au matin. Trois des quatre bâtiments de l’école primaire de la ville avaient été touchés. Heureusement, pour des raisons de sécurité, aucun élève n’était présent.