"Dans la nuit (dimanche à lundi), les FDLR ont attaqué Kanamiga, et ce matin la population a manifesté autour d'une base mobile de la Monusco à Bunyakiri, à 3 km de Kanamiga, parce que, selon elle la Monusco n'a rien fait pour la défendre", a déclaré Manodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco à Kinshasa. Selon lui, six personnes ont été tuées au cours de l'attaque des FDLR, et le village a été pillé.
"LES POPULATIONS SE SENTENT ABANDONNÉES"
"Dans cette foule qui manifestait, des tirs ont été dirigés vers nos troupes, en blessant onze : deux gravement, deux sérieusement. Nos troupes n'ont pas retourné le feu parce que cela aurait été un carnage. Elles se sont contrôlées", a-t-il précisé. Certains villageois ont lancé des pierres ont direction de la base mobile de la Monusco.
"Les populations se sentent abandonnées parce que depuis quelques jours plusieurs personnes ont été tuées dans cette localité. C'est cette colère qui a poussé la population à s'attaquer à la base de la Monusco", a expliqué à l'AFP un acteur de la société civile, interrogé depuis Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
"Nos hommes n'ont pas réagi parce que le temps que l'information arrive, les FDLR avaient déjà commis leur forfait, et ils sont partis. Mais pour la population, c'est du pareil au même : elle a été attaquée et veut qu'on soit là immédiatement pour la protéger", a souligné M. Mounoubai. "Nous cherchons à savoir qui, dans cette foule, censée regrouper des civils, était armé pour nous tirer dessus", a-t-il ajouté.
"LES POPULATIONS SE SENTENT ABANDONNÉES"
"Dans cette foule qui manifestait, des tirs ont été dirigés vers nos troupes, en blessant onze : deux gravement, deux sérieusement. Nos troupes n'ont pas retourné le feu parce que cela aurait été un carnage. Elles se sont contrôlées", a-t-il précisé. Certains villageois ont lancé des pierres ont direction de la base mobile de la Monusco.
"Les populations se sentent abandonnées parce que depuis quelques jours plusieurs personnes ont été tuées dans cette localité. C'est cette colère qui a poussé la population à s'attaquer à la base de la Monusco", a expliqué à l'AFP un acteur de la société civile, interrogé depuis Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
"Nos hommes n'ont pas réagi parce que le temps que l'information arrive, les FDLR avaient déjà commis leur forfait, et ils sont partis. Mais pour la population, c'est du pareil au même : elle a été attaquée et veut qu'on soit là immédiatement pour la protéger", a souligné M. Mounoubai. "Nous cherchons à savoir qui, dans cette foule, censée regrouper des civils, était armé pour nous tirer dessus", a-t-il ajouté.