Beaucoup de responsables américains ont atterri cette semaine à Dakar. Ce qui n’est pas fortuit. Car, selon des sources proches de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar, « le soutien du président Wade à l’Iran tout comme sa collaboration avec la Corée du Nord ne cadrent pas avec la vision du département d’État américain ». Mieux, la Maison blanche n’entend pas voir le Sénégal devenir, comme l’écrit dans ses colonnes je journal Le Monde, la « tête de pont francophone du réseau africain tissé par l’Iran ». Ceci d’autant plus que si les Etats-Unis d’Amérique ont mis à la disposition du Sénégal 270 milliards dans le cas du Mca, l’Iran, pays avec lequel Me Abdoulaye Wade collabore depuis 2002 et qui lui avait promis du pétrole, des infrastructures et des équipements ne s’est pas beaucoup investi au Sénégal.
Pour preuve, en dépit du pétrole agité, le Sénégal connaît , toujours, des pénuries de carburant et des délestages. A l’actif de Téhéran, on ne peut citer que l’usine de montage d’automobiles. S’agissant de la Corée du Nord, c’est elle qui « profite plutôt du Sénégal », soulignent nos sources. Car, elle rafle des marchés, comme la construction du monument de « la renaissance africaine, qui lui a rapporté 14 milliards de francs Cfa.
Au-delà du volet des réalisations, les Américains en veulent au président Wade pour sa collaboration avec l’Iran et la Corée du Nord, pour leurs visées nucléaires. Pis, ils considèrent l’Iran comme un pays « terroriste », donc leur « ennemi ». C’est ce qui fait, selon nos sources, que Washington, après avoir « raisonné » le président Wade, pourrait prendre des « sanctions » contre lui. Celles-ci seront d’ordre économique, comme le blocage des fonds du Mca et la fermeture des frontières américaines aux produits sénégalais autorisés dans le cadre de l’Agoa. Le cas échéant, c’est le Sénégal qui pâtira de perdre un allié utile pour deux partenaires de moindre envergure. Ce qui peut arriver, parce que le président Wade est connu pour ne s’en tenir qu’à ses désirs. Le cas échéant, il prendra des risques. Car, nos sources sont catégoriques : les Américains n’entendent pas faire payer les Sénégalais les dérives de leur président. Autrement ce « plan B » consistera à « le faire partir »
La RedactionXIBAR.NET
Pour preuve, en dépit du pétrole agité, le Sénégal connaît , toujours, des pénuries de carburant et des délestages. A l’actif de Téhéran, on ne peut citer que l’usine de montage d’automobiles. S’agissant de la Corée du Nord, c’est elle qui « profite plutôt du Sénégal », soulignent nos sources. Car, elle rafle des marchés, comme la construction du monument de « la renaissance africaine, qui lui a rapporté 14 milliards de francs Cfa.
Au-delà du volet des réalisations, les Américains en veulent au président Wade pour sa collaboration avec l’Iran et la Corée du Nord, pour leurs visées nucléaires. Pis, ils considèrent l’Iran comme un pays « terroriste », donc leur « ennemi ». C’est ce qui fait, selon nos sources, que Washington, après avoir « raisonné » le président Wade, pourrait prendre des « sanctions » contre lui. Celles-ci seront d’ordre économique, comme le blocage des fonds du Mca et la fermeture des frontières américaines aux produits sénégalais autorisés dans le cadre de l’Agoa. Le cas échéant, c’est le Sénégal qui pâtira de perdre un allié utile pour deux partenaires de moindre envergure. Ce qui peut arriver, parce que le président Wade est connu pour ne s’en tenir qu’à ses désirs. Le cas échéant, il prendra des risques. Car, nos sources sont catégoriques : les Américains n’entendent pas faire payer les Sénégalais les dérives de leur président. Autrement ce « plan B » consistera à « le faire partir »
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