leral.net | S'informer en temps réel

Conseil national de l'Alliance Jëf-Jël : Talla Sylla revient sur l'assassinat de Me Séye

Le Conseil national de l’Alliance Jëf-Jël s’est tenu hier. Une occasion pour de revenir sur les préoccupations des populations que celles-ci doivent prendre en charge par le refus et faire face à Wade que Talla Sylla considère comme «le premier des bandits». Il revenait alors dans son discours sur l’assassinat du juge constitutionnel, Me Babacar Sèye.


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Décembre 2008 à 06:22 | | 1 commentaire(s)|

Conseil national de l'Alliance Jëf-Jël : Talla Sylla revient sur l'assassinat de Me Séye
Le Conseil national de l’Alliance Jëf-Jël a renoué avec un discours articulé autour de la nécessité, mais aussi l’urgence de l’unité et du rassemblement de l’opposition. A cette occasion, Talla Sylla a lancé un appel pour faire face à un régime dont il qualifie le dirigeant, Wade, de «premier des bandits». Quant aux «lieutenants» de ce dernier, le leader du Jëf-Jël dit leur réserve le mépris parce que, dit-il, la République va au-delà de «Pabi, Domdji ak Sokhnasi (autrement dit, le père, le fils et l’épouse : ndlr)».
Annonçant la couleur de son discours virulent, Talla Sylla a jugé que les souffrances des Sénégalais ne peuvent pas être qualifiées tellement l’heure est grave. Et mieux, soutient-il, pour les hommes avertis, il faut mettre un terme à cette souffrance généralisée des populations. Comme pour prendre en témoin le peuple, M Sylla est revenu sur l’affaire relative à l’assassinat du juge constitutionnel, Me Babacar Sèye. Dans son rappel historique, «la victime des marteaux» a tranché : il ne va jamais répondre aux thuriféraires de Wade. Talla Sylla a saisi cette occasion pour revenir sur une épisode, et révéler qu’«en 1993 avant l’assassinat de Me Sèye, quand Wade mettait au feu les dossiers compromettants au bord de la piscine dans sa maison au Point E», seuls lui et Ablaye Faye étaient présents. Enfonçant le secrétaire national du Pds dans la boue de cette tragédie politico-institutionnelle, Talla Sylla déclare «que c’est Wade qui est le premier des bandits au Sénégal». Insistant son ancrage dans l’opposition, le leader du Jëf-Jël rejette toute idée de se faire diriger par Wade, quelqu’un que les Sénégalais avaient élevé à la dignité d’un Mandela, mais qui s’est révélé une «version tropical de Néron».
Sur un autre registre le Conseil national du Jëf-Jël a demandé l’union et le rassemblement de l’opposition pour restituer l’Etat à la République et cette dernière aux citoyens. Sur ce, l’instance politique a rappelé les différentes coalitions de l’opposition pour ainsi suggérer de tirer les enseignements des alliances précédentes et lever les obstacles pour sauver l’intérêt des populations.
Sur le leadership discuté au sein du Front Siggil Sénégal (Fss), Talla Sylla estime qu’on ne peut pas, pour ce cas, se référer aux élections contestées de 2007 qui avaient abouti à la création de ce Front. Qui plus est, soutient-il, «nous sommes à la croisé des chemins» et il faut alors «s’unir ou disparaître». Il interpelle donc la responsabilité des leaders de l’opposition afin d’éviter de donner un prétexte de s’appuyer sur le Sénat, l’Assemblée nationale et les élus locaux pour constituer un collège électoral et organiser ainsi une dévolution biologique du pouvoir.
Par ailleurs, Talla Sylla a livré la position de son parti sur les conclusions des Assises nationales que Wade a boycottées. Il demande un référendum ou une pétition des Sénégalais pour imposer les résultats de ce dialogue de tous les citoyens. Et après, on ira, selon Talla Sylla, vers «un gouvernement de normalisation du Sénégal» autour de l’unité et le rassemblement de tous». La conviction de ce dernier est qu’on peut combattre un groupe, mais pas une nation toute entière avec ses citoyens.
Il en sera de même pour les responsables Ousmane Ndiaye des jeunes, Serigne Saliou Bousso et Mously Diakhaté. Tous ont interpellé la responsabilité des chefs religieux et leur demandent de se prononcer sur les souffrances des Sénégalais mais aussi d’opposer leur refus, comme les Imams de Guédiawaye. Après tout, disent-ils Serigne Touba ainsi que de valeureux guides religieux se sont opposés à l’oppression des peuples. Leurs actes doivent constituer une leçon pour les marabouts actuels. Ils appellent aussi tout le monde à être debout pour mener la lutte contre «l’injustice et la misère au Sénégal». Et même si c’est pour arroser l’arbre de la justice de sang, les partisans de Jëf-Jël se disent prêts à verser le leur. Il faut, selon le Conseil national corriger «l’indiscipline de la République dont Wade est le baromètre».
Terminant son propos sur le projet d’usine de montage d’avions de Wade, le député Diakhaté ironise en demandant à Wade de réparer d’abord la Pointe de Sangomar
source le quotidien

leral .net


1.Posté par Bonsplans le 16/12/2008 03:18 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Offres spéciales sur des disques durs externes 2.5 WESTERN DIGITAL de capacité 160 GB et 320 GB à des prix exceptionnels, Ctc: +221775428676

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site