Devant une foule en majorité uniformément habillée et dans une ambiance festive, le gouverneur de la région a procédé à l’installation officielle du nouveau président du conseil régional. Le nouveau chef de la région, dont il n’a pas manqué de louer le parcours professionnel et politique, a , à l’entame de son intervention, remercié le président de la république « pour sa vision et son engagement pour la région de Matam ». Mesurant par la suite la responsabilité qui lui était confiée, celle de répondre aux aspirations des populations, le nouveau président s’est fixé l’objectif d’être respectueux de la différence et d’agir dans le sens de l’intérêt général. « C’est donc avec solennité et sincérité que je souhaite réaffirmer ici, l’engagement que nous avons pris, de contribuer à rendre la vie meilleure dans notre région et de porter l’espérance de nos concitoyens pour qu’ensemble nous sortions Matam de l’ornière » fait il remarquer. Le président du conseil régional qui considère sur le fait qu’il n’y a pas de fatalité au chômage, au mal logement, aux inégalités, à la pauvreté, à l’échec scolaire, à l’isolement, au chacun pour soi, émet l’ambition de construire ‘une région dans laquelle chacun trouve sa place et participe à la construction d’un avenir collectif’. Entendant y mettre toutes mes forces, et ses convictions, il dit ‘pouvoir compter sur l’addition des compétences de chacun des élus de la majorité, mais aussi, sur celle de l’opposition, au nom de l’intérêt général pour relever ensemble le pari de l’efficacité et de la réussite’.
Une région novatrice
Pour le tout nouveau chef de région qui entend assumer les défis du développement humain, l’innovation constituera ainsi la trame de fonds des interventions sectorielles visant le mieux-être de la population, d’une part, mais aussi l’essor économique de la région, d’autre part. Deux axes de développement seront conséquemment retenus. Il s’agira selon lui de soutenir le développement des individus et des communautés ; et d’assurer la vitalité et la prospérité de l’économie régionale. « Pour nous, le développement des individus et des communautés et la prospérité économique sont en effet indissociables l’un de l’autre. Notre mandat est placé sous le signe de l’innovation au cœur du développement humain » fait -il remarquer. Des principes tels que l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes, la recherche de l’équité entre les générations, le respect des valeurs associées au développement durable et la mise en valeur des territoires ruraux et urbains seront également mis de l’avant. Le nouvel édile de la région qui entend aussi limiter son mandat aux éléments essentiels permettant d’orienter clairement les efforts des partenaires autour d’interventions communes et structurantes, met déjà en orbite six objectifs. Subséquemment, il s’agira d’accroître la vitalité de la région ; d’améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population ; d’inscrire la région au premier rang des sociétés du savoir. Il sera aussi question d’augmenter et distribuer la richesse collective ; de renforcer la coopération décentralisée et de créer la synergie entre les autres collectivités locales (communes et communautés rurales et la région).
Entre autres grandes lignes du programme de la région, dont la transversalité sera le développement durable, « nécessaire à la vision ayant trait à l’environnement et à la solidarité entre les populations, qui doit être le ciment des collectivités locales surtout en ce moment où la crise économique traverse tous les fondements de la société ». Dans cette perspective, le président du conseil régional entend d’abord compter sur les potentialités hydro agricoles de la région qui dispose d’une façade fluviale de plus de 200 Km et des terres irrigables d’une superficie de plus de 55 000 hectares, les phosphates de Ndendory avec leur qualité supérieure, et la mise en valeur de la terre. Il s’y ajoute un important cheptel disséminé sur toute l’étendue de la région principalement dans la zone sylvo-pastorale communément appelée Ferlo. L’actuel président, qui stipule que d’illustres fils de la région ont déjà répondu à l’appel du Chef de l’Etat, par l’exploitation de centaines d’hectares en riz, maïs, oignons, pommes de terre, affiche une forte assurance de la réussite de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance, la GOANA dans la région.
Consolidation du partenariat
De son avis, Il importe dès à présent, d’intensifier cette dynamique en s’appuyant sur les émigrés qui, en plus de leurs propres moyens n’ont jamais hésité à investir au niveau de leurs villages respectifs dont la plupart accueille aussi d’important outil de développement mis en place par la coopération française. Comme le Projet Initiatives de Co-développement qui a déjà financé d’importants projets portés par les migrants dans les domaines de l’Education, de la Santé, des équipements commerciaux et de l’hydraulique villageoise. Dans ce cadre, d’ailleurs, une vaste campagne d’identification des associations de villages crées en France par les émigrés sera développée en vue de favoriser une véritable synergie avec les partenaires au développement, principalement les collectivités locales du Nord. « Il me plait à cet égard de citer nos amis de la région Rhône Alpes, de la région Nord-Pas de Calais, du Conseil Général des Yvelines et de la Ville de Mantes-la-Jolie qui ont déjà fait la preuve de leur engagement sincère, de leur efficacité et leur volonté de nous accompagner dans la mise en œuvre de nos programmes » renchérit-il. Tout en restant ouvert à d’autres partenariats tant au sein de l’Union Européenne, en Amérique mais aussi dans le continent asiatique, sans pour autant oublier les frères africains avec lesquels une coopération Sud-Sud sera développée, le nouveau président s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations.
Appel au travail
« Le temps de la campagne électorale est passé. Il a été utile, le débat étant indispensable en démocratie, il a permis de confronter les projets, de clarifier les différences, d’aider à la prise de décision. Les femmes et les hommes engagés dans cette bataille électorale l’ont fait avec conviction et globalement en se respectant » fait noter le président du conseil régional. Pour dire que le pluralisme, la confrontation des idées, l’expression de convictions distinctes, animeront des débats riches au cours des cinq années à venir. Une entame de ‘l’hymne de l’unité, de la persévérance, de la détermination, de l’innovation dans le développement’ ,que se fixe le nouveau président qui entend respecter ‘le besoin de renouveau exprimé par les populations dans la demande d’une véritable démocratie participative’.
Pape NDIAYE ferloo.com
Une région novatrice
Pour le tout nouveau chef de région qui entend assumer les défis du développement humain, l’innovation constituera ainsi la trame de fonds des interventions sectorielles visant le mieux-être de la population, d’une part, mais aussi l’essor économique de la région, d’autre part. Deux axes de développement seront conséquemment retenus. Il s’agira selon lui de soutenir le développement des individus et des communautés ; et d’assurer la vitalité et la prospérité de l’économie régionale. « Pour nous, le développement des individus et des communautés et la prospérité économique sont en effet indissociables l’un de l’autre. Notre mandat est placé sous le signe de l’innovation au cœur du développement humain » fait -il remarquer. Des principes tels que l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes, la recherche de l’équité entre les générations, le respect des valeurs associées au développement durable et la mise en valeur des territoires ruraux et urbains seront également mis de l’avant. Le nouvel édile de la région qui entend aussi limiter son mandat aux éléments essentiels permettant d’orienter clairement les efforts des partenaires autour d’interventions communes et structurantes, met déjà en orbite six objectifs. Subséquemment, il s’agira d’accroître la vitalité de la région ; d’améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population ; d’inscrire la région au premier rang des sociétés du savoir. Il sera aussi question d’augmenter et distribuer la richesse collective ; de renforcer la coopération décentralisée et de créer la synergie entre les autres collectivités locales (communes et communautés rurales et la région).
Entre autres grandes lignes du programme de la région, dont la transversalité sera le développement durable, « nécessaire à la vision ayant trait à l’environnement et à la solidarité entre les populations, qui doit être le ciment des collectivités locales surtout en ce moment où la crise économique traverse tous les fondements de la société ». Dans cette perspective, le président du conseil régional entend d’abord compter sur les potentialités hydro agricoles de la région qui dispose d’une façade fluviale de plus de 200 Km et des terres irrigables d’une superficie de plus de 55 000 hectares, les phosphates de Ndendory avec leur qualité supérieure, et la mise en valeur de la terre. Il s’y ajoute un important cheptel disséminé sur toute l’étendue de la région principalement dans la zone sylvo-pastorale communément appelée Ferlo. L’actuel président, qui stipule que d’illustres fils de la région ont déjà répondu à l’appel du Chef de l’Etat, par l’exploitation de centaines d’hectares en riz, maïs, oignons, pommes de terre, affiche une forte assurance de la réussite de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance, la GOANA dans la région.
Consolidation du partenariat
De son avis, Il importe dès à présent, d’intensifier cette dynamique en s’appuyant sur les émigrés qui, en plus de leurs propres moyens n’ont jamais hésité à investir au niveau de leurs villages respectifs dont la plupart accueille aussi d’important outil de développement mis en place par la coopération française. Comme le Projet Initiatives de Co-développement qui a déjà financé d’importants projets portés par les migrants dans les domaines de l’Education, de la Santé, des équipements commerciaux et de l’hydraulique villageoise. Dans ce cadre, d’ailleurs, une vaste campagne d’identification des associations de villages crées en France par les émigrés sera développée en vue de favoriser une véritable synergie avec les partenaires au développement, principalement les collectivités locales du Nord. « Il me plait à cet égard de citer nos amis de la région Rhône Alpes, de la région Nord-Pas de Calais, du Conseil Général des Yvelines et de la Ville de Mantes-la-Jolie qui ont déjà fait la preuve de leur engagement sincère, de leur efficacité et leur volonté de nous accompagner dans la mise en œuvre de nos programmes » renchérit-il. Tout en restant ouvert à d’autres partenariats tant au sein de l’Union Européenne, en Amérique mais aussi dans le continent asiatique, sans pour autant oublier les frères africains avec lesquels une coopération Sud-Sud sera développée, le nouveau président s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations.
Appel au travail
« Le temps de la campagne électorale est passé. Il a été utile, le débat étant indispensable en démocratie, il a permis de confronter les projets, de clarifier les différences, d’aider à la prise de décision. Les femmes et les hommes engagés dans cette bataille électorale l’ont fait avec conviction et globalement en se respectant » fait noter le président du conseil régional. Pour dire que le pluralisme, la confrontation des idées, l’expression de convictions distinctes, animeront des débats riches au cours des cinq années à venir. Une entame de ‘l’hymne de l’unité, de la persévérance, de la détermination, de l’innovation dans le développement’ ,que se fixe le nouveau président qui entend respecter ‘le besoin de renouveau exprimé par les populations dans la demande d’une véritable démocratie participative’.
Pape NDIAYE ferloo.com