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Conséquences de la COVID-19: des spécialistes racontent le calvaire des cancéreux depuis le début de la pandémie

L’apparition de la pandémie de Covid-19 a mis les malades du cancer dans une situation inconfortable. C’est du moins ce qu’a expliqué la « patronne » de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer. D’après Dr. Fatma Guenoune, les malades du cancer ont peur d’être atteints de la Covid-19, sachant qu’elle peut entraîner des complications plus graves. il arrivait, confie-t-elle, aux malades de payer jusqu’à 40 mille francs pour quitter Thiès et venir à Dakar.


Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Septembre 2020 à 10:48 | | 0 commentaire(s)|

Conséquences de la COVID-19: des spécialistes racontent le calvaire des cancéreux depuis le début de la pandémie
« Beaucoup avaient du mal à en trouver. Ce qui a provoqué des retards de rendez-vous, de recommencement de leur chimiothérapie. Ils étaient en colère parfois et étaient aussi dans le chagrin. Face à tout cela, la Lisca a beaucoup communiqué pour sensibiliser les malades du cancer », soutient Dr. Guenoune.

Laquelle se félicite du fait que sa structure a pu collecter, lors du téléthon qu’elle a organisé quelques jours avant l’apparition de la Covid-19, 150 millions de francs.

La présidente de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer plaide pour qu’il y ait « dans chaque hôpital régional, une unité qui prenne en compte la maladie cancéreuse. il faudrait former les infirmiers pour pouvoir orienter les cancéreux dans ces unités… ».

Lors de son exposé, le professeur Mamadou Diop, Directeur de l’institut Joliot-Curie de lutte contre le Cancer de l’hôpital Le Dantec, s’est demandé si on ne devrait pas réformer notre système de santé, ici, au Sénégal.

« Avant le cancer du col de l’utérus, c’était uniquement les médecins mais aujourd’hui les sages -femmes le font. Et cela est accepté par l’OMS. Je pense qu’il faut être ouvert. nous devons pouvoir réformer notre système médical et paramédical. Les sages-femmes sont les premières à assister lors de l’accouchement. Donc, on doit les former pour qu’elles puissent détecter très tôt ce cancer. Nous n’avons pas beaucoup de moyens d’action. Par exemple, nous avons 5 médecins au Centre Joliot-Curie qui n’ont pas de bureau. ils n’ont pas où recevoir par exemple ceux qui viennent leur rendre visite ».





Avec Le Témoin