Pour le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal, la convocation, dans les meilleurs délais, des deuxièmes états généraux de l’éducation et de la formation s’imposent, plus de trente après les premiers du genre. C’est ce qu’a dit, hier, le tout nouveau secrétaire général du Sudes, Amadou Fily Diaouné, au cours de sa première sortie médiatique.
Le successeur de Mamadou Diouf justifie sa proposition par la ‘situation de notre école et de notre université qui, pour dire le moins, ne se portent pas bien’. ‘Car, en dépit des cours d’autoglorification et de mystification du gouvernement, le système éducatif est malade de ses salles de classe et de ses amphis insuffisants, mal répartis et faiblement équipés’, note encore le nouveau patron du syndicat de la cité Soprim.
Poursuivant, il fait remarquer également que ‘l’école sénégalaise est aussi malade de la politique d’abandon de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et technique. Notre école et notre université se ressentent aussi de la faiblesse de leurs rendements internes et externes liés en partie à l’inquiétante baisse généralisée du niveau des apprenants. Il s’y ajoute que ses enseignants sont trop souvent malmenés, pas toujours assez formés, dans bien des cas démotivés’. A cela s’ajoute le faible Taux brut de scolarisation, l’enracinement de cette école à nos réalités culturelles, etc.
Par ailleurs, le secrétaire général du Sudes a abordé les perturbations notées récemment dans le moyen secondaire à l’appel de certains syndicats d’enseignants. A ce propos, il a exprimé la ‘solidarité syndicale agissante’ du Sudes à ces ‘camarades en lutte’ pour le respect des accords dans l’intérêt de l’école. Pour lui, le gouvernement, pour n’avoir pas respecté les engagements pris avec le Saes, le Cusems et le Saems/Cusems est l’unique responsable des perturbations actuelles qui paralysent le bon fonctionnement du système éducatif et hypothèquent sérieusement l’année scolaire. D’ailleurs, Amadou Diaouné n’a pas exclu une unité d’action entre le Cuse dont le Sudes est membre et les autres cadres en lutte. Dans ce sens, le Cuse a déposé un préavis de grève, hier, sur la table du gouvernement.
Le secrétaire général du Sudes, élu nouvellement a, par ailleurs, dénoncé les barbaries des forces de l’ordre contre les élèves du lycée Limamoulaye de Guédiawaye. Il a dénoncé la violation des franchises scolaires et a demandé que toute la lumière soit faite sur ces violences.
Dans le sillage des conclusions du dernier treizième congrès du Sudes, Amadou Fily Diaouné a réitéré son appel à l’unité syndicale. ‘Il est devenu manifeste, aux yeux de tous, que la dispersion syndicale dans le secteur de l’éducation, est une entrave au succès des luttes revendicatives décisives des enseignants. Autrement dit, l’éclatement syndical ne peut que plomber les luttes revendicatives, ou tout au moins, minorer leurs chances de succès’, rappelle-t-il aux responsables des autres syndicats d’enseignants qui étaient nombreux, hier, à ses côtés comme pour magnifier l’unité.
M. SARR &Jean Pierre MALOU (Stagiaire)
Le successeur de Mamadou Diouf justifie sa proposition par la ‘situation de notre école et de notre université qui, pour dire le moins, ne se portent pas bien’. ‘Car, en dépit des cours d’autoglorification et de mystification du gouvernement, le système éducatif est malade de ses salles de classe et de ses amphis insuffisants, mal répartis et faiblement équipés’, note encore le nouveau patron du syndicat de la cité Soprim.
Poursuivant, il fait remarquer également que ‘l’école sénégalaise est aussi malade de la politique d’abandon de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et technique. Notre école et notre université se ressentent aussi de la faiblesse de leurs rendements internes et externes liés en partie à l’inquiétante baisse généralisée du niveau des apprenants. Il s’y ajoute que ses enseignants sont trop souvent malmenés, pas toujours assez formés, dans bien des cas démotivés’. A cela s’ajoute le faible Taux brut de scolarisation, l’enracinement de cette école à nos réalités culturelles, etc.
Par ailleurs, le secrétaire général du Sudes a abordé les perturbations notées récemment dans le moyen secondaire à l’appel de certains syndicats d’enseignants. A ce propos, il a exprimé la ‘solidarité syndicale agissante’ du Sudes à ces ‘camarades en lutte’ pour le respect des accords dans l’intérêt de l’école. Pour lui, le gouvernement, pour n’avoir pas respecté les engagements pris avec le Saes, le Cusems et le Saems/Cusems est l’unique responsable des perturbations actuelles qui paralysent le bon fonctionnement du système éducatif et hypothèquent sérieusement l’année scolaire. D’ailleurs, Amadou Diaouné n’a pas exclu une unité d’action entre le Cuse dont le Sudes est membre et les autres cadres en lutte. Dans ce sens, le Cuse a déposé un préavis de grève, hier, sur la table du gouvernement.
Le secrétaire général du Sudes, élu nouvellement a, par ailleurs, dénoncé les barbaries des forces de l’ordre contre les élèves du lycée Limamoulaye de Guédiawaye. Il a dénoncé la violation des franchises scolaires et a demandé que toute la lumière soit faite sur ces violences.
Dans le sillage des conclusions du dernier treizième congrès du Sudes, Amadou Fily Diaouné a réitéré son appel à l’unité syndicale. ‘Il est devenu manifeste, aux yeux de tous, que la dispersion syndicale dans le secteur de l’éducation, est une entrave au succès des luttes revendicatives décisives des enseignants. Autrement dit, l’éclatement syndical ne peut que plomber les luttes revendicatives, ou tout au moins, minorer leurs chances de succès’, rappelle-t-il aux responsables des autres syndicats d’enseignants qui étaient nombreux, hier, à ses côtés comme pour magnifier l’unité.
M. SARR &Jean Pierre MALOU (Stagiaire)