NB: Commentaires des légendes à suivre…
Le financement d’une économie peut s’opérer entre autre sur appel aux fonds extérieurs. Dans ce cas, les agents économiques disposent de deux techniques notoires pour obtenir des ressources, la première c’est d’émettre des actions et des obligations sur le marché financier (désintermédiation). La deuxième est d’emprunter auprès des intermédiaires bancaires ou non bancaires (intermédiation).
Retenons d’emblée que l’idée de l’intermédiation financière a toujours séduit les théoriciens de développement et à leur tête les structuralistes avec comme mesure d’accompagnement le renforcement des capacités institutionnelles. Cette dextérité managériale et atouts professionnels s’évertuent de capter les ressources financières. L’ingénierie financière est à revêtir et incorporer pour éliminer le gap limitant l’accès à la source pour l’appropriation de telles ressources à des fins de développement socioéconomiques.
Les parties prenantes intervenant pour le financement de l’économie ont tant au niveau de l’offre que de la demande à promouvoir des instruments de garantie de fonds de type nouveau et par ricochet promouvoir des investissements socialement responsables à l’instar des Fonds d’investissements socialement responsables. Dans le processus de cette stratégie de garantie financière non coûteuse, les ressources convoitées comme tapis financier, s’identifient en volume et nature à des investissements socialement adaptés au contexte; s’annoncent comme un levier qui soulève entre outre l’élimination de toute entrave s’interposant à l’accès desdites ressources ciblées à des fins de financement de projet productif à haute valeur ajoutée. Tel est la renaissance où conduite doctrinale appropriée à laquelle devrait s’évertuer le Management du « FPE», en sa qualité de source de refinancement devant faciliter l’accueil des opérateurs économiques au département de prêt des banques peu pressées à décaisser nonobstant la fiabilité du projet présenté.
A la lueur de ce qui précède et option de produit financier, engendrer de nouvelles voies pratiques et entrevoir les moyens de financement du développement de notre économie fondée sur les potentialités sénégalaises en matière d’intermédiation financière non génératrice d’endettement mais porteuse de croissance, constituent un défi managérial qui milite pour le déploiement du statut actuel du Fonds de Promotion Economique du Sénégal « FPE », contrairement au changement institutionnel. Il y a lieu de cerner les avantages-coûts et les contours du changement de statut dans un contexte bancaire dominé par les nouveaux larges services de proximité. Dans l'environnement mondial actuel de la finance, les produits financiers à visage humain se distinguent par leur degré de prise en compte du facteur humain en même temps que du facteur économique.
Ils s'inscrivent pour une redistribution efficiente et s'articulent pour produire une dynamique où l’entrepreneur et son environnement ne sont plus des laissés-pour-compte. A présent, la technologie de l’intermédiation financière va dans le sens de la mise sur pied et du renforcement d’institutions financières, de la diversification au maximum des services haut de gamme pour couvrir les différents secteurs de l’activité économique. Les économistes se sont rendu compte que les systèmes de financement inter médiateur étaient porteurs d’effets pervers et de gaspillage de ressources. D’où la notion de désintermédiation financière. La mise en place des règles prudentielles, l’obligation pour les banques d’appliquer le coefficient de solvabilité et autres mesures propres à l’orthodoxie monétaire ont conduit à développer des circuits extra-bancaires. Il s’agit donc de bâtir en son sein, le cadre d’exploitation et confectionner des produits financiers épousant la nouvelle donne financière qui sied. Les activités de cette obédience financière, les montages financiers de style nouveau concourent à soutenir la nouvelle dynamique du FPE contrairement à son option agitée de banque universelle.
Le Fonds de Promotion Economique gagnerait dans sa forme et statut en cours d’exercice au regard de la modernisation et des exigences du cadre institutionnel, dominées par la loi bancaire. A ce statut institutionnel rénové, tout un arsenal d’instruments financiers de type nouveau est à portée socio économique parce que soutenu par une ingénierie financière révolutionnaire qui, s’y prête comme terrain d’application. Cet ajustement de la finance classique (banque) vers l’innovation financière, par la prise en compte de la nature et du volume des besoins de l’économie sénégalaise, doit se déployer opportunément dans la conduite futuriste du FPE. Cette intermédiation financière nouvellement adaptée et en plein mouvement dans la sphère financière internationale, constitue un exercice de professionnel en la matière pour le drainage, la canalisation, l’affectation de telles ressources financières qu’exige la demande exprimée par le besoin financier des opérateurs économiques du pays. La volonté gouvernementale d’ajuster les équilibres rompus avec l’engagement de satisfaire la demande tant déclinée du haut des tribunes internationales, les tas de conclusions des tables rondes oubliées dans les tiroirs administratifs, les recommandations jamais actualisées ou mises en pratique, les propositions couronnant les débats professionnels issus des séminaires, conférences, colloques à des prix coûteux, tenus dans les hôtels luxueux de la place, par les voix les plus autorisées du pays trouveraient un terreau propice de fertilisation, de revalorisation et d’utilisation de la nouvelle pratique financière. Il y est surtout question d’identifier, de drainer, de domicilier, de garantir l’affectation des ressources collectées et appropriées par un nouveau dispositif d’exercice dans le visage actuel du FPE.
Cette forme et voie de recours au financement hors des schémas classiques est une pratique conduisant à l’attelage de structures technico financières qui, dans l’essence, respectent la discipline et la rectitude financière acceptées par les parties prenantes. L’approche devrait être conçue, façonnée et taillée sur mesure pour justement mener une intermédiation financière adéquate, non génératrice d’endettement, mais porteuse de développement durable via le FPE. Il est sollicité techniquement et dans les règles de l’art au sein du FPE, d’apporter des solutions appropriées à la prise en charge opportune des demandes de financement pour le renouveau de l’économie. En ligne de mire, les demandes présentes au chapitre d’allocations de fonds. Ce succès financier passe par l’élimination de tout ce qui constitue un frein à l’investissement. Une des voies et la meilleure est une vision globale et nette des facteurs d’excellence, propres à la propension de capter les flux financiers dont le dénouement de partenariats financiers tissés entre le Sénégal et les partenaires au développement. Le FPE dans un style managérial de type nouveau est un réservoir de garantie financière.
C’est sur ce terrain pratique de la finance que la mutation managériale du FPE est porteuse d’effets positifs et d’impacts pour la promotion de notre économie. La perspective institutionnelle de changement institutionnel du statut du FPE répond à d’autres questions dont ne saurait défendre une étude avantages-coûts, non plus servir d’arguments pour peser positivement sur la balance les notions d’efficacité, les critères d’efficience dans l’option de banque universelle.
Au nom de la bonne gouvernance institutionnelle, Il devrait être exigé du FPE de descendre dans l’arène financière internationale. Ceci, dans la perspective de hisser le drapeau institutionnel du Fonds de Promotion Economique, de battre dans une symphonie financière, une gamme de notes dont celles inscrites dans cette portée tracée ci bas répertoriée :
Accélérer la promotion économique pour en faire bénéficier les populations en attente. S’exercer à garantir les demandes de financement déposées dans les guichets des banques peu disposées à décaisser ou frileuses dans l’octroi de fonds dont elles ont la garde. Réajuster les conventions de financement avec les banques. Faire un toilettage juridique et économique des cadres le liant aux banques. Réaffirmer son statut de pourvoyeur de fonds des banques. Repositionner les critères d’affectation et d’octroi de ses lignes de financement domiciliées dans les banques. Aiguiser des joints venture financiers avec les institutions financières internationales. Diversifier la nature et le volume des lignes de financements. Recadrer le schéma de redistribution en cours de ses fonds. Solliciter un encadrement en termes de ressources humaines aptes à la tâche.
Apporter une nouvelle touche et dextérité managériale dans le processus et style d’intermédiation financière.
Fournir en ressources financières adaptées aux secteurs à haut rendement et fort potentiel de croissance par des assises de garantie scripturale et pas nécessairement fiduciaire. Concourir à lever les freins ou obstacles à l’investissement notamment les goulots d’étranglement d’ordre financier. Capter les flux financiers pour les besoins des opérateurs. Entretenir un haut degré de motivation voire de confiance auprès des partenaires financiers. Promouvoir un cadre des investissements nécessitant une offre de garantie. Mobiliser l’épargne internationale au profit du FPE. Raffermir les partenariats avec les banques internationales africaines : BAD, BOAD, BID. Profiter des Fonds de Garantie logés partout par ailleurs dans la sphère de l’Union et de la CDEAO dont le FAGACE en plus de ceux privés africains et internationaux. Administrer les fonds du FPE par la pédagogie de la rectitude et de la discipline financière. Redimensionner le statut de collaboration avec les banques, en les incitant à des rôles de banque de fiducie pour le FPE. Faire bénéficier aux jeunes entrepreneurs des produits financiers valorisant leur entrain entrepreneurial. Accentuer la synergie financière entre les différents intervenants opérant dans le circuit. Accompagner la volonté des structures étatiques et privées dans leur nouvelle dynamique d’accompagnement de la promotion économique. Positionner le FPE comme bras financier du Sénégal. Appuyer les mesures incitatives de l’investissement. Propulser l’émergence d’un nouveau type de financement non génératrice d’endettement par l’entremise de la garantie financière. Façonner un réceptacle financier de garantie par le remboursement de crédits octroyés par les banques locales partenaires. Proposer un schéma directeur aux bénéficiaires du FPE. Confectionner un cadre de partenariat financier par signature avec les sources d’approvisionnement. Matérialiser l’entrain aux engagements pris par les bailleurs de fonds et partenaires au développement relativement à la promotion économique du Sénégal. Faire reluire au sein du FPE les variables de gestion et formes d’application épousant le contour de la solvabilité et de la garantie financière dont la Confiance, le Capital, la Capacité, le Collatérale.
Ce menu au gout du professionnalisme permet de capter les flux significatifs d’investissement garantissant la promotion économique du Sénégal. Partant relever le défi d’investissement solennellement annoncé du haut d’une tribune internationale (Base de réflexion). Le style rénové et le profil managérial du FPE ajusté, gagneraient à la fois, sur le plan du rendement et des aptitudes et non en termes de changement institutionnel de statut. Par ricochet, dessiner sur des repères orthonormés, les lignes droites menant vers une renaissance appropriée du FPE.
Convenons en, il est temps de faire sortir nos institutions à vocation socio économique de l’obscurité et de l’obscurantisme en mettant le cap vers l’excellence dans l’exercice professionnel et mettre fin à la promotion du népotisme et de la promotion sans mérite des individus. Ces derniers nommés sont en permanence coptés suivant des critères de sélection aux antipodes des règles républicaines et démocratiques de savoir faire. De surcroit, dans leur parcours professionnel n’est tracé rien qui vaille dans le champ de la compétence, de la rectitude et de la discipline financière. Ces profils rabais en position, taillés dans le sceau de la médiocrité sont majoritairement propulsés partant de critères crypto personnels de subordination et de subjectivité. On les affecte à des postes de responsabilité par favoritisme au préjudice de l’intérêt général. C’est à ce tord de toute nature aux effets pervers où la mal gouvernance sévit et trouve un champ de fertilisation au détriment des espoirs et de la satisfaction du peuple; au nom de qui et pour qui ces institutions à vocation de développement se justifient dans le Sénégal. Quel paradoxe ambiant!
« 1 » Serigne Saliou FALL,
Bachelor en Administration des Affaires « Option Banque » - Maitrise en sciences Economiques - « Option finance » - Diplômé en Crédit Management et Investing and Money Management Diplôma, Canada. -
Précédemment Professeur Assistant en Monnaie et Banque - Fondé de pouvoir principal de banque –
Ex- Conseiller Financier à la Primature.
A présent Personne Morale de la Daara Ligguey Jaamou Yalla.
Email: fallserignesaliou@yahoo.fr
Le financement d’une économie peut s’opérer entre autre sur appel aux fonds extérieurs. Dans ce cas, les agents économiques disposent de deux techniques notoires pour obtenir des ressources, la première c’est d’émettre des actions et des obligations sur le marché financier (désintermédiation). La deuxième est d’emprunter auprès des intermédiaires bancaires ou non bancaires (intermédiation).
Retenons d’emblée que l’idée de l’intermédiation financière a toujours séduit les théoriciens de développement et à leur tête les structuralistes avec comme mesure d’accompagnement le renforcement des capacités institutionnelles. Cette dextérité managériale et atouts professionnels s’évertuent de capter les ressources financières. L’ingénierie financière est à revêtir et incorporer pour éliminer le gap limitant l’accès à la source pour l’appropriation de telles ressources à des fins de développement socioéconomiques.
Les parties prenantes intervenant pour le financement de l’économie ont tant au niveau de l’offre que de la demande à promouvoir des instruments de garantie de fonds de type nouveau et par ricochet promouvoir des investissements socialement responsables à l’instar des Fonds d’investissements socialement responsables. Dans le processus de cette stratégie de garantie financière non coûteuse, les ressources convoitées comme tapis financier, s’identifient en volume et nature à des investissements socialement adaptés au contexte; s’annoncent comme un levier qui soulève entre outre l’élimination de toute entrave s’interposant à l’accès desdites ressources ciblées à des fins de financement de projet productif à haute valeur ajoutée. Tel est la renaissance où conduite doctrinale appropriée à laquelle devrait s’évertuer le Management du « FPE», en sa qualité de source de refinancement devant faciliter l’accueil des opérateurs économiques au département de prêt des banques peu pressées à décaisser nonobstant la fiabilité du projet présenté.
A la lueur de ce qui précède et option de produit financier, engendrer de nouvelles voies pratiques et entrevoir les moyens de financement du développement de notre économie fondée sur les potentialités sénégalaises en matière d’intermédiation financière non génératrice d’endettement mais porteuse de croissance, constituent un défi managérial qui milite pour le déploiement du statut actuel du Fonds de Promotion Economique du Sénégal « FPE », contrairement au changement institutionnel. Il y a lieu de cerner les avantages-coûts et les contours du changement de statut dans un contexte bancaire dominé par les nouveaux larges services de proximité. Dans l'environnement mondial actuel de la finance, les produits financiers à visage humain se distinguent par leur degré de prise en compte du facteur humain en même temps que du facteur économique.
Ils s'inscrivent pour une redistribution efficiente et s'articulent pour produire une dynamique où l’entrepreneur et son environnement ne sont plus des laissés-pour-compte. A présent, la technologie de l’intermédiation financière va dans le sens de la mise sur pied et du renforcement d’institutions financières, de la diversification au maximum des services haut de gamme pour couvrir les différents secteurs de l’activité économique. Les économistes se sont rendu compte que les systèmes de financement inter médiateur étaient porteurs d’effets pervers et de gaspillage de ressources. D’où la notion de désintermédiation financière. La mise en place des règles prudentielles, l’obligation pour les banques d’appliquer le coefficient de solvabilité et autres mesures propres à l’orthodoxie monétaire ont conduit à développer des circuits extra-bancaires. Il s’agit donc de bâtir en son sein, le cadre d’exploitation et confectionner des produits financiers épousant la nouvelle donne financière qui sied. Les activités de cette obédience financière, les montages financiers de style nouveau concourent à soutenir la nouvelle dynamique du FPE contrairement à son option agitée de banque universelle.
Le Fonds de Promotion Economique gagnerait dans sa forme et statut en cours d’exercice au regard de la modernisation et des exigences du cadre institutionnel, dominées par la loi bancaire. A ce statut institutionnel rénové, tout un arsenal d’instruments financiers de type nouveau est à portée socio économique parce que soutenu par une ingénierie financière révolutionnaire qui, s’y prête comme terrain d’application. Cet ajustement de la finance classique (banque) vers l’innovation financière, par la prise en compte de la nature et du volume des besoins de l’économie sénégalaise, doit se déployer opportunément dans la conduite futuriste du FPE. Cette intermédiation financière nouvellement adaptée et en plein mouvement dans la sphère financière internationale, constitue un exercice de professionnel en la matière pour le drainage, la canalisation, l’affectation de telles ressources financières qu’exige la demande exprimée par le besoin financier des opérateurs économiques du pays. La volonté gouvernementale d’ajuster les équilibres rompus avec l’engagement de satisfaire la demande tant déclinée du haut des tribunes internationales, les tas de conclusions des tables rondes oubliées dans les tiroirs administratifs, les recommandations jamais actualisées ou mises en pratique, les propositions couronnant les débats professionnels issus des séminaires, conférences, colloques à des prix coûteux, tenus dans les hôtels luxueux de la place, par les voix les plus autorisées du pays trouveraient un terreau propice de fertilisation, de revalorisation et d’utilisation de la nouvelle pratique financière. Il y est surtout question d’identifier, de drainer, de domicilier, de garantir l’affectation des ressources collectées et appropriées par un nouveau dispositif d’exercice dans le visage actuel du FPE.
Cette forme et voie de recours au financement hors des schémas classiques est une pratique conduisant à l’attelage de structures technico financières qui, dans l’essence, respectent la discipline et la rectitude financière acceptées par les parties prenantes. L’approche devrait être conçue, façonnée et taillée sur mesure pour justement mener une intermédiation financière adéquate, non génératrice d’endettement, mais porteuse de développement durable via le FPE. Il est sollicité techniquement et dans les règles de l’art au sein du FPE, d’apporter des solutions appropriées à la prise en charge opportune des demandes de financement pour le renouveau de l’économie. En ligne de mire, les demandes présentes au chapitre d’allocations de fonds. Ce succès financier passe par l’élimination de tout ce qui constitue un frein à l’investissement. Une des voies et la meilleure est une vision globale et nette des facteurs d’excellence, propres à la propension de capter les flux financiers dont le dénouement de partenariats financiers tissés entre le Sénégal et les partenaires au développement. Le FPE dans un style managérial de type nouveau est un réservoir de garantie financière.
C’est sur ce terrain pratique de la finance que la mutation managériale du FPE est porteuse d’effets positifs et d’impacts pour la promotion de notre économie. La perspective institutionnelle de changement institutionnel du statut du FPE répond à d’autres questions dont ne saurait défendre une étude avantages-coûts, non plus servir d’arguments pour peser positivement sur la balance les notions d’efficacité, les critères d’efficience dans l’option de banque universelle.
Au nom de la bonne gouvernance institutionnelle, Il devrait être exigé du FPE de descendre dans l’arène financière internationale. Ceci, dans la perspective de hisser le drapeau institutionnel du Fonds de Promotion Economique, de battre dans une symphonie financière, une gamme de notes dont celles inscrites dans cette portée tracée ci bas répertoriée :
Accélérer la promotion économique pour en faire bénéficier les populations en attente. S’exercer à garantir les demandes de financement déposées dans les guichets des banques peu disposées à décaisser ou frileuses dans l’octroi de fonds dont elles ont la garde. Réajuster les conventions de financement avec les banques. Faire un toilettage juridique et économique des cadres le liant aux banques. Réaffirmer son statut de pourvoyeur de fonds des banques. Repositionner les critères d’affectation et d’octroi de ses lignes de financement domiciliées dans les banques. Aiguiser des joints venture financiers avec les institutions financières internationales. Diversifier la nature et le volume des lignes de financements. Recadrer le schéma de redistribution en cours de ses fonds. Solliciter un encadrement en termes de ressources humaines aptes à la tâche.
Apporter une nouvelle touche et dextérité managériale dans le processus et style d’intermédiation financière.
Fournir en ressources financières adaptées aux secteurs à haut rendement et fort potentiel de croissance par des assises de garantie scripturale et pas nécessairement fiduciaire. Concourir à lever les freins ou obstacles à l’investissement notamment les goulots d’étranglement d’ordre financier. Capter les flux financiers pour les besoins des opérateurs. Entretenir un haut degré de motivation voire de confiance auprès des partenaires financiers. Promouvoir un cadre des investissements nécessitant une offre de garantie. Mobiliser l’épargne internationale au profit du FPE. Raffermir les partenariats avec les banques internationales africaines : BAD, BOAD, BID. Profiter des Fonds de Garantie logés partout par ailleurs dans la sphère de l’Union et de la CDEAO dont le FAGACE en plus de ceux privés africains et internationaux. Administrer les fonds du FPE par la pédagogie de la rectitude et de la discipline financière. Redimensionner le statut de collaboration avec les banques, en les incitant à des rôles de banque de fiducie pour le FPE. Faire bénéficier aux jeunes entrepreneurs des produits financiers valorisant leur entrain entrepreneurial. Accentuer la synergie financière entre les différents intervenants opérant dans le circuit. Accompagner la volonté des structures étatiques et privées dans leur nouvelle dynamique d’accompagnement de la promotion économique. Positionner le FPE comme bras financier du Sénégal. Appuyer les mesures incitatives de l’investissement. Propulser l’émergence d’un nouveau type de financement non génératrice d’endettement par l’entremise de la garantie financière. Façonner un réceptacle financier de garantie par le remboursement de crédits octroyés par les banques locales partenaires. Proposer un schéma directeur aux bénéficiaires du FPE. Confectionner un cadre de partenariat financier par signature avec les sources d’approvisionnement. Matérialiser l’entrain aux engagements pris par les bailleurs de fonds et partenaires au développement relativement à la promotion économique du Sénégal. Faire reluire au sein du FPE les variables de gestion et formes d’application épousant le contour de la solvabilité et de la garantie financière dont la Confiance, le Capital, la Capacité, le Collatérale.
Ce menu au gout du professionnalisme permet de capter les flux significatifs d’investissement garantissant la promotion économique du Sénégal. Partant relever le défi d’investissement solennellement annoncé du haut d’une tribune internationale (Base de réflexion). Le style rénové et le profil managérial du FPE ajusté, gagneraient à la fois, sur le plan du rendement et des aptitudes et non en termes de changement institutionnel de statut. Par ricochet, dessiner sur des repères orthonormés, les lignes droites menant vers une renaissance appropriée du FPE.
Convenons en, il est temps de faire sortir nos institutions à vocation socio économique de l’obscurité et de l’obscurantisme en mettant le cap vers l’excellence dans l’exercice professionnel et mettre fin à la promotion du népotisme et de la promotion sans mérite des individus. Ces derniers nommés sont en permanence coptés suivant des critères de sélection aux antipodes des règles républicaines et démocratiques de savoir faire. De surcroit, dans leur parcours professionnel n’est tracé rien qui vaille dans le champ de la compétence, de la rectitude et de la discipline financière. Ces profils rabais en position, taillés dans le sceau de la médiocrité sont majoritairement propulsés partant de critères crypto personnels de subordination et de subjectivité. On les affecte à des postes de responsabilité par favoritisme au préjudice de l’intérêt général. C’est à ce tord de toute nature aux effets pervers où la mal gouvernance sévit et trouve un champ de fertilisation au détriment des espoirs et de la satisfaction du peuple; au nom de qui et pour qui ces institutions à vocation de développement se justifient dans le Sénégal. Quel paradoxe ambiant!
« 1 » Serigne Saliou FALL,
Bachelor en Administration des Affaires « Option Banque » - Maitrise en sciences Economiques - « Option finance » - Diplômé en Crédit Management et Investing and Money Management Diplôma, Canada. -
Précédemment Professeur Assistant en Monnaie et Banque - Fondé de pouvoir principal de banque –
Ex- Conseiller Financier à la Primature.
A présent Personne Morale de la Daara Ligguey Jaamou Yalla.
Email: fallserignesaliou@yahoo.fr