Mais le plus inquiétant, selon le coordonnateur du Forum civil, c’est «qu’il n’y a pas d’offre politique alors qu’on est à quelque mois de l’élection présidentielle au niveau de l’opposition comme du pouvoir ». Ce qu’il y’a, dit-il, c’est que «tout le monde réfère aux assises nationales» sans y croire réellement. «Il y a un jeu de dupe, constate M. Mbodji, le seul accord qui lie les partis de l’opposition, c’est la non candidature de Wade». Avant de faire cette mise en garde aux prétendants à la magistrature suprême: «Si ces question ne sont pas clarifiées, le pouvoir restera une affaire de carrière, une ambition personnelle». Et le risque, selon lui, est de voir «le peuple se désintéresser de la politique». Si ce n’est pas déjà le cas. «Du temps de Lénine la question c’était : Que faire ? Au Sénégal actuellement, la question c’est : Pour qui voter ?», s’interroge M. Mbodji.
Des inquiétudes que Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République(Apr), tente de dissiper. «Nous nous sommes pour l’application conclusion des Assises, assure-t-il. Mais nous dison,s dans le cadre global, qu’elles doivent servir de termes de référence pour définir les politiques sectorielles sur le développement de la société». Et pourtant, l’Apr est l’un des partis membres de Bss, on se le rappelle, à avoir émis des réserves sur la transition et le régime de type parlementaire. Mais Seydou Guèye tient à apporter la nuance: «Les Assises ont parlé de transition sans prendre de décision. La transition, ce n’est pas les assises, c’est Bennoo. Nous avons toujours dit que si la transition propose des réformes pour aller vers la refondation, nous ne sommes pas opposés à ça. Nous étions contre l’idée d’un faux président. (…)La réserve que nous avions émise, c’est par rapport au régime parlementaire.».
Me Adama Guèye, membre de Bennoo alternative 2012, lui, justifie leur initiative par le souci de ne pas voir l’esprit des assises trahi. «C’est une question de cohérence, dit-il, les assises nationales n’avaient pas de portées politiques, nous voulons faire une offre politique qui sera le prolongement des assises nationales.» Pour ce faire, Me Guèye pense que «le meilleur cadre est celui qui est ouvert, objectif et transparent». Ce qui n’était pas le cas avec Bss. Avec la présence de membres de Bennoo alternative 2012 dans le comité de facilitation, Me Gèye se veut optimiste. Toutefois, Seydou Gèye n’a pas manqué de dénoncer l’indulgence dont fait montre Bss vis-à-vis de Bennoo alternatives 2012. «J’estime qu’on est plus indulgent avec ces types ce comportement qu’avec l’Apr qui dit son point de vue dans les instances et qui a toujours eu des démarches d’unité et non de fractionnismes», a déclaré le porte-parole de l’Apr.
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Des inquiétudes que Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République(Apr), tente de dissiper. «Nous nous sommes pour l’application conclusion des Assises, assure-t-il. Mais nous dison,s dans le cadre global, qu’elles doivent servir de termes de référence pour définir les politiques sectorielles sur le développement de la société». Et pourtant, l’Apr est l’un des partis membres de Bss, on se le rappelle, à avoir émis des réserves sur la transition et le régime de type parlementaire. Mais Seydou Guèye tient à apporter la nuance: «Les Assises ont parlé de transition sans prendre de décision. La transition, ce n’est pas les assises, c’est Bennoo. Nous avons toujours dit que si la transition propose des réformes pour aller vers la refondation, nous ne sommes pas opposés à ça. Nous étions contre l’idée d’un faux président. (…)La réserve que nous avions émise, c’est par rapport au régime parlementaire.».
Me Adama Guèye, membre de Bennoo alternative 2012, lui, justifie leur initiative par le souci de ne pas voir l’esprit des assises trahi. «C’est une question de cohérence, dit-il, les assises nationales n’avaient pas de portées politiques, nous voulons faire une offre politique qui sera le prolongement des assises nationales.» Pour ce faire, Me Guèye pense que «le meilleur cadre est celui qui est ouvert, objectif et transparent». Ce qui n’était pas le cas avec Bss. Avec la présence de membres de Bennoo alternative 2012 dans le comité de facilitation, Me Gèye se veut optimiste. Toutefois, Seydou Gèye n’a pas manqué de dénoncer l’indulgence dont fait montre Bss vis-à-vis de Bennoo alternatives 2012. «J’estime qu’on est plus indulgent avec ces types ce comportement qu’avec l’Apr qui dit son point de vue dans les instances et qui a toujours eu des démarches d’unité et non de fractionnismes», a déclaré le porte-parole de l’Apr.
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