Kaolack - La Coordination des élus de Bennoo Siggil Sénégal de la région de Kaolack, continue de mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il reporte la mesure de découpage administratif de certaines collectivités locales du pays. Après des marches de protestation sectorielles, dans les collectivités concernées, les élus de l’opposition sont passés hier à la vitesse supérieure en initiant une caravane pour marquer leur désapprobation de cette loi qu’ils jugent funeste. «On ne peut pas accepter qu’à quelques encablures des élections présidentielles, on touche à des collectivités locales dont certaines peuvent être qualifiées de très importantes voire stratégiques sur la route de l’élection présidentielles de 2012», a dit Mapaté Bâ, porte-parole de coordination, à l’issue de la caravane, qui s’est terminée par la remise d’un mémorandum au gouverneur de la région.
La procession forte d’une vingtaine de véhicules dont des cars, a traversé tout le centre-ville pour aboutir à la gouvernance de Kaolack. Les élus de l’opposition ,qui exigent que ce projet soit purement et simplement retiré, soulèvent son caractère arbitraire, mais aussi l’absence de consultations des élus concernés. «Les motifs avancés pour ces découpages sont dans la presque totalité des cas, décousus et légers, avec à la clé la sempiternelle rengaine du rapprocher davantage l’administration des administrés’», renchérit le responsable local de la Ld.
Pour rappel le projet de la loi controversé du ministre Aliou Sow touche dans la région de Kaolack, la communauté rurale de Ourour, celle de Mboss dans le département de Guinguinéo et la communauté rurale de Paos-Koto dans le département de Nioro.
Elimane FALL (Correspondant)
source Le pOPULAIRE
La procession forte d’une vingtaine de véhicules dont des cars, a traversé tout le centre-ville pour aboutir à la gouvernance de Kaolack. Les élus de l’opposition ,qui exigent que ce projet soit purement et simplement retiré, soulèvent son caractère arbitraire, mais aussi l’absence de consultations des élus concernés. «Les motifs avancés pour ces découpages sont dans la presque totalité des cas, décousus et légers, avec à la clé la sempiternelle rengaine du rapprocher davantage l’administration des administrés’», renchérit le responsable local de la Ld.
Pour rappel le projet de la loi controversé du ministre Aliou Sow touche dans la région de Kaolack, la communauté rurale de Ourour, celle de Mboss dans le département de Guinguinéo et la communauté rurale de Paos-Koto dans le département de Nioro.
Elimane FALL (Correspondant)
source Le pOPULAIRE