Mais tout de même, arrêtons-nous sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Principalement la Loi de finances rectificative (Lfr) vu que le Pm va engager, ce samedi 28 décembre, la responsabilité du gouvernement sur le vote du projet de la Loi de finances initiale (Lfi) 2025 au titre de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution. En d’autres termes, avec sa majorité mécanique, Sonko fait adopter son budget par force et sans débat.
Sur la Lfr donc, nous voici dans un exercice qui traduit quelque part le rapport des nouveaux tenants du pouvoir avec nos lois, surtout depuis l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Une Assemblée nationale installée en toute illégalité par rapport à la violation du Règlement intérieur sur le poste de 8e Vice-président, et par rapport à l’application de la parité, et qui fait une mauvaise interprétation de l’article 61 de la Constitution pour radier illégalement Barthélemy Dias. Etant donné que le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent sur les deux saisines, espérons que la Cour suprême ne va pas non plus faire de même et ainsi déclarer le Parlement dans une zone de non-droit.
Loi de régularisation plutôt que rectificative
Ainsi, dans le sillage des violations des lois, au lieu d’avoir une Loi de finances rectificative, le gouvernement sert au Parlement une loi de finances de …régularisation des dépenses engagées au cours de l’année. L’orthodoxie de la gestion des Finances publiques recommande une Lfr en cours d’année pour ajuster le budget en fonction des nouvelles dépenses, de la prise en compte de nouvelles recettes ou de réajuster en fonction de moins-values de recettes. Il fallait d’abord voter la loi avant de consommer les crédits, mais le gouvernement a fait le contraire : dépenser d’abord, puis attendre la fin de l’année pour passer à l’Assemblée entériner ses dépenses déjà exécutées. Que ce serait-il passé si l’Assemblée avait refusé d’entériner les 20 milliards déjà consommés lors des élections législatives anticipées ?
Cette loi de régularisation a été faite dans une démarche de «resserrement des recettes», d’après le document produit par le ministère des Finances. En effet, une moins-value de 840 milliards a été enregistrée malgré le terrorisme et l’inquisition fiscale que les nouvelles autorités ont exercés sur des pans entiers du secteur privé. Au lieu d’ajuster les dépenses, le duo Diomaye-Sonko a préféré augmenter les dépenses de fonctionnement et de prestige, tout en diminuant les dépenses d’investissement ; ce qui a eu le mérite de bloquer bon nombre de chantiers sur toute l’étendue du territoire. En effet, il a été constaté un accroissement des dépenses de fonctionnement qui passent de 1676 milliards à 1571 milliards dans la Lfi. D’où un déficit budgétaire de plus de 1500 milliards (contre 800 milliards), qui va fortement engendrer une augmentation de la dette publique. Ainsi, ce pouvoir serre la ceinture au Peuple pendant qu’il se donne tous les droits pour son confort. Un de mes amis, fort caustique, dira : «Sa dépense matul, nga yokk sa ñjël ak ñuluk bi.» Le Sénégal est ce pays en ruines où les dépenses de prestige croissent et celles d’investissement chutent… drôle non ?!
Alioune Ndao, la première grande déception
Cette Lfr consacre également 5 milliards de francs Cfa pour, dit-on, indemniser les «prisonniers politiques». C’est le député Alioune Ndao, la première déception de cette 15e Législature qui s’indigne de ce montant accordé à ceux qui ont saccagé et vandalisé ce pays. Il fustige la réduction du budget initialement prévue pour cette indemnisation. «Sur quelle base aussi le ministère de l’Intérieur a-t-il décidé de faire passer l’enveloppe de 8 milliards à 5 milliards de francs Cfa ?».
Pis, l’ancien Procureur de la Crei évoque les complaintes des ex-détenus qui «affirment que le montant reçu par chacun d’eux s’élève à seulement 400 000 francs Cfa. Ils ont le sentiment d’avoir été abandonnés par l’État. Et pour lui ce n’est pas bien du tout. Ce que je dis, je le connais : mon propre fils a été emprisonné. Il s’appelle Lamine Ndao», a-t-il ajouté. Et de renchérir : «Beaucoup sont morts, blessés, emprisonnés pour le Projet». Quand je pense que des gens ont organisé une guérilla urbaine, préparé des herses pour empêcher le déploiement des forces de sécurité, détruit des enseignes de commerce, pillé des banques, attaqué des maisons d’honnêtes citoyens qui n’ont eu comme tort que de ne pas partager leur démarche politique, … c’est révoltant de voir un ancien procureur théoriser qu’on doive les indemniser et se désoler de la modicité de la somme.
C’est clair maintenant, il y’a aucun doute sur les destinataires des 5 milliards promis par le Chef de l’Etat en avril dernier pour indemniser les victimes des tensions politiques entre mars 2021 et mars 2024. Il s’agit des militants de Pastef, dont la liste des bénéficiaires est déjà arrêtée et connue, et il ne reste qu’à la rendre officielle. En effet, cette récompense pour des militants qui ont saccagé, brûlé, pillé les biens d’autrui et de l’Etat est des plus immorales qui soit. Des vandales ont attaqué des Forces de défense et de sécurité (Fds) pour défendre quelqu’un qui était allé prendre du plaisir dans un sordide lieu qu’on a voulu présenter à l’opinion comme un lieu de soins thérapeutiques. Et on va prendre de l’argent public pour les récompenser pour services rendus. C’est ahurissant et choquant !
Plus choquant quand c’est un ancien Magistrat, ancien Procureur qui défend cela. Cela ressemble bien à une prime de démobilisation des combattants de Pastef qui ont cherché à déstabiliser ce pays. C’est vraiment promouvoir le banditisme et la délinquance. Et de surcroît, avec l’argent du contribuable. Prendre 5 milliards de l’argent public pour les remettre à des voyous, c’est encourager l’insurrection dans le pays.
L’Etat ne doit indemniser que si sa responsabilité est engagée
Le Sénégal est le seul pays au monde où des émeutiers qui ont saccagé, détruit, brûlé et tué sont indemnisés pour service rendu à des délinquants politiques associés à des forces occultes d’ici et d’ailleurs. Ce Tong-Tong pour des militants de Pastef reste le summum de l’indignité. En effet, les appels à l’insurrection, la promotion de la violence gratuite, la destruction de biens publics et privés, ont été l’œuvre des ennemis de la République dont le dessein inavoué consistait à détruire un Etat construit, depuis plus d’un demi-siècle. Des individus organisés ont pu détruire des universités, attaquer des casernes de Gendarmerie, brûler des bus, incendier des domiciles, attaquer des centrales électriques, des gares du Ter, des arrêts du Brt, des constructions, des enseignes de commerce, etc.
Ce tong-tong des Pastéfiens sur le contribuable sénégalais pose un certain nombre de questions. Qui sont les 1875 victimes dont parle le ministre des Finances Cheikh Diba ? Comment ont-elles été identifiées ? Comment cette indemnisation peut-elle se faire sans que les faits ne fassent l’objet d’un jugement ? Qui doit être indemnisé ? Pour quelle responsabilité ? Qui décide de qui est victime et à quel niveau? Comment fixe-t-on les montants?
L’Etat ne doit indemniser que si sa responsabilité est engagée. Or, peut-on reprocher à l’Etat d’avoir mis hors d’état de nuire des bandes organisées dont le seul dessein était de détruire ce pays ?
Normalement, il appartient à la Justice d’effectuer d’abord son travail et ensuite de fixer les indemnités, si seulement c’est prouvé que c’est l’Etat qui a causé le tort. Et dans tout État sérieux, il faudrait impérativement situer les responsabilités de toutes les personnes impliquées (ceux qui ont appelé au «mortal kombat», ceux qui ont répondu à cet appel et ceux qui ont défendu la République) et non tenter de réécrire une histoire des vainqueurs. Agir autrement, ne serait qu’une indemnisation sélective dont le but serait, tout simplement, de fidéliser et de satisfaire un certain électorat. En d’autres termes, cet argent est voté pour démobiliser des combattants du “Projet” au frais du contribuable sénégalais.
L’immoralité des Homo-pastefensis est sans limite
Finalement, c’est bon d’être un pillard. La majeure partie de ces individus arrêtés ont été interpellés par les gendarmes et les policiers dans des scènes de pillage, de saccage, sans parler de ceux qui se sont attaqués au Brt, au Ter et à l’université. Non seulement, ils ne purgent pas de peine à cause d’une loi d’amnistie mais au contraire, on leur offre de l’argent. En somme, on les paye pour une mission insurrectionnelle.
Et les Forces de l’ordre blessées ? Et ceux dont les magasins ont été pillés et les voitures caillassées et brûlées ? Que dire des Sénégalais dont les maisons ont été attaquées par le seul fait qu’ils appartenaient au camp politique opposé à Pastef ? Ceux qui ont pillé ce pays peuvent-ils raisonnablement profiter de la loi d’amnistie et en même temps être indemnisés ?
Indemniser de soi-disant victimes est la seule chose que ce gouvernement sait faire avec diligence et promptitude ! Pendant ce temps, les populations du nord, victimes de graves inondations, n’ont pas reçu de nos gouvernants la même célérité dans la prise en charge de leurs cas. Pendant ce temps, le gouvernement est resté sourd et presque inefficace face aux inondations à Touba. Pendant ce temps, les prix des denrées alimentaires continuent de flamber sans qu’une nouvelle politique de subvention soit envisagée pour soulager les populations.
Ce qu’on peut tirer de cette indemnisation aux allures de tong-tong, c’est que ces gens avaient un contrat avec le Pastef ! On est à l’opposé du Jub, Jubal et Jubanti et on insulte les Fds. On a mis au pouvoir des gens qui ne savent pas ce qu’est l’Etat. L’immoralité des Homo pastefensis est sans limite malheureusement.
En procédant de façon si cavalière, on donne un verdict alors qu’il n’y a pas encore de procès. Le verdict est simple : les victimes ne sont pas des coupables, les criminels sont à chercher ailleurs ! Or qu’est-ce qui m’empêche de penser que parmi les victimes il y en a qui ont tué ou détruit les biens d’autrui ? C’est une question de bon sens. S’il y a des victimes, il y a forcément des criminels. Donc, des auteurs de ces crimes : où sont-ils ?
Par Bachir Fofana
Sur la Lfr donc, nous voici dans un exercice qui traduit quelque part le rapport des nouveaux tenants du pouvoir avec nos lois, surtout depuis l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Une Assemblée nationale installée en toute illégalité par rapport à la violation du Règlement intérieur sur le poste de 8e Vice-président, et par rapport à l’application de la parité, et qui fait une mauvaise interprétation de l’article 61 de la Constitution pour radier illégalement Barthélemy Dias. Etant donné que le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent sur les deux saisines, espérons que la Cour suprême ne va pas non plus faire de même et ainsi déclarer le Parlement dans une zone de non-droit.
Loi de régularisation plutôt que rectificative
Ainsi, dans le sillage des violations des lois, au lieu d’avoir une Loi de finances rectificative, le gouvernement sert au Parlement une loi de finances de …régularisation des dépenses engagées au cours de l’année. L’orthodoxie de la gestion des Finances publiques recommande une Lfr en cours d’année pour ajuster le budget en fonction des nouvelles dépenses, de la prise en compte de nouvelles recettes ou de réajuster en fonction de moins-values de recettes. Il fallait d’abord voter la loi avant de consommer les crédits, mais le gouvernement a fait le contraire : dépenser d’abord, puis attendre la fin de l’année pour passer à l’Assemblée entériner ses dépenses déjà exécutées. Que ce serait-il passé si l’Assemblée avait refusé d’entériner les 20 milliards déjà consommés lors des élections législatives anticipées ?
Cette loi de régularisation a été faite dans une démarche de «resserrement des recettes», d’après le document produit par le ministère des Finances. En effet, une moins-value de 840 milliards a été enregistrée malgré le terrorisme et l’inquisition fiscale que les nouvelles autorités ont exercés sur des pans entiers du secteur privé. Au lieu d’ajuster les dépenses, le duo Diomaye-Sonko a préféré augmenter les dépenses de fonctionnement et de prestige, tout en diminuant les dépenses d’investissement ; ce qui a eu le mérite de bloquer bon nombre de chantiers sur toute l’étendue du territoire. En effet, il a été constaté un accroissement des dépenses de fonctionnement qui passent de 1676 milliards à 1571 milliards dans la Lfi. D’où un déficit budgétaire de plus de 1500 milliards (contre 800 milliards), qui va fortement engendrer une augmentation de la dette publique. Ainsi, ce pouvoir serre la ceinture au Peuple pendant qu’il se donne tous les droits pour son confort. Un de mes amis, fort caustique, dira : «Sa dépense matul, nga yokk sa ñjël ak ñuluk bi.» Le Sénégal est ce pays en ruines où les dépenses de prestige croissent et celles d’investissement chutent… drôle non ?!
Alioune Ndao, la première grande déception
Cette Lfr consacre également 5 milliards de francs Cfa pour, dit-on, indemniser les «prisonniers politiques». C’est le député Alioune Ndao, la première déception de cette 15e Législature qui s’indigne de ce montant accordé à ceux qui ont saccagé et vandalisé ce pays. Il fustige la réduction du budget initialement prévue pour cette indemnisation. «Sur quelle base aussi le ministère de l’Intérieur a-t-il décidé de faire passer l’enveloppe de 8 milliards à 5 milliards de francs Cfa ?».
Pis, l’ancien Procureur de la Crei évoque les complaintes des ex-détenus qui «affirment que le montant reçu par chacun d’eux s’élève à seulement 400 000 francs Cfa. Ils ont le sentiment d’avoir été abandonnés par l’État. Et pour lui ce n’est pas bien du tout. Ce que je dis, je le connais : mon propre fils a été emprisonné. Il s’appelle Lamine Ndao», a-t-il ajouté. Et de renchérir : «Beaucoup sont morts, blessés, emprisonnés pour le Projet». Quand je pense que des gens ont organisé une guérilla urbaine, préparé des herses pour empêcher le déploiement des forces de sécurité, détruit des enseignes de commerce, pillé des banques, attaqué des maisons d’honnêtes citoyens qui n’ont eu comme tort que de ne pas partager leur démarche politique, … c’est révoltant de voir un ancien procureur théoriser qu’on doive les indemniser et se désoler de la modicité de la somme.
C’est clair maintenant, il y’a aucun doute sur les destinataires des 5 milliards promis par le Chef de l’Etat en avril dernier pour indemniser les victimes des tensions politiques entre mars 2021 et mars 2024. Il s’agit des militants de Pastef, dont la liste des bénéficiaires est déjà arrêtée et connue, et il ne reste qu’à la rendre officielle. En effet, cette récompense pour des militants qui ont saccagé, brûlé, pillé les biens d’autrui et de l’Etat est des plus immorales qui soit. Des vandales ont attaqué des Forces de défense et de sécurité (Fds) pour défendre quelqu’un qui était allé prendre du plaisir dans un sordide lieu qu’on a voulu présenter à l’opinion comme un lieu de soins thérapeutiques. Et on va prendre de l’argent public pour les récompenser pour services rendus. C’est ahurissant et choquant !
Plus choquant quand c’est un ancien Magistrat, ancien Procureur qui défend cela. Cela ressemble bien à une prime de démobilisation des combattants de Pastef qui ont cherché à déstabiliser ce pays. C’est vraiment promouvoir le banditisme et la délinquance. Et de surcroît, avec l’argent du contribuable. Prendre 5 milliards de l’argent public pour les remettre à des voyous, c’est encourager l’insurrection dans le pays.
L’Etat ne doit indemniser que si sa responsabilité est engagée
Le Sénégal est le seul pays au monde où des émeutiers qui ont saccagé, détruit, brûlé et tué sont indemnisés pour service rendu à des délinquants politiques associés à des forces occultes d’ici et d’ailleurs. Ce Tong-Tong pour des militants de Pastef reste le summum de l’indignité. En effet, les appels à l’insurrection, la promotion de la violence gratuite, la destruction de biens publics et privés, ont été l’œuvre des ennemis de la République dont le dessein inavoué consistait à détruire un Etat construit, depuis plus d’un demi-siècle. Des individus organisés ont pu détruire des universités, attaquer des casernes de Gendarmerie, brûler des bus, incendier des domiciles, attaquer des centrales électriques, des gares du Ter, des arrêts du Brt, des constructions, des enseignes de commerce, etc.
Ce tong-tong des Pastéfiens sur le contribuable sénégalais pose un certain nombre de questions. Qui sont les 1875 victimes dont parle le ministre des Finances Cheikh Diba ? Comment ont-elles été identifiées ? Comment cette indemnisation peut-elle se faire sans que les faits ne fassent l’objet d’un jugement ? Qui doit être indemnisé ? Pour quelle responsabilité ? Qui décide de qui est victime et à quel niveau? Comment fixe-t-on les montants?
L’Etat ne doit indemniser que si sa responsabilité est engagée. Or, peut-on reprocher à l’Etat d’avoir mis hors d’état de nuire des bandes organisées dont le seul dessein était de détruire ce pays ?
Normalement, il appartient à la Justice d’effectuer d’abord son travail et ensuite de fixer les indemnités, si seulement c’est prouvé que c’est l’Etat qui a causé le tort. Et dans tout État sérieux, il faudrait impérativement situer les responsabilités de toutes les personnes impliquées (ceux qui ont appelé au «mortal kombat», ceux qui ont répondu à cet appel et ceux qui ont défendu la République) et non tenter de réécrire une histoire des vainqueurs. Agir autrement, ne serait qu’une indemnisation sélective dont le but serait, tout simplement, de fidéliser et de satisfaire un certain électorat. En d’autres termes, cet argent est voté pour démobiliser des combattants du “Projet” au frais du contribuable sénégalais.
L’immoralité des Homo-pastefensis est sans limite
Finalement, c’est bon d’être un pillard. La majeure partie de ces individus arrêtés ont été interpellés par les gendarmes et les policiers dans des scènes de pillage, de saccage, sans parler de ceux qui se sont attaqués au Brt, au Ter et à l’université. Non seulement, ils ne purgent pas de peine à cause d’une loi d’amnistie mais au contraire, on leur offre de l’argent. En somme, on les paye pour une mission insurrectionnelle.
Et les Forces de l’ordre blessées ? Et ceux dont les magasins ont été pillés et les voitures caillassées et brûlées ? Que dire des Sénégalais dont les maisons ont été attaquées par le seul fait qu’ils appartenaient au camp politique opposé à Pastef ? Ceux qui ont pillé ce pays peuvent-ils raisonnablement profiter de la loi d’amnistie et en même temps être indemnisés ?
Indemniser de soi-disant victimes est la seule chose que ce gouvernement sait faire avec diligence et promptitude ! Pendant ce temps, les populations du nord, victimes de graves inondations, n’ont pas reçu de nos gouvernants la même célérité dans la prise en charge de leurs cas. Pendant ce temps, le gouvernement est resté sourd et presque inefficace face aux inondations à Touba. Pendant ce temps, les prix des denrées alimentaires continuent de flamber sans qu’une nouvelle politique de subvention soit envisagée pour soulager les populations.
Ce qu’on peut tirer de cette indemnisation aux allures de tong-tong, c’est que ces gens avaient un contrat avec le Pastef ! On est à l’opposé du Jub, Jubal et Jubanti et on insulte les Fds. On a mis au pouvoir des gens qui ne savent pas ce qu’est l’Etat. L’immoralité des Homo pastefensis est sans limite malheureusement.
En procédant de façon si cavalière, on donne un verdict alors qu’il n’y a pas encore de procès. Le verdict est simple : les victimes ne sont pas des coupables, les criminels sont à chercher ailleurs ! Or qu’est-ce qui m’empêche de penser que parmi les victimes il y en a qui ont tué ou détruit les biens d’autrui ? C’est une question de bon sens. S’il y a des victimes, il y a forcément des criminels. Donc, des auteurs de ces crimes : où sont-ils ?
Par Bachir Fofana