Le premier constat à faire c’est que l’affaire Segura a été « gonflée », démesurément évoquée et traitée, trop souvent, dans une totale ignorance des faits et des enjeux.
Le Président Abdoulaye Wade, n’a pas, lui non plus, mis à l’aise, ceux qui voulaient ou pouvaient l’aider, comme son très compétent Ministre et Porte Parole du Gouvernement, Monsieur Moustapha Guirassy. Sa propension à vouloir tout gérer, lui-même, ont été, à n’en pas douter, des facteurs dramatisants, gênants et troublants. Il aurait pu ne rien dire et se refuser à tout commentaire personnel.
Après tout, et c’est le second constant, le FMI n’est pas une œuvre de bienfaisance, sa présence, et celle de toutes les autres institutions de Brettons Wood, dans notre économie, n’a d’autres objectifs que de garantir la suprématie de l’ordre économique actuel dans le monde au profit, exclusif, du monde occidental. Ses fonctionnaires sont grassement payés grâce aux bénéfices tirés des services de la dette. Le Sénégal et son peuple ont payé le prix fort, durant les années de feu des ajustements dits structurels inefficaces et inhumains. Pourquoi le Président de notre pays devrait-il avoir à rendre compte, personnellement, à une telle institution qui se refugie, depuis sa création, derrière des théories économiques scientifiquement contestables, moralement insoutenables et d’une totale inefficacité pour les économies « assistées ». De ce point de vue, même si l’acte qui a consisté à gratifier Monsieur Alex Segura d’une forte enveloppe, est condamnable, le président n’avait pas à rendre compte, à s’expliquer devant une quelconque autorité du FMI. Il aurait pu exiger, et obtenir, que cette affaire soit traitée avec « discrétion » et le Ministre des finances aurait pu être chargé, oralement, de dire au Directeur du FMI, que l’acte n’avait pas un caractère malveillant. Le FMI n’a pas intérêt à opposer au Sénégal, dans ses relations avec nous, des arguments « moraux », toute sa pratique étant fondée sur l’absence de morale et d’humanité.
Il y a, en effet, et c’est le troisième constat, une confusion dans la tête de beaucoup de nos compatriotes, car lorsque le FMI parle de bonne gouvernance, il ne s’agit nullement d’une utilisation judicieuse des finances publiques au bénéfice des populations locales, mais il s’agit pour ces gens de leur garantir que nos états peuvent leur rembourser les prêts aux taux usuriers et aux coûts déraisonnables qu’ils consentent à nos économies. C’est pourquoi, quelque soit les actes répréhensibles et antinationales que nos gouvernants peuvent poser, tant qu’ils seront en mesure de rembourser les prêts, de garantir que les entreprises occidentales fassent des affaires, en toute sécurité sur nos sols, le FMI et compagnie ne bougeront pas le plus petit doigt. Le FMI n’est pas une institution alliée des peuples opprimés et démunies mais bien un repaire de pseudos experts, au service exclusif des multinationales et des anciens colonisateurs dont nous ne savons pas encore, hélas, nous passer, mais qu’il ne faut jamais considéré, un seul instant, comme des creusets de vertus ou comme des alliés bienveillants.
Or la classe politique, principalement l’opposition, a, à mon avis commis une faute, et continue d’en commettre, en faisant de l’affaire Segura un cheval de bataille contre le Président Abdoulaye Wade, c’est ignorer ou faire semblant d’ignorer les règles et les coutumes dans nos relations avec les fonctionnaires du FMI et des institutions de Brettons Wood : tout est fondé sur la qualité des liens que l’on a avec les hommes et les femmes qui travaillent pour ces institutions. Que vous leur offrez une mallette d’argent ou une statuette africaine, que vous les traitez comme des princes ou comme de « vrais experts », si vous ne pouvez pas créer et nourrir des liens personnels avec eux, vous risquez de perdre du temps dans des négociations interminables, de voir des investissements essentiels et urgents sans financements et la colère des populations vous emporter ou vous obliger à prendre des décisions difficiles ou à opérer des choix déchirants.
Feu Iba Ndiaye Diadji, ancien Secrétaire général du SUDES, m’a dit un jour : « si je sens que je vais, en tant que défenseur des intérêts des plus faibles, dans le même sens que l’adversaire de classe, je m’arrête et je réfléchis avant de poser le prochain jalon de ma lutte ». Cette sagesse ne m’a jamais quitté et je crois aujourd’hui que toute action qui tend à fragiliser nos gouvernants devant des institutions qui ne cherchent que des moyens de pression pour leur faire accepter des conditionnalités aux conséquences dramatiques pour nos peuples relèvent d’une irresponsabilité inacceptable. Les financements que le Président Abdoulaye wade va rechercher et obtenir, auprès de ces institutions internationales n’iront pas dans sa poche, ils serviront à finir l’autoroute à péage, à refaire les routes dans les villes ou dans les campagnes et à construire de nouvelles classes pour nos enfants ou de nouveaux centres de santé. Ce sont là des actions qui ne peuvent pas attendre l’arrivée d’une nouvelle équipe aux affaires. Pensons-y.
En outre, et c’est le quatrième et dernier constat, cela ne sert à rien, pour combattre le régime libéral, de diaboliser son chef à outrance. Il ne faut pas, quand on a la prétention de vouloir être aux affaires, un jour prochain, faire feu de tout bois, dans le seul souci de faire « tomber » ceux qui sont là. Vous ne pouvez pas diaboliser des actes que demain vous aurez à renouveler ou à accepter.
Par, ailleurs, en démocratie pour prendre le pouvoir, ce sont les électeurs qu’il faut avoir à cœur de conquérir. Or, l’une des manières de faire cette conquête est totalement improductive : agir pour « ôter » l’adversaire du cœur des électeurs en le faisant paraître comme le mal absolu. Car même si on réussit à réaliser cet objectif, vous n’irez pas loin avec ça, une fois le pouvoir conquis; vous aurez tellement concentré vos forces et vos moyens à cette tâche que vous avez oublié de penser à l’essentiel, à savoir comment résoudre les problèmes qui se posent à nos sociétés en temps réel tout en préservant l’avenir ?
L’exercice du pouvoir est synonyme de prise de risques et de prise de décisions contestables mais pour que cela ait un sens il ne faut jamais s’éloigner de la lucidité et succomber au populisme. C’est pourquoi, j’estime que pour la classe politique, notamment l’opposition, l’affaire Segura doit être un non événement dont il faut, très vite, oublier la survenue.
Le FMI ne pourra prendre aucune décision efficace contre le Président Abdoulaye Wade pour le « punir » d’avoir donné un cadeau suspect à un de ses agents. Toute décision punitive venant de cette institution ne se fera qu’au détriment de notre peuple. Ce faisant, les faibles énergies que nous avons doivent être investies dans des directions plus proches des préoccupations des masses populaires. Toute agitation politicienne, durable, autour de l’affaire Segura, tend à affaiblir nos fonctionnaires dans les futures négociations avec les bailleurs de fonds et constitue une démagogie dangereuse et irresponsable.
L’intérêt national commande un autre comportement et plus de civisme. Nous avons le devoir, même si nous n’aimons pas nos dirigeants, de les protéger dans des situations où les enjeux dépassent des individus et concernent la nation dans toute son intégralité. Les mots doivent avoir un sens, les engagements pour des causes doivent avoir des finalités soucieuses d’un avenir meilleur pour notre peuple.
Et si nous sommes tant incapables de comprendre que malgré la laideur de certains de leurs actes, les gouvernants actuels font partis de nous, qu’ils aiment ce pays, autant que nous pouvons l’aimer, que nous pouvons les combattre et travailler à leur perte électorale, sans jamais les détester, sans jamais compromettre les intérêts nationaux, alors à quoi bon vouloir nous mettre à leur place ?. Car, après tout, qu’aurons-nous de plus qu’eux? Quelle alternative allons-nous proposer à notre peuple ? La négation permanente des actes du gouvernement actuel ? La violence verbale contre les tenants du pouvoir actuel?
Et si nous essayons autre chose que le dénigrement ? Et si nous acceptons que les problèmes qui se posent à notre peuple exigent plus de rigueur, de civisme et de lucidité de notre part?
Et si nous pouvions faire bloc, en toute circonstance, face aux bailleurs de fonds excroissances des politiques coloniales, néocoloniales et impérialistes ? Et si nous commencions à réfléchir, chacun ou chacune, au sens et à la signification de ce que nous disons, faisons ou ne faisons pas pour notre peuple et non plus seulement à nous contenter de dénonciation ?
Mais sommes-nous prêts à être autre chose que des moutons de panurge ? Que des instruments de puissances maléfiques et déshumanisées ? Que des apatrides qui ne parlent et n’agissent sans aucun souci des conséquences de leurs prises de position ou de leurs actes sur le peuple qui les a pourtant nourris et protégés ?
Que nous soyons journalistes, enseignants, élèves, étudiants, opposants, tenants du pouvoir, fonctionnaires ; que nous soyons des paysans, des éleveurs, des pêcheurs, des artisans ou des émigrés, ces questionnements nous interpellent tous.
Il s’agit, pour chacun de nous de savoir prendre des risques pour le pays, de refuser de cautionner des actes qui compromettent l’avenir de notre peuple ou de nous engager dans des luttes sans autres issues que celles de la défaite collective.
C’est pour toutes ces raisons que l’affaire Segura ne mérite pas, de mon point de vue, une mobilisation populaire et ne doit pas continuer à faire l’objet de discussions ou de discours démagogiques. Après tout, c’est au FMI de gérer ses agents, de veiller à leur probité et à leur loyauté envers leur employeur. Car, toute faille venant d’eux sera exploité, comme une opportunité, par leurs interlocuteurs, que ce soit le Président Abdoulaye Wade ou demain Moustapha Niasse. C’est la logique du monde libéral dont le FMI est l’un des plus grands chantres. Franchement, il n’y a pas de quoi fouetter un chat !
Tamba Danfakha
tntprodakar.over-blog.net
talantamba@yahoo.fr
Le Président Abdoulaye Wade, n’a pas, lui non plus, mis à l’aise, ceux qui voulaient ou pouvaient l’aider, comme son très compétent Ministre et Porte Parole du Gouvernement, Monsieur Moustapha Guirassy. Sa propension à vouloir tout gérer, lui-même, ont été, à n’en pas douter, des facteurs dramatisants, gênants et troublants. Il aurait pu ne rien dire et se refuser à tout commentaire personnel.
Après tout, et c’est le second constant, le FMI n’est pas une œuvre de bienfaisance, sa présence, et celle de toutes les autres institutions de Brettons Wood, dans notre économie, n’a d’autres objectifs que de garantir la suprématie de l’ordre économique actuel dans le monde au profit, exclusif, du monde occidental. Ses fonctionnaires sont grassement payés grâce aux bénéfices tirés des services de la dette. Le Sénégal et son peuple ont payé le prix fort, durant les années de feu des ajustements dits structurels inefficaces et inhumains. Pourquoi le Président de notre pays devrait-il avoir à rendre compte, personnellement, à une telle institution qui se refugie, depuis sa création, derrière des théories économiques scientifiquement contestables, moralement insoutenables et d’une totale inefficacité pour les économies « assistées ». De ce point de vue, même si l’acte qui a consisté à gratifier Monsieur Alex Segura d’une forte enveloppe, est condamnable, le président n’avait pas à rendre compte, à s’expliquer devant une quelconque autorité du FMI. Il aurait pu exiger, et obtenir, que cette affaire soit traitée avec « discrétion » et le Ministre des finances aurait pu être chargé, oralement, de dire au Directeur du FMI, que l’acte n’avait pas un caractère malveillant. Le FMI n’a pas intérêt à opposer au Sénégal, dans ses relations avec nous, des arguments « moraux », toute sa pratique étant fondée sur l’absence de morale et d’humanité.
Il y a, en effet, et c’est le troisième constat, une confusion dans la tête de beaucoup de nos compatriotes, car lorsque le FMI parle de bonne gouvernance, il ne s’agit nullement d’une utilisation judicieuse des finances publiques au bénéfice des populations locales, mais il s’agit pour ces gens de leur garantir que nos états peuvent leur rembourser les prêts aux taux usuriers et aux coûts déraisonnables qu’ils consentent à nos économies. C’est pourquoi, quelque soit les actes répréhensibles et antinationales que nos gouvernants peuvent poser, tant qu’ils seront en mesure de rembourser les prêts, de garantir que les entreprises occidentales fassent des affaires, en toute sécurité sur nos sols, le FMI et compagnie ne bougeront pas le plus petit doigt. Le FMI n’est pas une institution alliée des peuples opprimés et démunies mais bien un repaire de pseudos experts, au service exclusif des multinationales et des anciens colonisateurs dont nous ne savons pas encore, hélas, nous passer, mais qu’il ne faut jamais considéré, un seul instant, comme des creusets de vertus ou comme des alliés bienveillants.
Or la classe politique, principalement l’opposition, a, à mon avis commis une faute, et continue d’en commettre, en faisant de l’affaire Segura un cheval de bataille contre le Président Abdoulaye Wade, c’est ignorer ou faire semblant d’ignorer les règles et les coutumes dans nos relations avec les fonctionnaires du FMI et des institutions de Brettons Wood : tout est fondé sur la qualité des liens que l’on a avec les hommes et les femmes qui travaillent pour ces institutions. Que vous leur offrez une mallette d’argent ou une statuette africaine, que vous les traitez comme des princes ou comme de « vrais experts », si vous ne pouvez pas créer et nourrir des liens personnels avec eux, vous risquez de perdre du temps dans des négociations interminables, de voir des investissements essentiels et urgents sans financements et la colère des populations vous emporter ou vous obliger à prendre des décisions difficiles ou à opérer des choix déchirants.
Feu Iba Ndiaye Diadji, ancien Secrétaire général du SUDES, m’a dit un jour : « si je sens que je vais, en tant que défenseur des intérêts des plus faibles, dans le même sens que l’adversaire de classe, je m’arrête et je réfléchis avant de poser le prochain jalon de ma lutte ». Cette sagesse ne m’a jamais quitté et je crois aujourd’hui que toute action qui tend à fragiliser nos gouvernants devant des institutions qui ne cherchent que des moyens de pression pour leur faire accepter des conditionnalités aux conséquences dramatiques pour nos peuples relèvent d’une irresponsabilité inacceptable. Les financements que le Président Abdoulaye wade va rechercher et obtenir, auprès de ces institutions internationales n’iront pas dans sa poche, ils serviront à finir l’autoroute à péage, à refaire les routes dans les villes ou dans les campagnes et à construire de nouvelles classes pour nos enfants ou de nouveaux centres de santé. Ce sont là des actions qui ne peuvent pas attendre l’arrivée d’une nouvelle équipe aux affaires. Pensons-y.
En outre, et c’est le quatrième et dernier constat, cela ne sert à rien, pour combattre le régime libéral, de diaboliser son chef à outrance. Il ne faut pas, quand on a la prétention de vouloir être aux affaires, un jour prochain, faire feu de tout bois, dans le seul souci de faire « tomber » ceux qui sont là. Vous ne pouvez pas diaboliser des actes que demain vous aurez à renouveler ou à accepter.
Par, ailleurs, en démocratie pour prendre le pouvoir, ce sont les électeurs qu’il faut avoir à cœur de conquérir. Or, l’une des manières de faire cette conquête est totalement improductive : agir pour « ôter » l’adversaire du cœur des électeurs en le faisant paraître comme le mal absolu. Car même si on réussit à réaliser cet objectif, vous n’irez pas loin avec ça, une fois le pouvoir conquis; vous aurez tellement concentré vos forces et vos moyens à cette tâche que vous avez oublié de penser à l’essentiel, à savoir comment résoudre les problèmes qui se posent à nos sociétés en temps réel tout en préservant l’avenir ?
L’exercice du pouvoir est synonyme de prise de risques et de prise de décisions contestables mais pour que cela ait un sens il ne faut jamais s’éloigner de la lucidité et succomber au populisme. C’est pourquoi, j’estime que pour la classe politique, notamment l’opposition, l’affaire Segura doit être un non événement dont il faut, très vite, oublier la survenue.
Le FMI ne pourra prendre aucune décision efficace contre le Président Abdoulaye Wade pour le « punir » d’avoir donné un cadeau suspect à un de ses agents. Toute décision punitive venant de cette institution ne se fera qu’au détriment de notre peuple. Ce faisant, les faibles énergies que nous avons doivent être investies dans des directions plus proches des préoccupations des masses populaires. Toute agitation politicienne, durable, autour de l’affaire Segura, tend à affaiblir nos fonctionnaires dans les futures négociations avec les bailleurs de fonds et constitue une démagogie dangereuse et irresponsable.
L’intérêt national commande un autre comportement et plus de civisme. Nous avons le devoir, même si nous n’aimons pas nos dirigeants, de les protéger dans des situations où les enjeux dépassent des individus et concernent la nation dans toute son intégralité. Les mots doivent avoir un sens, les engagements pour des causes doivent avoir des finalités soucieuses d’un avenir meilleur pour notre peuple.
Et si nous sommes tant incapables de comprendre que malgré la laideur de certains de leurs actes, les gouvernants actuels font partis de nous, qu’ils aiment ce pays, autant que nous pouvons l’aimer, que nous pouvons les combattre et travailler à leur perte électorale, sans jamais les détester, sans jamais compromettre les intérêts nationaux, alors à quoi bon vouloir nous mettre à leur place ?. Car, après tout, qu’aurons-nous de plus qu’eux? Quelle alternative allons-nous proposer à notre peuple ? La négation permanente des actes du gouvernement actuel ? La violence verbale contre les tenants du pouvoir actuel?
Et si nous essayons autre chose que le dénigrement ? Et si nous acceptons que les problèmes qui se posent à notre peuple exigent plus de rigueur, de civisme et de lucidité de notre part?
Et si nous pouvions faire bloc, en toute circonstance, face aux bailleurs de fonds excroissances des politiques coloniales, néocoloniales et impérialistes ? Et si nous commencions à réfléchir, chacun ou chacune, au sens et à la signification de ce que nous disons, faisons ou ne faisons pas pour notre peuple et non plus seulement à nous contenter de dénonciation ?
Mais sommes-nous prêts à être autre chose que des moutons de panurge ? Que des instruments de puissances maléfiques et déshumanisées ? Que des apatrides qui ne parlent et n’agissent sans aucun souci des conséquences de leurs prises de position ou de leurs actes sur le peuple qui les a pourtant nourris et protégés ?
Que nous soyons journalistes, enseignants, élèves, étudiants, opposants, tenants du pouvoir, fonctionnaires ; que nous soyons des paysans, des éleveurs, des pêcheurs, des artisans ou des émigrés, ces questionnements nous interpellent tous.
Il s’agit, pour chacun de nous de savoir prendre des risques pour le pays, de refuser de cautionner des actes qui compromettent l’avenir de notre peuple ou de nous engager dans des luttes sans autres issues que celles de la défaite collective.
C’est pour toutes ces raisons que l’affaire Segura ne mérite pas, de mon point de vue, une mobilisation populaire et ne doit pas continuer à faire l’objet de discussions ou de discours démagogiques. Après tout, c’est au FMI de gérer ses agents, de veiller à leur probité et à leur loyauté envers leur employeur. Car, toute faille venant d’eux sera exploité, comme une opportunité, par leurs interlocuteurs, que ce soit le Président Abdoulaye Wade ou demain Moustapha Niasse. C’est la logique du monde libéral dont le FMI est l’un des plus grands chantres. Franchement, il n’y a pas de quoi fouetter un chat !
Tamba Danfakha
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