Le parti politique est une association d’hommes et de femmes qui partagent un idéal politique commun ou qui ont des intérêts politiques communs et qui se donnent les moyens politiques légalement constitués, pour conquérir le pouvoir politique.
En instaurant le multipartisme intégral sans mesures d’accompagnement à son arrivée au pouvoir en 1981, l’ancien président de la République du Sénégal M. Abdou Diouf a créé les conditions de l’existence de plus de deux cent soixante-douze partis politiques dont le management lors des élections (Présidentielle, Législatives et Municipales), constitue un véritable casse-tête pour l’Etat.
La pensée unique autrement dit l’absence de pensée plurielle au sein des partis politiques est une problématique regrettable, due à l’absence de débats démocratiques aux conséquences multiples : héritage politique légitime confisqué, manipulation de la constitution ou son utilisation à des fins de dévolution monarchique : RDC, Togo, Gabon et Cote d’Ivoire. Ce mode de fonctionnement des partis politiques en Afrique, est dicté par la façon dont les partis politiques sont créés et la manière dont ils fonctionnent après leur création.
La sanction des courants de pensée au sein des partis politiques est un goulot d’étranglement de l’expression démocratique, qui finit toujours par pourrir la vie des partis par la création de groupes ou de groupuscules sur la base d’une commune vision politique ou de frustrations subies ensemble qui, au finish, décident de sortir des rangs pour devenir des adversaires politiques redoutables.
Le congrès sans débats de 1996, qui a été à la fois signe et facteur affaiblissant du parti socialiste, a conduit celui-ci à la perte du pouvoir en 2000. L’ancien président de la République, M. Abdou Diouf a appliqué la même méthode que celle que feu Président Léopold Sédar Senghor lui avait appliquée, en lui donnant le pouvoir à travers l’article 35 de la Constitution de l’époque.
L’ancien président de la République M. Léopold Sédar Senghor avait préparé l’ancien Président M. Abdou DIOUF à gouverner mais il a "oublié" de le préparer politiquement, à prendre légitimement la direction du Parti socialiste. L’ancien Président M. Abdou Diouf n’avait aucune base politique. Ce qui rendait difficile son acceptation, politiquement parlant. Il a été parachuté devant des mastodontes de la politique que sont Moustapha Niass et feu Djibo Leity Ka. La displine de parti, synonyme de pensée unique, n’a pas réussi à les empêcher de sortir des rangs.
Héritant du pouvoir de l’ancien Président feu Léopold Sédar Senghor, l’ancien président de la République M. Abdou Diouf a donné le Parti socialiste à son tour, à M. Ousmane Tanor Dieng lors de ce fameux congrès sans débats de 1996. Malheureusement, l’ancien président de la République M. Abdou Diouf a donné le Parti socialiste reçu en héritage, de la pire des manières à M. Ousmane Tanor Dieng, actuel Secrétaire général dudit parti. Battu à la présidentielle de 2000 par l’ancien Président, Me Abdoulaye Wade, M. Abdou Diouf a quitté le pouvoir, la tête haute. Il a eu beaucoup de mérite. Il faut le lui reconnaitre.
Lui, M. Abdou Diouf, ancien président de la République, n’était pas un homme politique comme celui à qui il a donné le Parti socialiste (PS) sur un plateau d’argent, M. Ousmane Tanor Dieng. Ils ont eu en commun, le fait de bénéficier d’un appareil politique par la simple volonté d’un individu ,au détriment de la démocratie. C’est la même chose qui s’est déroulée au niveau du Parti démocratique Sénégalais (PDS). L’ancien Président Me Abdoulaye Wade, en échouant de transmettre le pouvoir politique à son fils M. Karim Wade, a réussi à lui donner un appareil politique : le Parti démocratique Sénégalais (PDS).
Dans le même ordre d’idées, M. Cheikh Bamba Ndièye, militant certes du FSD /BJ, le parti politique de son défunt père, a hérité de celui-ci son parti c’est-à-dire un appareil politique. Que la terre lui soit légère et que Dieu l’accueille dans son paradis céleste.
Par ailleurs, au Gabon, après la mort de l’ancien Président M. Omar Bongo Odimba, son fils M. Ali Bongo Odimba a bénéficié constitutionnellement du pouvoir de son père. En Côte d’Ivoire, M. Henri Konan Bédié a hérité par le biais de la Constitution du pouvoir de feu l’ancien Président M. Houphouët Boigny. Au Togo, à la suite de la mort de l’ancien Président, M. Gnassimbé Eyadéma, son fils, M. Faure Eyadéma a hérité par le truchement de la Constitution, le pouvoir de son père. Enfin, M. Joseph Kabila, suite à la mort brutale de son père, hérite du pouvoir de son père, dans des conditions nébuleuses et se maintient toujours au pouvoir.
Est-ce que tout cela résulte d’un fait du hasard ou d’un calcul politique bien mûri que les populations des pays cités n’ont pas vu venir ? Une chose est certaine. Aucun Président d’une république sous les tropiques africaines ne mettra au hasard ou sur un coup de tête quelqu’un à la tête d’une Assemblée nationale si la constitution de son pays prévoit de le remplacer par celui-ci selon les cas de figure constitutionnellement indiqués.
L’ancien Président M. Abdou Diouf et les Présidents Ali Bongo Odimba du Gabon, Henri Kona Bédié de la Côte d’Ivoire, Faure Eyadema au Togo, Joseph Kabila de la République Démocratique du Congo, ont tous un dénominateur commun. C’est celui d’avoir hérité constitutionnellement du pouvoir et d’un appareil politique dont leur légitimité est contestée.
Au Sénégal, l’histoire du Parti socialiste et celle du Parti démocratique Sénégalais sont révélateurs du manque de démocratie au sein des partis politiques. Dans ce lot de partis politiques, la Ligue Démocratique Sénégalaise (LD/ MPT) fait exception. Le Professeur Abdoulaye Bathily à la tête de ce parti depuis plusieurs décennies, en pédagogue, a donné l’exemple à suivre au sein des partis politiques, en cédant son poste de secrétaire général à quelqu’un d’autre au moment où M. Moustapha Niasse, Secrétaire général de l’AFP et Président de l’Assemblée nationale et M. Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du PS et Président de HCCT, s’accrochent, chacun en ce qui le concerne, à son parti.
Bizarrement, M. Ousmane Tanor Dieng, reste non seulement à la tête du Parti socialiste, avec du mérite et des échecs, mais se permet aujour d’hui d’exclure des militants du parti qui lui a été donné sur un plateau d’argent par l’ancien Président M. Abdou Diouf, en oubliant la leçon de la défaite et de son parti et celui de l’ancien Président Me. Abdoulaye Wade.
A la LD /MPT, M. Mamadou Ndoye, ancien Secrétaire général et compagnie sont menacés d’exclusion du parti pour avoir osé exprimer des idées différentes, en porte-à-faux avec l’orientation actuelle de leur parti. Qu’est-ce qui explique cette intolérance au sein des partis politiques en Afrique ?
Vive le Sénégal ! Vive la république !
Par Baba Gallé Diallo
Spécialiste de communication
Email : babadediana@gmail.com
En instaurant le multipartisme intégral sans mesures d’accompagnement à son arrivée au pouvoir en 1981, l’ancien président de la République du Sénégal M. Abdou Diouf a créé les conditions de l’existence de plus de deux cent soixante-douze partis politiques dont le management lors des élections (Présidentielle, Législatives et Municipales), constitue un véritable casse-tête pour l’Etat.
La pensée unique autrement dit l’absence de pensée plurielle au sein des partis politiques est une problématique regrettable, due à l’absence de débats démocratiques aux conséquences multiples : héritage politique légitime confisqué, manipulation de la constitution ou son utilisation à des fins de dévolution monarchique : RDC, Togo, Gabon et Cote d’Ivoire. Ce mode de fonctionnement des partis politiques en Afrique, est dicté par la façon dont les partis politiques sont créés et la manière dont ils fonctionnent après leur création.
La sanction des courants de pensée au sein des partis politiques est un goulot d’étranglement de l’expression démocratique, qui finit toujours par pourrir la vie des partis par la création de groupes ou de groupuscules sur la base d’une commune vision politique ou de frustrations subies ensemble qui, au finish, décident de sortir des rangs pour devenir des adversaires politiques redoutables.
Le congrès sans débats de 1996, qui a été à la fois signe et facteur affaiblissant du parti socialiste, a conduit celui-ci à la perte du pouvoir en 2000. L’ancien président de la République, M. Abdou Diouf a appliqué la même méthode que celle que feu Président Léopold Sédar Senghor lui avait appliquée, en lui donnant le pouvoir à travers l’article 35 de la Constitution de l’époque.
L’ancien président de la République M. Léopold Sédar Senghor avait préparé l’ancien Président M. Abdou DIOUF à gouverner mais il a "oublié" de le préparer politiquement, à prendre légitimement la direction du Parti socialiste. L’ancien Président M. Abdou Diouf n’avait aucune base politique. Ce qui rendait difficile son acceptation, politiquement parlant. Il a été parachuté devant des mastodontes de la politique que sont Moustapha Niass et feu Djibo Leity Ka. La displine de parti, synonyme de pensée unique, n’a pas réussi à les empêcher de sortir des rangs.
Héritant du pouvoir de l’ancien Président feu Léopold Sédar Senghor, l’ancien président de la République M. Abdou Diouf a donné le Parti socialiste à son tour, à M. Ousmane Tanor Dieng lors de ce fameux congrès sans débats de 1996. Malheureusement, l’ancien président de la République M. Abdou Diouf a donné le Parti socialiste reçu en héritage, de la pire des manières à M. Ousmane Tanor Dieng, actuel Secrétaire général dudit parti. Battu à la présidentielle de 2000 par l’ancien Président, Me Abdoulaye Wade, M. Abdou Diouf a quitté le pouvoir, la tête haute. Il a eu beaucoup de mérite. Il faut le lui reconnaitre.
Lui, M. Abdou Diouf, ancien président de la République, n’était pas un homme politique comme celui à qui il a donné le Parti socialiste (PS) sur un plateau d’argent, M. Ousmane Tanor Dieng. Ils ont eu en commun, le fait de bénéficier d’un appareil politique par la simple volonté d’un individu ,au détriment de la démocratie. C’est la même chose qui s’est déroulée au niveau du Parti démocratique Sénégalais (PDS). L’ancien Président Me Abdoulaye Wade, en échouant de transmettre le pouvoir politique à son fils M. Karim Wade, a réussi à lui donner un appareil politique : le Parti démocratique Sénégalais (PDS).
Dans le même ordre d’idées, M. Cheikh Bamba Ndièye, militant certes du FSD /BJ, le parti politique de son défunt père, a hérité de celui-ci son parti c’est-à-dire un appareil politique. Que la terre lui soit légère et que Dieu l’accueille dans son paradis céleste.
Par ailleurs, au Gabon, après la mort de l’ancien Président M. Omar Bongo Odimba, son fils M. Ali Bongo Odimba a bénéficié constitutionnellement du pouvoir de son père. En Côte d’Ivoire, M. Henri Konan Bédié a hérité par le biais de la Constitution du pouvoir de feu l’ancien Président M. Houphouët Boigny. Au Togo, à la suite de la mort de l’ancien Président, M. Gnassimbé Eyadéma, son fils, M. Faure Eyadéma a hérité par le truchement de la Constitution, le pouvoir de son père. Enfin, M. Joseph Kabila, suite à la mort brutale de son père, hérite du pouvoir de son père, dans des conditions nébuleuses et se maintient toujours au pouvoir.
Est-ce que tout cela résulte d’un fait du hasard ou d’un calcul politique bien mûri que les populations des pays cités n’ont pas vu venir ? Une chose est certaine. Aucun Président d’une république sous les tropiques africaines ne mettra au hasard ou sur un coup de tête quelqu’un à la tête d’une Assemblée nationale si la constitution de son pays prévoit de le remplacer par celui-ci selon les cas de figure constitutionnellement indiqués.
L’ancien Président M. Abdou Diouf et les Présidents Ali Bongo Odimba du Gabon, Henri Kona Bédié de la Côte d’Ivoire, Faure Eyadema au Togo, Joseph Kabila de la République Démocratique du Congo, ont tous un dénominateur commun. C’est celui d’avoir hérité constitutionnellement du pouvoir et d’un appareil politique dont leur légitimité est contestée.
Au Sénégal, l’histoire du Parti socialiste et celle du Parti démocratique Sénégalais sont révélateurs du manque de démocratie au sein des partis politiques. Dans ce lot de partis politiques, la Ligue Démocratique Sénégalaise (LD/ MPT) fait exception. Le Professeur Abdoulaye Bathily à la tête de ce parti depuis plusieurs décennies, en pédagogue, a donné l’exemple à suivre au sein des partis politiques, en cédant son poste de secrétaire général à quelqu’un d’autre au moment où M. Moustapha Niasse, Secrétaire général de l’AFP et Président de l’Assemblée nationale et M. Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du PS et Président de HCCT, s’accrochent, chacun en ce qui le concerne, à son parti.
Bizarrement, M. Ousmane Tanor Dieng, reste non seulement à la tête du Parti socialiste, avec du mérite et des échecs, mais se permet aujour d’hui d’exclure des militants du parti qui lui a été donné sur un plateau d’argent par l’ancien Président M. Abdou Diouf, en oubliant la leçon de la défaite et de son parti et celui de l’ancien Président Me. Abdoulaye Wade.
A la LD /MPT, M. Mamadou Ndoye, ancien Secrétaire général et compagnie sont menacés d’exclusion du parti pour avoir osé exprimer des idées différentes, en porte-à-faux avec l’orientation actuelle de leur parti. Qu’est-ce qui explique cette intolérance au sein des partis politiques en Afrique ?
Vive le Sénégal ! Vive la république !
Par Baba Gallé Diallo
Spécialiste de communication
Email : babadediana@gmail.com