Thiès passe du vert au bleu
Ville carrefour, stratégique de par sa position géographique, cosmopolite de par sa diversité, Thiès a toujours souffert d’un manque criard d’infrastructures polarisantes qui avaient fini d’en faire une lointaine bourgade de Dakar. Fort de ses 310 000 habitants. Thiès, en l’espace de six ans, entre 2002 et 2004, a positivement changé de visage après l’acquisition d’équipements structurants, à la dimension de son statut de métropole moderne. Un atout pour conforter sa place de seconde ville du Sénégal. L’ancien village de Diankhéne, est une cité qui, depuis l’époque coloniale, joua un rôle stratégique dans l’armature urbaine du Sénégal. Capitale des lignes ferroviaires, la ville profita beaucoup de sa position géographique et géopolitique ; elle devint un pôle de développement incontournable sur l’échiquier économique du Sénégal. Jadis bastion socialiste, Thiès connut une kyrielle de maires: Ousmane Ngom, Amadou Wagué, Pape Diop Altiné , Dr Bathily,Pape Alioune NDao,Moustapha NDiaye entre autres. Mais de tous, Ousmane Ngom aura le plus marqué la population thiéssoise. Par son œuvre magnifiée par la majorité de ses mandants, il a pu intensifier l’éclairage public, sortant du coup la ville des ténèbres et sécurisant les populations victimes d’agressions très fréquentes.
L’histoire des chantiers
Quarante ans plus tard, l’alternance politique opérée à la tête de l’Etat en 2000, puis au sein de la mairie, va laisser une empreinte indélébile à la ville avec l’arrivée en 2002 du maire Idrissa Seck, à la tête du collège municipal. Son élection a permis de refaire la ville avec la décision étatique de décentraliser la fête de l’indépendance, en Avril 2004.
Le budget initial estimé à 20 milliards de francs n’étant pas suffisant pour conférer à la ville une nouvelle image, le maire a eu recours au concept de « grappes de convergences » ; ce concept fut développé par la défunte ministre Tiéwo Cissé Doucouré, en charge de la Décentralisation. Cette politique de mise en œuvre consista à opérer auprès des autres ministères un recensement des réalisations à effectuer à Thiès, dans l’exécution normale de leur budget. Il fallut aussi récupérer les financements afin d’exécuter en même temps les dits travaux. Avant même la fin des travaux, une crise éclata au sommet de l’Etat : le Président de la République accusa gravement son allié, l’ ancien premier ministre d’un dépassement budgétaire portant sur 26 milliards , Il lui fut aussi reproché du délit d’atteinte à la sureté de l’Etat dans la mise en œuvre, la réalisation des fameux chantiers de Thiès
Les différentes réalisations dans les travaux de Thiès…
Sur le plan infrastructurel lié à la mobilité au réseau routier, la voie de contournement nord(VCN), l’avenue Caen, le boulevard de Nguinth sont les plus importantes réalisations. Sur le plan sportif, le stade Lat-Dior avec à côté une salle polyvalente fermée et l’Hippodrome de Thiès ont été réfectionnés. Seront repris l’éclairage du stade Maniang Soumaré et le complexe socio-sportif de Médina Fall requalifié. Un espace jeune est construit et déjà en service depuis 2006. Ces infrastructures ont permis l’organisation de compétitions sportives de dimension continentale et mondiale. Pour la jeunesse, des plateaux multifonctionnels sont aménagés dans les quartiers de Médina Fall, Mbour II, Diassap, HLM Thially et Keur Issa. Au plan culturel, à côté de la réhabilitation du musée régional qu’abrite le Fort de Faidherbe, le centre culturel Léopold Sédar Senghor(ex Casino) et la Manufacture Sénégalaise des Arts décoratifs ont été réfectionnés avec à l’appui, un équipement neuf. Réhabilitée et agrandie, la Manufacture des Arts décoratifs, haut lieu de la tapisserie, donne un nouveau souffle au tourisme dans cette ville. En matière d’assainissement et de fourniture d’eau potable, la municipalité fournira des efforts considérables pour procurer la santé et le bien être social aux populations d’’abord par le curage périodique avant et après hivernage des caniveaux et canaux ouverts. Les canaux à ciel ouvert de Bignona, Keur Mame El Hadji, Diakhao ont fermés. Le désensablement ou le remblaiement est effectué en fonction du cadre. Le saupoudrage régulier de la ville a permis de préserver les populations des moustiques. L’établissement de sociétés à la ville a permis de signer des contrats de baux d’une durée de trente ans pour une somme de 4,8 milliards avec la CBAO et la Sonatel. L’hôtel du rail a été refait. Pour renforcer la sécurité dans le périmètre communal, des polices de proximité ont été implantées. Mais c’est surtout l’éclairage public qui fascine plus les visiteurs de la cité du rail. Son opération est évaluée à 19 milliards 980 millions. L’hôtel de ville a été totalement rénové avec une extension des bureaux et la construction d’une nouvelle salle de spectacles.
La maintenance, talon d’Achille de la mairie…
Aujourd’hui, le constat est partagé: la commune peine à entretenir les infrastructures. Par faute de moyens. Certains sites comme la Promenade des thiéssois subissent l’incurie des politiciens et de leurs militants qui y affichent leurs posters ou des graffitis. Beaucoup de candélabres qui jalonnaient les artères principales de la ville sont à terre. Elles sont souvent heurtées par des camionneurs. Pendant l’hivernage, les populations souffrent de l’impraticabilité de certaines routes et de la saleté occasionnée par l’écrasement des dalles des canalisations. Le projet « bois de ville » à l’entrée ouest de la ville fut stoppé dans sa gestation : les plantations asséchées, négligées, poussent difficilement à cause d’un défaut d’entretien. Il en est de même des parterres de fleurs de l’avenue de Caen et du boulevard de Nguinth qui régénèrent anarchiquement.
Ousseynou Massèrigne Guèye
Ville carrefour, stratégique de par sa position géographique, cosmopolite de par sa diversité, Thiès a toujours souffert d’un manque criard d’infrastructures polarisantes qui avaient fini d’en faire une lointaine bourgade de Dakar. Fort de ses 310 000 habitants. Thiès, en l’espace de six ans, entre 2002 et 2004, a positivement changé de visage après l’acquisition d’équipements structurants, à la dimension de son statut de métropole moderne. Un atout pour conforter sa place de seconde ville du Sénégal. L’ancien village de Diankhéne, est une cité qui, depuis l’époque coloniale, joua un rôle stratégique dans l’armature urbaine du Sénégal. Capitale des lignes ferroviaires, la ville profita beaucoup de sa position géographique et géopolitique ; elle devint un pôle de développement incontournable sur l’échiquier économique du Sénégal. Jadis bastion socialiste, Thiès connut une kyrielle de maires: Ousmane Ngom, Amadou Wagué, Pape Diop Altiné , Dr Bathily,Pape Alioune NDao,Moustapha NDiaye entre autres. Mais de tous, Ousmane Ngom aura le plus marqué la population thiéssoise. Par son œuvre magnifiée par la majorité de ses mandants, il a pu intensifier l’éclairage public, sortant du coup la ville des ténèbres et sécurisant les populations victimes d’agressions très fréquentes.
L’histoire des chantiers
Quarante ans plus tard, l’alternance politique opérée à la tête de l’Etat en 2000, puis au sein de la mairie, va laisser une empreinte indélébile à la ville avec l’arrivée en 2002 du maire Idrissa Seck, à la tête du collège municipal. Son élection a permis de refaire la ville avec la décision étatique de décentraliser la fête de l’indépendance, en Avril 2004.
Le budget initial estimé à 20 milliards de francs n’étant pas suffisant pour conférer à la ville une nouvelle image, le maire a eu recours au concept de « grappes de convergences » ; ce concept fut développé par la défunte ministre Tiéwo Cissé Doucouré, en charge de la Décentralisation. Cette politique de mise en œuvre consista à opérer auprès des autres ministères un recensement des réalisations à effectuer à Thiès, dans l’exécution normale de leur budget. Il fallut aussi récupérer les financements afin d’exécuter en même temps les dits travaux. Avant même la fin des travaux, une crise éclata au sommet de l’Etat : le Président de la République accusa gravement son allié, l’ ancien premier ministre d’un dépassement budgétaire portant sur 26 milliards , Il lui fut aussi reproché du délit d’atteinte à la sureté de l’Etat dans la mise en œuvre, la réalisation des fameux chantiers de Thiès
Les différentes réalisations dans les travaux de Thiès…
Sur le plan infrastructurel lié à la mobilité au réseau routier, la voie de contournement nord(VCN), l’avenue Caen, le boulevard de Nguinth sont les plus importantes réalisations. Sur le plan sportif, le stade Lat-Dior avec à côté une salle polyvalente fermée et l’Hippodrome de Thiès ont été réfectionnés. Seront repris l’éclairage du stade Maniang Soumaré et le complexe socio-sportif de Médina Fall requalifié. Un espace jeune est construit et déjà en service depuis 2006. Ces infrastructures ont permis l’organisation de compétitions sportives de dimension continentale et mondiale. Pour la jeunesse, des plateaux multifonctionnels sont aménagés dans les quartiers de Médina Fall, Mbour II, Diassap, HLM Thially et Keur Issa. Au plan culturel, à côté de la réhabilitation du musée régional qu’abrite le Fort de Faidherbe, le centre culturel Léopold Sédar Senghor(ex Casino) et la Manufacture Sénégalaise des Arts décoratifs ont été réfectionnés avec à l’appui, un équipement neuf. Réhabilitée et agrandie, la Manufacture des Arts décoratifs, haut lieu de la tapisserie, donne un nouveau souffle au tourisme dans cette ville. En matière d’assainissement et de fourniture d’eau potable, la municipalité fournira des efforts considérables pour procurer la santé et le bien être social aux populations d’’abord par le curage périodique avant et après hivernage des caniveaux et canaux ouverts. Les canaux à ciel ouvert de Bignona, Keur Mame El Hadji, Diakhao ont fermés. Le désensablement ou le remblaiement est effectué en fonction du cadre. Le saupoudrage régulier de la ville a permis de préserver les populations des moustiques. L’établissement de sociétés à la ville a permis de signer des contrats de baux d’une durée de trente ans pour une somme de 4,8 milliards avec la CBAO et la Sonatel. L’hôtel du rail a été refait. Pour renforcer la sécurité dans le périmètre communal, des polices de proximité ont été implantées. Mais c’est surtout l’éclairage public qui fascine plus les visiteurs de la cité du rail. Son opération est évaluée à 19 milliards 980 millions. L’hôtel de ville a été totalement rénové avec une extension des bureaux et la construction d’une nouvelle salle de spectacles.
La maintenance, talon d’Achille de la mairie…
Aujourd’hui, le constat est partagé: la commune peine à entretenir les infrastructures. Par faute de moyens. Certains sites comme la Promenade des thiéssois subissent l’incurie des politiciens et de leurs militants qui y affichent leurs posters ou des graffitis. Beaucoup de candélabres qui jalonnaient les artères principales de la ville sont à terre. Elles sont souvent heurtées par des camionneurs. Pendant l’hivernage, les populations souffrent de l’impraticabilité de certaines routes et de la saleté occasionnée par l’écrasement des dalles des canalisations. Le projet « bois de ville » à l’entrée ouest de la ville fut stoppé dans sa gestation : les plantations asséchées, négligées, poussent difficilement à cause d’un défaut d’entretien. Il en est de même des parterres de fleurs de l’avenue de Caen et du boulevard de Nguinth qui régénèrent anarchiquement.
Ousseynou Massèrigne Guèye