Avec le projet de loi relatif au parrainage, il est assez clair que les esprits s’échauffent. Le pouvoir et l’opposition campent sur leur position. Aucun groupe ne veut faire de concessions. Et, les menaces d’une confrontation à la place Soweto se précisent de plus en plus. Face à une telle situation, la société civile qui a déjà entrepris une médiation pour trouver la meilleure solution, s’est rendue hier, à Touba. La délégation dirigée par Alioune Tine a rencontré Serigne Mountakha Mbacké, khalife général des Mourides, qui a promis de tout faire pour que la paix et la stabilité règnent dans le pays. La société civile rencontrera le Clergé avant de faire cap sur Tivaouane.
En compagnie de plusieurs membres de la société civile comme Mignane Diouf du Forum social sénégalais, du professeur Malick Ndiaye du Comité des intellectuels sénégalais, de Babacar Bâ du Forum du justiciable, entre autres, Alioune Tine a conduit une délégation de la société civile. Ils se sont rendus hier, dans la ville sainte de Touba pour rencontrer le khalife général des Mourides.
Et, c’était pour échanger avec le saint homme de la loi relative sur le parrainage. Exposant les motifs et faisant à Serigne Mountakha Mbacké l’état d’avancement de leur entreprise de médiation, il en ressort que tout n’est pas encore perdu. En effet, comme l’ont expliqué à Tribune des membres de la délégation de la société civile, avant-hier, ils ont rencontré quelques membres de l’opposition. Il s’agit, entre autres de Mamadou Diop Decroix, Mamadou Lamine Diallo ou encore Me Madické Niang, qui ont fait savoir qu’ils ne fermaient pas définitivement la porte des négociations. Pour l’heure, l’opposition demande la suspension d’un tel projet afin de créer les conditions d’un dialogue fécond. Mais, il faut le dire et le signaler, le pouvoir qui a déjà retenu la date pour faire voter cette loi, semble avancer sans vouloir reculer. Ce qui a été bien compris par le khalife général des Mourides; qui a fait des promesses aux leaders de la société civile.
Et pour cause, face à une telle situation où les deux camps se regardent en chiens de faïence, le saint homme a fait remarquer à Alioune Tine et Cie, qu’il «fera tout son possible pour que la paix et la stabilité règne dans le pays. Il formulera des prières afin que le Sénégal ne tombe pas dans les travers de la violence ».
Mais, il faut rappeler qu’il n’a pas indiqué qu’il parlera à telle ou telle autre personne. «Je prierai», a plutôt insisté le saint homme. Après de telles déclarations, ces leaders de la société civile sont sortis du domicile du khalife général avec une conviction revue à la hausse. D’ailleurs, ils doivent normalement rencontrer aujourd’hui le Clergé et effectueront également, un déplacement à Tivaouane pour rencontrer Serigne Babacar Sy Mansour, khalife général des Tidianes.
Maintenant, reste à savoir si le régime reculera en suspendant le vote du projet de loi portant révision constitutionnel et du Code électoral et si l’opposition acceptera d’aller à la table des négociations. C’est dire que tout n’est pas encore perdu, mais à condition que la raison domine les passions affichées.
Source: TRIBUNE
En compagnie de plusieurs membres de la société civile comme Mignane Diouf du Forum social sénégalais, du professeur Malick Ndiaye du Comité des intellectuels sénégalais, de Babacar Bâ du Forum du justiciable, entre autres, Alioune Tine a conduit une délégation de la société civile. Ils se sont rendus hier, dans la ville sainte de Touba pour rencontrer le khalife général des Mourides.
Et, c’était pour échanger avec le saint homme de la loi relative sur le parrainage. Exposant les motifs et faisant à Serigne Mountakha Mbacké l’état d’avancement de leur entreprise de médiation, il en ressort que tout n’est pas encore perdu. En effet, comme l’ont expliqué à Tribune des membres de la délégation de la société civile, avant-hier, ils ont rencontré quelques membres de l’opposition. Il s’agit, entre autres de Mamadou Diop Decroix, Mamadou Lamine Diallo ou encore Me Madické Niang, qui ont fait savoir qu’ils ne fermaient pas définitivement la porte des négociations. Pour l’heure, l’opposition demande la suspension d’un tel projet afin de créer les conditions d’un dialogue fécond. Mais, il faut le dire et le signaler, le pouvoir qui a déjà retenu la date pour faire voter cette loi, semble avancer sans vouloir reculer. Ce qui a été bien compris par le khalife général des Mourides; qui a fait des promesses aux leaders de la société civile.
Et pour cause, face à une telle situation où les deux camps se regardent en chiens de faïence, le saint homme a fait remarquer à Alioune Tine et Cie, qu’il «fera tout son possible pour que la paix et la stabilité règne dans le pays. Il formulera des prières afin que le Sénégal ne tombe pas dans les travers de la violence ».
Mais, il faut rappeler qu’il n’a pas indiqué qu’il parlera à telle ou telle autre personne. «Je prierai», a plutôt insisté le saint homme. Après de telles déclarations, ces leaders de la société civile sont sortis du domicile du khalife général avec une conviction revue à la hausse. D’ailleurs, ils doivent normalement rencontrer aujourd’hui le Clergé et effectueront également, un déplacement à Tivaouane pour rencontrer Serigne Babacar Sy Mansour, khalife général des Tidianes.
Maintenant, reste à savoir si le régime reculera en suspendant le vote du projet de loi portant révision constitutionnel et du Code électoral et si l’opposition acceptera d’aller à la table des négociations. C’est dire que tout n’est pas encore perdu, mais à condition que la raison domine les passions affichées.
Source: TRIBUNE