Tout semble indiquer que la Corée du Nord a bel et bien testé sa deuxième bombe nucléaire. A l’heure qu’il est, en Corée du Sud, les forces militaires ont été placées en état d’alerte. Le chef d’Etat major a annulé tous ses rendez-vous, et le ministre de la Défense devrait faire de même.
Il s’agit de provocations extrêmement graves de la part de Pyongyang. Elles surviennent alors que la Corée du Nord a claqué la porte des négociations nucléaires à six de Pékin et affirmé qu’elle remettait en cause tous les accords passés dans ce cadre. Elle a notamment déjà remis en chantier son site d’extraction de plutonium de Yongbyon.
Pyongyang avait prévenu, fin avril, qu’en l’absence d’excuses officielles de la part du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait condamné son tir d’une fusée, le 5 avril, elle allait multiplier les tirs de missiles et même les essais nucléaires. Reste à savoir quelles seront les conséquences de ces bravades. Peut-être moins négatives que ce qu’on pourrait redouter. Le premier test atomique nord-coréen, en octobre 2007, avait paradoxalement rapidement remis sur les rails les négociations sur le nucléaire nord-coréen.
Il s’agit de provocations extrêmement graves de la part de Pyongyang. Elles surviennent alors que la Corée du Nord a claqué la porte des négociations nucléaires à six de Pékin et affirmé qu’elle remettait en cause tous les accords passés dans ce cadre. Elle a notamment déjà remis en chantier son site d’extraction de plutonium de Yongbyon.
Pyongyang avait prévenu, fin avril, qu’en l’absence d’excuses officielles de la part du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait condamné son tir d’une fusée, le 5 avril, elle allait multiplier les tirs de missiles et même les essais nucléaires. Reste à savoir quelles seront les conséquences de ces bravades. Peut-être moins négatives que ce qu’on pourrait redouter. Le premier test atomique nord-coréen, en octobre 2007, avait paradoxalement rapidement remis sur les rails les négociations sur le nucléaire nord-coréen.