Kim Jong-un, le leader nord-coréen, et son oncle Jang Song-thaek. REUTERS/Kyodo
Jang Song-thaek était le numéro deux du régime nord-coréen. C’est lui qui a notamment facilité l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, en décembre 2011. Une tâche que lui avait confié le père de l’actuel dirigeant nord-coréen, Kim Jong-il.
Si cette information est confirmée, cette mise à l’écart est une surprise. Il s’agit en effet dans ce cas d’un membre de la famille de Kim Jung-un. Et, toujours selon les services secrets sud-coréens, deux des proches de l'oncle auraient été exécutés.
Les services de renseignements sud-coréens estiment que l’absence d’apparition publique de Chang Song-tek depuis un mois peut être assimilée à une mise à l’écart. Pour l’instant aucun organe officiel nord-coréen n’a démenti, ni confirmé l’information.
Un quasi-régent
Il convient d’ailleurs de préciser que les services secrets sud-coréens sont régulièrement pointés du doigt pour exagérer les faits concernant la Corée du Nord.
Mais si cette information est avérée, ce serait au moins la deuxième fois que Chang Song-tek serait écarté du pouvoir. Présenté comme le mentor de Kim Jong-un, Chang Song-tek occupait pratiquement le rôle de régent en Corée du Nord.
Il était officiellement vice-président de la commission de Défense nationale, la toute puissante commission militaire, et aurait notamment joué un rôle important dans le limogeage de très hauts gradés de l’armée nord-coréenne depuis fin 2011.
RFI
Si cette information est confirmée, cette mise à l’écart est une surprise. Il s’agit en effet dans ce cas d’un membre de la famille de Kim Jung-un. Et, toujours selon les services secrets sud-coréens, deux des proches de l'oncle auraient été exécutés.
Les services de renseignements sud-coréens estiment que l’absence d’apparition publique de Chang Song-tek depuis un mois peut être assimilée à une mise à l’écart. Pour l’instant aucun organe officiel nord-coréen n’a démenti, ni confirmé l’information.
Un quasi-régent
Il convient d’ailleurs de préciser que les services secrets sud-coréens sont régulièrement pointés du doigt pour exagérer les faits concernant la Corée du Nord.
Mais si cette information est avérée, ce serait au moins la deuxième fois que Chang Song-tek serait écarté du pouvoir. Présenté comme le mentor de Kim Jong-un, Chang Song-tek occupait pratiquement le rôle de régent en Corée du Nord.
Il était officiellement vice-président de la commission de Défense nationale, la toute puissante commission militaire, et aurait notamment joué un rôle important dans le limogeage de très hauts gradés de l’armée nord-coréenne depuis fin 2011.
RFI