C’est le drame de sa vie. Il ne s’en sépare jamais. Cornelius Nyungura du nom du chanteur canadien d’origine rwandaise plus connu sous son nom de scène Corneille dont la famille a été tuée en 1994 lors du sinistre génocide.
Invité de l’émission « La Parenthèse inattendue » présentée par Frédéric Lopez, il est revenu sur les détails de cet assaut qu’il n’oubliera pas de sitôt. Selon son récit, lorsqu’une bande armée est entrée dans leur concession, il n’avait que 17 ans. Il a sauté par dessus le canapé. Un reflexe pour sauver sa peau. Ces hommes gagnés par la haine ont vidé leurs chargeurs sur tout ce qui bougeait et sont repartis sans pour autant vérifier si tout le monde était vivant.
Après leur départ, se remémore le chanteur aujourd’hui âgé de 36 ans, il est sorti de sa cachette pour constater les dégâts. Qui, sans doute, étaient énormes. Tous les membres de sa famille sont passés à la trappe.
Face à cette scène irréelle à ses yeux, il était presque mort avec sa famille. « La première chose que j’ai faite, c’est d’aller dans la salle de bains de mes parents, de me regarder dans le miroir. Pour voir ce que je pensais être vrai, c’est-à-dire que j’étais vivant. J’étais figé, je suis devenu un bloc de glace, je ne sentais plus rien, je ne pleurais pas, j’étais dans un état de choc total », se souvient-il sur les ondes de FRANCE2.
Invité de l’émission « La Parenthèse inattendue » présentée par Frédéric Lopez, il est revenu sur les détails de cet assaut qu’il n’oubliera pas de sitôt. Selon son récit, lorsqu’une bande armée est entrée dans leur concession, il n’avait que 17 ans. Il a sauté par dessus le canapé. Un reflexe pour sauver sa peau. Ces hommes gagnés par la haine ont vidé leurs chargeurs sur tout ce qui bougeait et sont repartis sans pour autant vérifier si tout le monde était vivant.
Après leur départ, se remémore le chanteur aujourd’hui âgé de 36 ans, il est sorti de sa cachette pour constater les dégâts. Qui, sans doute, étaient énormes. Tous les membres de sa famille sont passés à la trappe.
Face à cette scène irréelle à ses yeux, il était presque mort avec sa famille. « La première chose que j’ai faite, c’est d’aller dans la salle de bains de mes parents, de me regarder dans le miroir. Pour voir ce que je pensais être vrai, c’est-à-dire que j’étais vivant. J’étais figé, je suis devenu un bloc de glace, je ne sentais plus rien, je ne pleurais pas, j’étais dans un état de choc total », se souvient-il sur les ondes de FRANCE2.