En pleine pandémie, de nombreuses familles sénégalaises en France qui ont perdu un être cher, ne peuvent plus aller l'enterrer chez elles, à cause des risques de contagion qui seraient liés à la manipulation des corps. Pas question pour le gouvernement sénégalais d'ouvrir ses frontières.
Pour le représentant de la diaspora sénégalaise en France, cet argument n'est pas suffisant !
"Quand quelqu'un décède du Covid, les pompes funèbres mettent la personne dans un sac plastique fermé hermétiquement, nous explique t-il. Ils mettent ce sac dans une caisse en aluminium soudée hermétiquement et cette caisse d'aluminium est mise dans une autre caisse en bois, fermée également. Donc là, nous considérons qu'il n'y a plus de risque de manipulation, ni de contamination".
Amadou Sall vient de perdre son père, victime du Covid-19. Il est impossible pour lui d'obtenir le laissez-passer consulaire pour rapatrier son corps -entreposé dans un entrepôt frigorifique à Rungis-, au pays de ses ancêtres, conformément à ses dernières volontés.
"Mon père, cela fait quatre semaines qu'il est à Rungis … Il faut que je paie 30 euros par jour. On demande au gouvernement sénégalais qu'il nous aide pour rapatrier le corps au Sénégal… Si nous, nous ne pouvons pas aller chercher le corps à l'aéroport au Sénégal, le gouvernement peut le récupérer...", et les corps des défunts peuvent être inhumés dans un lieu à part, poursuit Amadou Sall.
Une proposition : construire un cimetière spécifique pour accueillir ces morts de l'étranger. Toutes ces familles lancent un appel au gouvernement sénégalais pour qu'il trouve enfin une solution, afin que leurs proches reposent en paix.
RFI
Pour le représentant de la diaspora sénégalaise en France, cet argument n'est pas suffisant !
"Quand quelqu'un décède du Covid, les pompes funèbres mettent la personne dans un sac plastique fermé hermétiquement, nous explique t-il. Ils mettent ce sac dans une caisse en aluminium soudée hermétiquement et cette caisse d'aluminium est mise dans une autre caisse en bois, fermée également. Donc là, nous considérons qu'il n'y a plus de risque de manipulation, ni de contamination".
Amadou Sall vient de perdre son père, victime du Covid-19. Il est impossible pour lui d'obtenir le laissez-passer consulaire pour rapatrier son corps -entreposé dans un entrepôt frigorifique à Rungis-, au pays de ses ancêtres, conformément à ses dernières volontés.
"Mon père, cela fait quatre semaines qu'il est à Rungis … Il faut que je paie 30 euros par jour. On demande au gouvernement sénégalais qu'il nous aide pour rapatrier le corps au Sénégal… Si nous, nous ne pouvons pas aller chercher le corps à l'aéroport au Sénégal, le gouvernement peut le récupérer...", et les corps des défunts peuvent être inhumés dans un lieu à part, poursuit Amadou Sall.
Une proposition : construire un cimetière spécifique pour accueillir ces morts de l'étranger. Toutes ces familles lancent un appel au gouvernement sénégalais pour qu'il trouve enfin une solution, afin que leurs proches reposent en paix.
RFI