Le futur vaccin doit cibler d’abord « ceux qui en ont le plus besoin », a plaidé le souverain pontife durant sa traditionnelle audience du mercredi, retransmise en direct depuis sa bibliothèque privée au Vatican, afin d’éviter les rassemblements sur la place Saint-Pierre.
« Comme il serait triste que le vaccin contre le Covid-19 soit donné en priorité aux plus riches ! Comme il serait triste qu’il devienne la priorité d’une nation et qu’il ne soit pas destiné à tous », a estimé le pape argentin.
« Et quel scandale cela serait si toute l’aide économique déployée, en majeure partie de l’argent public, servait à sauver des industries qui ne contribuent pas à l’inclusion des personnes exclues, au bien commun et à la préservation de la Création », a-t-il ajouté.
Mise en lumière des inégalités
« La pandémie a mis en lumière la difficile situation des pauvres et la grande inégalité qui règne dans le monde. Et le virus, tout en ne faisant aucune exception entre les personnes, a rencontré sur son chemin dévastateur de grandes inégalités et discriminations. Et les a fait croître », a déploré le souverain pontife.
Pour lui, la bataille actuelle doit donc être livrée sur deux fronts. « D’une part, il est essentiel de trouver le remède à un virus minuscule mais terrible qui met le monde entier à genoux. D’autre part, nous devons guérir un grand virus, celui de l’injustice sociale, de l’inégalité des chances, de la marginalisation, du manque de protection des plus faibles », a-t-il souligné.
« Changer le monde »
« Il faut changer le monde », a encore martelé le pape, en se faisant l’avocat non pas de « l’assistanat » mais de « la création d’emplois décents » et « d’une économie où les personnes, et surtout les plus pauvres, sont au centre ».
Plusieurs vaccins sont actuellement en phase de tests dans le monde contre la maladie qui a fait au moins 774 832 morts dans le monde depuis son apparition fin décembre. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) a plaidé en faveur d’un large accès. « Nous devons prévenir le nationalisme vaccinal », a déclaré mardi le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
OuestFrance
« Comme il serait triste que le vaccin contre le Covid-19 soit donné en priorité aux plus riches ! Comme il serait triste qu’il devienne la priorité d’une nation et qu’il ne soit pas destiné à tous », a estimé le pape argentin.
« Et quel scandale cela serait si toute l’aide économique déployée, en majeure partie de l’argent public, servait à sauver des industries qui ne contribuent pas à l’inclusion des personnes exclues, au bien commun et à la préservation de la Création », a-t-il ajouté.
Mise en lumière des inégalités
« La pandémie a mis en lumière la difficile situation des pauvres et la grande inégalité qui règne dans le monde. Et le virus, tout en ne faisant aucune exception entre les personnes, a rencontré sur son chemin dévastateur de grandes inégalités et discriminations. Et les a fait croître », a déploré le souverain pontife.
Pour lui, la bataille actuelle doit donc être livrée sur deux fronts. « D’une part, il est essentiel de trouver le remède à un virus minuscule mais terrible qui met le monde entier à genoux. D’autre part, nous devons guérir un grand virus, celui de l’injustice sociale, de l’inégalité des chances, de la marginalisation, du manque de protection des plus faibles », a-t-il souligné.
« Changer le monde »
« Il faut changer le monde », a encore martelé le pape, en se faisant l’avocat non pas de « l’assistanat » mais de « la création d’emplois décents » et « d’une économie où les personnes, et surtout les plus pauvres, sont au centre ».
Plusieurs vaccins sont actuellement en phase de tests dans le monde contre la maladie qui a fait au moins 774 832 morts dans le monde depuis son apparition fin décembre. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) a plaidé en faveur d’un large accès. « Nous devons prévenir le nationalisme vaccinal », a déclaré mardi le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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