Emmanuel Macron a annoncé mercredi un nouveau confinement en France, légèrement revu par rapport à celui du printemps, à partir de ce vendredi et jusqu’au 1er décembre, pour contrer la puissante “deuxième vague” épidémique liée au nouveau coronavirus.
“J’ai décidé qu’il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus”, a dit le chef de l’Etat lors d’une allocution télévisée d’une demi-heure à Elysée.
Face à une épidémie qui a fait plus de 35.000 morts en France, il a dit son souci de protéger les plus âgés, les plus jeunes, les soignants, les plus modestes mais aussi l’économie.
“Les mesures prises ne suffisent plus”, a-t-il souligné, alors qu’une cinquantaine de départements sont soumis à un couvre-feu depuis une dizaine de jours et que le nombre de contaminations explose en Europe.
Tout le territoire national est concerné par le nouveau confinement, avec des adaptations pour les seuls départements et territoires d’outre-mer, a-t-il précisé.
L’un des principaux changements est l’ouverture des crèches, écoles, collèges et lycées. Les cours devront se faire en revanche à distance à l’université.
Autre inflexion par rapport au confinement du printemps, qui avait duré deux mois : les visites seront possibles dans les maisons de retraites et la plupart des services publics seront ouverts.
“L’activité continuera avec plus d’intensité”, a dit le président. “L’économie ne doit ni s’arrêter ni s’effondrer”.
Les usines, les exploitations agricoles, les bâtiments et travaux publics continueront de fonctionner.
En revanche, tous les commerces non essentiels tels que les bars et les restaurants seront fermés et il faudra se munir d’une attestation pour sortir de chez soi. Les cimetières resteront ouverts. “Je veux que nous puissions continuer à enterrer dignement nos proches”, a dit Emmanuel Macron.
“NOUS DEVONS TENIR, CHACUN À NOTRE PLACE”
Il ne sera pas possible de se déplacer d’une région à l’autre mais une tolérance sera admise pour les retours des vacances de la Toussaint.
Un point d’étape sera fait dans 15 jours et certains commerces non essentiels pourraient alors rouvrir “en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël”, a précisé le président.
Les aides de l’Etat pour les entreprises seront maintenues voire amplifiées. Pour les plus petites d’entre elles fermées administrativement, par exemple, “une prise en charge jusqu’à 10.000 euros par mois de leur perte de chiffre d’affaires” est prévue.
“Les salariés et les employeurs qui ne peuvent pas travailler continueront à bénéficier du chômage partiel et nous compléterons par des mesures de trésorerie pour les charges et les loyers”, a-t-il aussi détaillé.
Les frontières à l’extérieur de l’espace Schengen resteront fermées mais les Français se trouvant à l’étranger pourront rentrer sur le territoire national.
“Nous devons tenir, chacun à notre place”, a dit Emmanuel Macron, qui en a appelé à la responsabilité de chacun.
Le Premier ministre, Jean Castex, détaillera les mesures jeudi soir lors d’une conférence de presse, au terme d’une journée passée à les expliquer devant les deux chambres du Parlement.
Selon un dernier bilan fourni par le chef de l’Etat, la France a enregistré 36.437 nouveaux cas de contamination par le coronavirus et 244 décès en 24 heures, soit un total de 35.785 morts depuis le début de la pandémie qui bouleverse le monde depuis près d’un an. (Reuters)
“J’ai décidé qu’il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus”, a dit le chef de l’Etat lors d’une allocution télévisée d’une demi-heure à Elysée.
Face à une épidémie qui a fait plus de 35.000 morts en France, il a dit son souci de protéger les plus âgés, les plus jeunes, les soignants, les plus modestes mais aussi l’économie.
“Les mesures prises ne suffisent plus”, a-t-il souligné, alors qu’une cinquantaine de départements sont soumis à un couvre-feu depuis une dizaine de jours et que le nombre de contaminations explose en Europe.
Tout le territoire national est concerné par le nouveau confinement, avec des adaptations pour les seuls départements et territoires d’outre-mer, a-t-il précisé.
L’un des principaux changements est l’ouverture des crèches, écoles, collèges et lycées. Les cours devront se faire en revanche à distance à l’université.
Autre inflexion par rapport au confinement du printemps, qui avait duré deux mois : les visites seront possibles dans les maisons de retraites et la plupart des services publics seront ouverts.
“L’activité continuera avec plus d’intensité”, a dit le président. “L’économie ne doit ni s’arrêter ni s’effondrer”.
Les usines, les exploitations agricoles, les bâtiments et travaux publics continueront de fonctionner.
En revanche, tous les commerces non essentiels tels que les bars et les restaurants seront fermés et il faudra se munir d’une attestation pour sortir de chez soi. Les cimetières resteront ouverts. “Je veux que nous puissions continuer à enterrer dignement nos proches”, a dit Emmanuel Macron.
“NOUS DEVONS TENIR, CHACUN À NOTRE PLACE”
Il ne sera pas possible de se déplacer d’une région à l’autre mais une tolérance sera admise pour les retours des vacances de la Toussaint.
Un point d’étape sera fait dans 15 jours et certains commerces non essentiels pourraient alors rouvrir “en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël”, a précisé le président.
Les aides de l’Etat pour les entreprises seront maintenues voire amplifiées. Pour les plus petites d’entre elles fermées administrativement, par exemple, “une prise en charge jusqu’à 10.000 euros par mois de leur perte de chiffre d’affaires” est prévue.
“Les salariés et les employeurs qui ne peuvent pas travailler continueront à bénéficier du chômage partiel et nous compléterons par des mesures de trésorerie pour les charges et les loyers”, a-t-il aussi détaillé.
Les frontières à l’extérieur de l’espace Schengen resteront fermées mais les Français se trouvant à l’étranger pourront rentrer sur le territoire national.
“Nous devons tenir, chacun à notre place”, a dit Emmanuel Macron, qui en a appelé à la responsabilité de chacun.
Le Premier ministre, Jean Castex, détaillera les mesures jeudi soir lors d’une conférence de presse, au terme d’une journée passée à les expliquer devant les deux chambres du Parlement.
Selon un dernier bilan fourni par le chef de l’Etat, la France a enregistré 36.437 nouveaux cas de contamination par le coronavirus et 244 décès en 24 heures, soit un total de 35.785 morts depuis le début de la pandémie qui bouleverse le monde depuis près d’un an. (Reuters)
Source : https://www.impact.sn/Coronavirus-Reconfinement-le...