Travailler autant, voire plus, pour gagner moins en échange d'un maintien de l'emploi… Le sujet resurgit à chaque crise. Au milieu des années 1990, déjà ; après la crise de 2008, aussi. Le voici de nouveau sur la table. La ministre du Travail l'a amené en douceur. « Quand une entreprise passe un passage difficile, en général la seule solution c'est le [plan de sauvegarde de l'emploi] », a regretté mardi Muriel Pénicaud sur BFM Business. L'accord de performance collective, introduit en 2017, « permet de dire : « On va discuter le temps de travail, ou les rémunérations, ou l'organisation du travail… » en contrepartie de ne pas licencier. »
A ranger, donc, dans la boîte à outils pour faire face à la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19. Tout comme le dispositif de réduction temporaire du temps de travail aidée par l'Etat baptisé désormais « activité réduite pour le maintien de l'emploi ».
A ranger, donc, dans la boîte à outils pour faire face à la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19. Tout comme le dispositif de réduction temporaire du temps de travail aidée par l'Etat baptisé désormais « activité réduite pour le maintien de l'emploi ».