Le récent regain de tensions entre Pékin et Ottawa semble avoir eu raison du partenariat qui liait la Chine et le Canada dans la course au vaccin contre le coronavirus. En tout état de cause ce partenariat, qui associait le fabricant chinois CanSino Biologics et l'Université Dalhousie en Nouvelle Ecosse, est officiellement arrêté depuis jeudi soir.
Le clap de fin a été annoncé par le Conseil national de recherches du Canada (CNCR). Une décision liée au fait que l'envoi du vaccin n'a « pas été approuvé » par les douanes chinoises, et que donc les échantillons promis n'ont jamais été reçus par les chercheurs canadiens.
Des essais qui auraient dû commencer en juin
La formule du CNCRR est bien policée mais il est facile de lire entre les lignes que Pékin a de fait bloqué l'envoi du vaccin, pour lequel la phase III des essais cliniques a commencé en Arabie saoudite et qui a récemment été autorisé au sein de l'armée chinoise .
Et ce alors même, souligne encore le CNR, que les scientifiques de l'Université de Dalhousie se tenaient prêts et auraient même été en mesure de débuter les essais dès le mois de juin.
En cause, le dossier Huawei et l'arrestation de la numéro deux du groupe chinois à la demande de Washington . Le jour même de l'annonce de la fin de ce partenariat, le ministre chinois des Affaires étrangères qui rencontrait son homologue canadien à Rome a exhorté Ottawa à lever les obstacles aux relations bilatérales.
« La détention injustifiée par Ottawa d'une citoyenne chinoise a causé de graves difficultés aux relations bilatérales », a-t-il expliqué en rencontrant son homologue canadien. Et d'ajouter, que la partie canadienne devrait comprendre qu'il revient à celui qui a été à l'origine des problèmes d'y mettre fin. Et qu'il espérait que le Canada allait « agir en tant que pays indépendant » et résoudrait cette question dès que possible.
Le gouvernement Trudeau embarrassé
En tout état cause, l'arrêt de ce partenariat ne fait pas non plus les affaires du Premier ministre Justin Trudeau. Contrairement aux Etats-Unis ou bien encore aux Européens , le gouvernement Trudeau a tardé à diversifier ses sources potentielles d'approvisionnement en vaccin. Ce n'est que début août qu'un accord a été annoncé avec Pfizer et Moderna, sans doute poussé par l'accumulation des retards liés aux douanes chinoises.
Ottawa a longtemps pensé que le partenariat avec Pékin permettait de s'assurer un accès potentiel à l'un des vaccins parmi les plus avancés au monde. Sans oublier que Justin Trudeau avait alors laissé entendre que, si les tests s'avéraient concluants, le vaccin aurait pu être prioritairement utilisé au Canada.
Le clap de fin a été annoncé par le Conseil national de recherches du Canada (CNCR). Une décision liée au fait que l'envoi du vaccin n'a « pas été approuvé » par les douanes chinoises, et que donc les échantillons promis n'ont jamais été reçus par les chercheurs canadiens.
Des essais qui auraient dû commencer en juin
La formule du CNCRR est bien policée mais il est facile de lire entre les lignes que Pékin a de fait bloqué l'envoi du vaccin, pour lequel la phase III des essais cliniques a commencé en Arabie saoudite et qui a récemment été autorisé au sein de l'armée chinoise .
Et ce alors même, souligne encore le CNR, que les scientifiques de l'Université de Dalhousie se tenaient prêts et auraient même été en mesure de débuter les essais dès le mois de juin.
En cause, le dossier Huawei et l'arrestation de la numéro deux du groupe chinois à la demande de Washington . Le jour même de l'annonce de la fin de ce partenariat, le ministre chinois des Affaires étrangères qui rencontrait son homologue canadien à Rome a exhorté Ottawa à lever les obstacles aux relations bilatérales.
« La détention injustifiée par Ottawa d'une citoyenne chinoise a causé de graves difficultés aux relations bilatérales », a-t-il expliqué en rencontrant son homologue canadien. Et d'ajouter, que la partie canadienne devrait comprendre qu'il revient à celui qui a été à l'origine des problèmes d'y mettre fin. Et qu'il espérait que le Canada allait « agir en tant que pays indépendant » et résoudrait cette question dès que possible.
Le gouvernement Trudeau embarrassé
En tout état cause, l'arrêt de ce partenariat ne fait pas non plus les affaires du Premier ministre Justin Trudeau. Contrairement aux Etats-Unis ou bien encore aux Européens , le gouvernement Trudeau a tardé à diversifier ses sources potentielles d'approvisionnement en vaccin. Ce n'est que début août qu'un accord a été annoncé avec Pfizer et Moderna, sans doute poussé par l'accumulation des retards liés aux douanes chinoises.
Ottawa a longtemps pensé que le partenariat avec Pékin permettait de s'assurer un accès potentiel à l'un des vaccins parmi les plus avancés au monde. Sans oublier que Justin Trudeau avait alors laissé entendre que, si les tests s'avéraient concluants, le vaccin aurait pu être prioritairement utilisé au Canada.