Non seulement M. Davies était au courant des cas de dopage impliquant des athlètes russes mais, pis, il a même proposé à Papa Massata Diack de gérer le scandale en faisant appel à une agence dirigée alors par... Sebastian Coe. Lorsque le scandale des cas de dopage éclate à la veille des Jeux de Moscou, Davies envoie un courrier électronique au fils de Lamine Diack dans lequel il écrit : "J'ai besoin de m'asseoir pour parler avec le département antidopage et comprendre exactement quels sont les cadavres russes que nous avons toujours dans le placard, en ce qui concerne le dopage. Nous pouvons aussi préparer un dossier sur les test antidopage de l'Iaaf qui montrera que l'une des raisons qui expliquent le fait que beaucoup de Russes se révèlent positifs est qu'ils se font beaucoup contrôler...".
Pour se faire, indique le journal, il a proposé à Papa Massata Diack de faire appel au cabinet Chime Sports Marketing alors que le patron n'était personne d'autre que Lord Coe. On peut dès lors se demander, avancent nos confrères, si le successeur de Lamine Diack n'était pas au courant du scandale de dopage du moment que celui qu'il a bombardé au poste de Directeur de cabinet, après son élection, proposait que le "boulot" lui soit confié.
En tout cas, renchérit Libération, l'e-mail, ébruité par le journal Le Monde, accable les dirigeants actuels de l'Iaaf qui plus est, Nick Davies avait déjà été mis en cause dans une affaire presque similaire avant que le comité éthique de l'instance faîtière d'athlétisme classe le dossier sans suite.
Pour se faire, indique le journal, il a proposé à Papa Massata Diack de faire appel au cabinet Chime Sports Marketing alors que le patron n'était personne d'autre que Lord Coe. On peut dès lors se demander, avancent nos confrères, si le successeur de Lamine Diack n'était pas au courant du scandale de dopage du moment que celui qu'il a bombardé au poste de Directeur de cabinet, après son élection, proposait que le "boulot" lui soit confié.
En tout cas, renchérit Libération, l'e-mail, ébruité par le journal Le Monde, accable les dirigeants actuels de l'Iaaf qui plus est, Nick Davies avait déjà été mis en cause dans une affaire presque similaire avant que le comité éthique de l'instance faîtière d'athlétisme classe le dossier sans suite.