Ils mettront à profit ce long week-end pour ruminer leur peine et méditer aussi sur leur avenir. Amadou Kane Diallo (ex-Directeur général), Abdou Karim Sèye (ex-Directeur administratif et financier) et Ahmed Gaye (ex-Directeur du système de l’information et de la production) devront rester encore au commissariat central de Dakar jusqu’à lundi. Avant de payer une caution de 90 millions francs Cfa et d’être mis sous contrôle judiciaire. Ce sera peut-être le moindre mal dans ce dossier aux relents de bamboula.
Hier, ils ont bénéficié d’un nouveau retour de Parquet qui proroge la durée de leur garde à vue au Commissariat central De Dakar. Cette situation embarrassante pour les prévenus est liée au fonctionnement de l’Administration. Après leur face-à-face avec le procureur de la République, toute la bande des présumés détourneurs du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a été présentée au Doyen des juges d’instruction qui leur a notifié leurs chefs d’inculpation assez lourds : Détourne-ment de deniers publics et d’abus de biens sociaux.
Fatou Mbaye, ex-comptable du Conseil sénégalais des chargeurs, a recouvert la «liberté» conditionnée par le paiement d’une caution de 90 millions francs Cfa. Car, elle a cosigné avant la fermeture de la caisse prévue à 17h. Ce qui lui a permis de rentrer tranquillement chez elle après une nuit au commissariat central de Dakar. Même si elle est placée sous contrôle judiciaire.
Amadou Kane Diallo et les autres devront patienter jusqu’à lundi pour retrouver leur famille. Après leur inculpation, ils ont fait une offre de caution de 90 millions. Contraire-ment à leur collègue Fatou Mbaye, ils n’ont pas pu consigner leur caution avant la fermeture des bureaux du Doyen des juges prévue à 17h. Dans ce dossier, le cas Ahmeth Fall Braya, président du Conseil d’administration à l’époque, reste assez singulier. Malgré son audition, son dossier n’est pas encore traité par les autorités judiciaires à cause de son immunité parlementaire.
Pour rappel, les mis en cause avaient défilé à la Division des investigations criminelles (Dic) pour justifier les éventuelles fautes de gestion. Le rapport 2010 de l’Ige s’était offusqué du traitement princier réservé à Amadou Kane Diallo, par ailleurs maire de Ndioum, dont le salaire de base brut mensuel était fixé à 5 millions de francs Cfa. Mieux : Le Dg du Cosec bénéficiait d’une gratification égale à 30 % du montant global à verser au personnel, d’une dotation mensuelle de 2 000 litres de carburant, d’une indemnité mensuelle de logement établie à 2 millions de francs Cfa et d’un forfait de participation aux frais d’eau, d’électricité et de téléphone de deux millions. Sans compter les primes, la prise en charge médicale et le parc automobile mis à sa disposition. Selon les vérificateurs, le directeur général coûtait mensuellement au Cosec près de 8 708 333 francs Cfa.
Il faut ajouter que d’autres révélations sulfureuses étaient dévoilées après les audits scabreux de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) en 2008 et en 2009 sur le Cosec étouffés par l’ancien régime. L’Armp avait établi que l’argent du Cosec avait servi à acheter des tissus pour des militants du Parti démocratique sénégalais (Pds). Au Tribunal, ils devront démonter les accusations de détournement de deniers publics et d’abus de biens sociaux.
Lequotidien.sn
Hier, ils ont bénéficié d’un nouveau retour de Parquet qui proroge la durée de leur garde à vue au Commissariat central De Dakar. Cette situation embarrassante pour les prévenus est liée au fonctionnement de l’Administration. Après leur face-à-face avec le procureur de la République, toute la bande des présumés détourneurs du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a été présentée au Doyen des juges d’instruction qui leur a notifié leurs chefs d’inculpation assez lourds : Détourne-ment de deniers publics et d’abus de biens sociaux.
Fatou Mbaye, ex-comptable du Conseil sénégalais des chargeurs, a recouvert la «liberté» conditionnée par le paiement d’une caution de 90 millions francs Cfa. Car, elle a cosigné avant la fermeture de la caisse prévue à 17h. Ce qui lui a permis de rentrer tranquillement chez elle après une nuit au commissariat central de Dakar. Même si elle est placée sous contrôle judiciaire.
Amadou Kane Diallo et les autres devront patienter jusqu’à lundi pour retrouver leur famille. Après leur inculpation, ils ont fait une offre de caution de 90 millions. Contraire-ment à leur collègue Fatou Mbaye, ils n’ont pas pu consigner leur caution avant la fermeture des bureaux du Doyen des juges prévue à 17h. Dans ce dossier, le cas Ahmeth Fall Braya, président du Conseil d’administration à l’époque, reste assez singulier. Malgré son audition, son dossier n’est pas encore traité par les autorités judiciaires à cause de son immunité parlementaire.
Pour rappel, les mis en cause avaient défilé à la Division des investigations criminelles (Dic) pour justifier les éventuelles fautes de gestion. Le rapport 2010 de l’Ige s’était offusqué du traitement princier réservé à Amadou Kane Diallo, par ailleurs maire de Ndioum, dont le salaire de base brut mensuel était fixé à 5 millions de francs Cfa. Mieux : Le Dg du Cosec bénéficiait d’une gratification égale à 30 % du montant global à verser au personnel, d’une dotation mensuelle de 2 000 litres de carburant, d’une indemnité mensuelle de logement établie à 2 millions de francs Cfa et d’un forfait de participation aux frais d’eau, d’électricité et de téléphone de deux millions. Sans compter les primes, la prise en charge médicale et le parc automobile mis à sa disposition. Selon les vérificateurs, le directeur général coûtait mensuellement au Cosec près de 8 708 333 francs Cfa.
Il faut ajouter que d’autres révélations sulfureuses étaient dévoilées après les audits scabreux de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) en 2008 et en 2009 sur le Cosec étouffés par l’ancien régime. L’Armp avait établi que l’argent du Cosec avait servi à acheter des tissus pour des militants du Parti démocratique sénégalais (Pds). Au Tribunal, ils devront démonter les accusations de détournement de deniers publics et d’abus de biens sociaux.
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