Cette normalisation des relations avec l'opposition a notamment permis le retour de plus de 1 400 militaires en fonction sous l'ancien régime – ainsi que de nombreux civils. Plusieurs sont visés par des mandats d'arrêt émis par la justice ivoirienne, mais jusqu'à présent ils n'ont pas été appliqués.
Face à des exilés désireux de rentrer mais effrayés par les représailles, l'argument de la stabilité retrouvée de la Côte d'Ivoire ne suffit pas toujours : l'absence de poursuites est en général ce qui les convainc.
rfi