L’élection en Côte d’Ivoire devait aboutir à une paix durable
«Je suis un homme triste et malheureux de constater que tout le travail que nous avons fait sans relâche quelque fois au risque de nos vies et vous savez que quand on a commencé à travailler pour ces élections, j’ai été victime d’un attentat, mon avion a été attaqué pour m’empêcher de faire les élections mais nous avons quand même réussi à faire ces élections. Je suis triste de voir que tout ce travail ait abouti à tant de gâchis. Et s’il y a quelqu’un qui a une peine en Côte d’ Ivoire, c’est bien moi. Pour moi cette élection devait être l’aboutissement du travail de réconciliation que nous avions initié dans notre pays et cette élection pour moi devrait aboutir à une paix durable. C’est pourquoi à l’époque j’avais annoncé que ma mission était de faire l’élection et que une fois le Président élu je rends ma démission et je prends des années sabbatiques. Je l’avais dit en conseil des Ministres, je l’avais dit aux Ivoiriens et c’était clair. Quand le Conseil Constitutionnel a pris les résultats et a fait cette forfaiture en supprimant les votes de citoyens ivoiriens autour de 700 000 voies, j’en ai été choqué et j’ai trouvé cela inacceptable e même abjecte et pourtant j’étais dans les dispositions de chercher à résoudre la crise».
Guillaume Soro et le Poste de Premier Ministre
«J’ai décidé de refuser la lâcheté quand j’ai vu que les généraux de notre armée, dès que le conseil constitutionnel a invalidé les résultats du Nord se sont précipités à la Résidence de Mr Gbagbo pour faire l’allégeance de l’armée en toute violation de notre constitution. Parce que l’armée ne fait pas allégeance à quelqu’un qui n’a pas encore prêté serment. Et si même par extraordinaire Mr Gbagbo avait été élu, il aurait fallu que l’armée attende qu’il prête serment devant le conseil constitutionnel avant d’aller lu faire allégeance. Mais quand une armée fait allégeance à quelqu’un même élu mais qui n’a pas encore prêté serment, c’est de la forfaiture. Et quand au surplus l’armée fait allégeance à un candidat battu. J’aurais pu me taire et la forfaiture aurait fait son chemin mais moi qui est conduit le processus de sortie de crise, maitre d’ouvrage, je ne pouvais pas me taire quand j’ai vu l’armée faire cela je me suis dit Mr Soro vous avez la responsabilité devant l’histoire de dire aux ivoiriens et au monde entier la vérité sur l’élection en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que je me suis levé, j’ai décidé d’aller rendre ma démission au président qui a été élu par les ivoiriens, à savoir Mr Ouattara. Je le fais parce que je sais que Mr Ouattara a gagné et par acquis de connaissance, le Premier Ministre qui a fait le processus électoral doit aller rendre la démission à celui qui a gagné. Je me suis levé, je suis allé rendre ma démission à Mr Ouattara. Quand Mr Ouattara et Mr Bédié après consultation ont décidé de me reconduire au poste de PM, j’avoue que j’y aie réfléchi. J’ai marqué mon accord pour une simple raison. Je ne peux pas avoir conduit ce processus, organisé des élections propres et puis lâchement quitté mon pays. S’ils ont considéré que je pouvais permettre à l’éclosion de la vérité et à faire prévaloir les résultats des urnes j’étais prêt et c’est ce que j’ai fait».
Papa Mamadou Diéry Diallo pressafrik
«Je suis un homme triste et malheureux de constater que tout le travail que nous avons fait sans relâche quelque fois au risque de nos vies et vous savez que quand on a commencé à travailler pour ces élections, j’ai été victime d’un attentat, mon avion a été attaqué pour m’empêcher de faire les élections mais nous avons quand même réussi à faire ces élections. Je suis triste de voir que tout ce travail ait abouti à tant de gâchis. Et s’il y a quelqu’un qui a une peine en Côte d’ Ivoire, c’est bien moi. Pour moi cette élection devait être l’aboutissement du travail de réconciliation que nous avions initié dans notre pays et cette élection pour moi devrait aboutir à une paix durable. C’est pourquoi à l’époque j’avais annoncé que ma mission était de faire l’élection et que une fois le Président élu je rends ma démission et je prends des années sabbatiques. Je l’avais dit en conseil des Ministres, je l’avais dit aux Ivoiriens et c’était clair. Quand le Conseil Constitutionnel a pris les résultats et a fait cette forfaiture en supprimant les votes de citoyens ivoiriens autour de 700 000 voies, j’en ai été choqué et j’ai trouvé cela inacceptable e même abjecte et pourtant j’étais dans les dispositions de chercher à résoudre la crise».
Guillaume Soro et le Poste de Premier Ministre
«J’ai décidé de refuser la lâcheté quand j’ai vu que les généraux de notre armée, dès que le conseil constitutionnel a invalidé les résultats du Nord se sont précipités à la Résidence de Mr Gbagbo pour faire l’allégeance de l’armée en toute violation de notre constitution. Parce que l’armée ne fait pas allégeance à quelqu’un qui n’a pas encore prêté serment. Et si même par extraordinaire Mr Gbagbo avait été élu, il aurait fallu que l’armée attende qu’il prête serment devant le conseil constitutionnel avant d’aller lu faire allégeance. Mais quand une armée fait allégeance à quelqu’un même élu mais qui n’a pas encore prêté serment, c’est de la forfaiture. Et quand au surplus l’armée fait allégeance à un candidat battu. J’aurais pu me taire et la forfaiture aurait fait son chemin mais moi qui est conduit le processus de sortie de crise, maitre d’ouvrage, je ne pouvais pas me taire quand j’ai vu l’armée faire cela je me suis dit Mr Soro vous avez la responsabilité devant l’histoire de dire aux ivoiriens et au monde entier la vérité sur l’élection en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que je me suis levé, j’ai décidé d’aller rendre ma démission au président qui a été élu par les ivoiriens, à savoir Mr Ouattara. Je le fais parce que je sais que Mr Ouattara a gagné et par acquis de connaissance, le Premier Ministre qui a fait le processus électoral doit aller rendre la démission à celui qui a gagné. Je me suis levé, je suis allé rendre ma démission à Mr Ouattara. Quand Mr Ouattara et Mr Bédié après consultation ont décidé de me reconduire au poste de PM, j’avoue que j’y aie réfléchi. J’ai marqué mon accord pour une simple raison. Je ne peux pas avoir conduit ce processus, organisé des élections propres et puis lâchement quitté mon pays. S’ils ont considéré que je pouvais permettre à l’éclosion de la vérité et à faire prévaloir les résultats des urnes j’étais prêt et c’est ce que j’ai fait».
Papa Mamadou Diéry Diallo pressafrik