«Le contexte actuel a fondamentalement changé, les temps de crise sont passés, les Ivoiriens regardent vers l’avenir et le développement» a affirmé Patrick Achi à l’ouverture du dialogue entre le gouvernement et l’opposition suspendu depuis près d’un an. «Le cadre des échanges doit s’inscrire dans cette nouvelle réalité nationale et cette nouvelle dynamique positive pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens», a-t-il dit, y voyant «une chance à saisir».
Les deux poids lourds de l’opposition, les ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, respectivement à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du Parti pour les Peuples Africains (PPA-CI), se sont fait représenter, tandis que Pascal Affi N’Guessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI) a quant à lui fait le déplacement. Avant cette reprise, les précédentes étapes du dialogue avaient décrispé le climat politique, permettant la tenue dans le calme des législatives de mars avec la participation des grands partis d’opposition qui en ont accepté les résultats donnant la majorité au parti présidentiel.
Plusieurs signes d’apaisement
Depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, en juin dernier, acquitté par la justice internationale, plusieurs signes d’apaisement se sont poursuivis. Le président Alassane Ouattara l’avait notamment reçu fin juillet, une première depuis la crise post-électorale de 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à son rival.
Les prochaines élections en Côte d’Ivoire, municipales et régionales, doivent se tenir en 2023. La présidentielle doit quant à elle avoir lieu en 2025.
Les deux poids lourds de l’opposition, les ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, respectivement à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du Parti pour les Peuples Africains (PPA-CI), se sont fait représenter, tandis que Pascal Affi N’Guessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI) a quant à lui fait le déplacement. Avant cette reprise, les précédentes étapes du dialogue avaient décrispé le climat politique, permettant la tenue dans le calme des législatives de mars avec la participation des grands partis d’opposition qui en ont accepté les résultats donnant la majorité au parti présidentiel.
Plusieurs signes d’apaisement
Depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, en juin dernier, acquitté par la justice internationale, plusieurs signes d’apaisement se sont poursuivis. Le président Alassane Ouattara l’avait notamment reçu fin juillet, une première depuis la crise post-électorale de 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à son rival.
Les prochaines élections en Côte d’Ivoire, municipales et régionales, doivent se tenir en 2023. La présidentielle doit quant à elle avoir lieu en 2025.