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Côte d’Ivoire : Ouattara renonce à briguer un troisième mandat et lance sa révision constitutionnelle

Rédigé par leral.net le Jeudi 5 Mars 2020 à 13:06 | | 0 commentaire(s)|

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, se présentera devant les parlementaires et les députés réunis en congrès ce jeudi 5 mars. Le chef d’État ivoirien, réélu en 2015, prononcera son discours annuel, ce jeudi, face aux sénateurs et députés réunis en congrès. L’occasion, pour lui, de lancer le processus de révision constitutionnelle qui devrait être soumis au vote le 17 mars. Il a d'ores et déjà annoncé qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle en 2020.


Côte d’Ivoire : Ouattara renonce à briguer un troisième mandat et lance sa révision constitutionnelle
Dans son discours annuel consacré à l’état de la nation de ce jeudi 5 mars, Alassane Ouattara est censé évoquer son bilan à la tête de la Côte d’Ivoire. Il en profitera pour lancer le processus de révision de la Constitution ivoirienne. Un texte qui devrait être validé dès le lendemain à l’occasion d’un conseil des ministres extraordinaire, avant d’être transmis aux parlementaires.
Pour l’heure, le président n’a pas encore dévoilé les modifications constitutionnelles qu’il présentera ce vendredi 6 mars, mais il pourrait commencer à le faire dès ce jeudi.
Élu une première fois en 2010, puis réélu en 2015, Alassane Ouattara a décidé de ne plus laisser planer le doute sur une possible candidature à un troisième mandat, là où la Constitution ivoirienne n’en autorise pas plus de deux. Lui qui estimait avoir le droit de se représenter en raison du changement constitutionnel de 2016 et était contesté par l'opposition, a décidé d'annoncer qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2020.
Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération.
Les différentes commissions du Sénat et de l’Assemblée nationale examineront donc le projet et auront, conformément à ce que permet leur mandat, la possibilité de produire des amendements, avant que le texte ne soit présenté devant les deux chambres réunies en Congrès, dès le 17 mars.
Pour que le texte soit définitivement validé, il doit être approuvé par les deux tiers des parlementaires, en sachant que si cette majorité n’est pas atteinte, il faudra passer par un référendum. La coalition d’Alassane Ouattara dispose néanmoins d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ce devrait donc être une simple formalité, avant que le texte ne soit promulgué le 18 mars.
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