L'Onuci en est désormais convaincue : le 8 juin, les casques bleus sont tombés dans une embuscade tendue par des combattants venus du Liberia. Selon plusieurs sources, les responsables de la mort des sept Nigériens faisaient partie d'un groupe d'assaillants de plus de cent personnes. Ceux-ci avaient traversé la veille le fleuve Cavally pour mener un premier raid meurtrier sur le village de Saho.
Alerté, un détachement de trois véhicules, dont un blindé venu de Tabou, s'est alors rendu dans cette localité et c'est en quittant les lieux que le convoi a été pris pour cible. Les deux premiers véhicules sont arrivés à se dégager mais pas le dernier qui a été copieusement mitraillé.
Les occupants de ce pick-up n'ont pas pu résister mais plus grave, d'après des sources à l'Onuci, après l'échange de tirs, certains soldats de la paix ont été abattus à bout portant.
Les assaillants visaient-ils directement les casques bleus ? Rien ne permet de le dire affirment nos sources. D'après elles, avant de retraverser la frontière, les combattants ont fait passer des messages auprès de quelques civils pour leur signaler que leur objectif était de récupérer des armes pour renverser le pouvoir en place.
Dans les rangs de l'Onuci, l'émotion qui a suivi la mort de ses sept soldats a désormais cédé la place à un certain malaise. Une question revient sans cesse : pourquoi les casques bleus marocains basés à Taï, soit à quelques dizaines de kilomètres du village de Saho, ont laissé leurs collègues nigériens, venus de bien plus loin, patrouiller seuls dans cette zone à risque ?
Contactée par RFI, l'Onuci dément que les soldats marocains aient refusé de patrouiller dans cette zone. Selon elle, les casques bleus nigériens avaient été déployés suite à des menaces d'attaques répétées sur les populations civiles qui nécessitaient un renforcement des effectifs et des patrouilles dans la région.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire assure, enfin, que le soir de l'attaque, les Marocains sont partis de leur base de Taï, renforcer leurs camarades nigériens pour les aider à protéger les civils refugiés à Para.
SOURCE:RFI
Alerté, un détachement de trois véhicules, dont un blindé venu de Tabou, s'est alors rendu dans cette localité et c'est en quittant les lieux que le convoi a été pris pour cible. Les deux premiers véhicules sont arrivés à se dégager mais pas le dernier qui a été copieusement mitraillé.
Les occupants de ce pick-up n'ont pas pu résister mais plus grave, d'après des sources à l'Onuci, après l'échange de tirs, certains soldats de la paix ont été abattus à bout portant.
Les assaillants visaient-ils directement les casques bleus ? Rien ne permet de le dire affirment nos sources. D'après elles, avant de retraverser la frontière, les combattants ont fait passer des messages auprès de quelques civils pour leur signaler que leur objectif était de récupérer des armes pour renverser le pouvoir en place.
Dans les rangs de l'Onuci, l'émotion qui a suivi la mort de ses sept soldats a désormais cédé la place à un certain malaise. Une question revient sans cesse : pourquoi les casques bleus marocains basés à Taï, soit à quelques dizaines de kilomètres du village de Saho, ont laissé leurs collègues nigériens, venus de bien plus loin, patrouiller seuls dans cette zone à risque ?
Contactée par RFI, l'Onuci dément que les soldats marocains aient refusé de patrouiller dans cette zone. Selon elle, les casques bleus nigériens avaient été déployés suite à des menaces d'attaques répétées sur les populations civiles qui nécessitaient un renforcement des effectifs et des patrouilles dans la région.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire assure, enfin, que le soir de l'attaque, les Marocains sont partis de leur base de Taï, renforcer leurs camarades nigériens pour les aider à protéger les civils refugiés à Para.
SOURCE:RFI