Trois des huit pro-Gbagbo détenus à Boundiali se sont vu signifier, lundi 25 juin, de nouvelles inculpations : « Crimes de sang, meurtres, assassinats, incendies volontaires d’immeubles et génocide ». Il s’agit du Premier ministre du gouvernement postélectoral de Laurent Gbagbo, Gilbert-Marie Aké N’Gbo, son ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, et son ministre de l’Economie et des Finances, Désiré Dallo.Avant eux, le président du FPI (Front populaire ivoirien, parti de l'ex-président Gbagbo), Pascal Affi N’Guessan, avait été inculpé de génocide. C’était à la veille de son audition sur le fond qui a eu lieu le 31 mai.
Mais c’est Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien, qui a été la première inculpée de génocide, en février dernier. D’autres soutiens de Laurent Gbagbo, civils et militaires pourraient être poursuivis pour génocide.
Un juge d’instruction et des représentants du procureur doivent se rendre à Korhogo, la semaine prochaine, pour entendre notamment l’ex-commandant de la Garde républicaine, le général Dogbo Blé.
Ces inculpations de génocide et crimes de sang s’ajoutent à celles d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de crimes économiques formulées en août 2011. Le mot génocide avait fait l’objet l’année dernière d’intenses débats au sein de la Commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Mais dans son rapport, elle avait préféré garder l’expression « crimes contre l’humanité », au lieu de génocide, pour qualifier les actes les plus graves commis lors de la crise postélectorale.
SOURCE:RFI
Mais c’est Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien, qui a été la première inculpée de génocide, en février dernier. D’autres soutiens de Laurent Gbagbo, civils et militaires pourraient être poursuivis pour génocide.
Un juge d’instruction et des représentants du procureur doivent se rendre à Korhogo, la semaine prochaine, pour entendre notamment l’ex-commandant de la Garde républicaine, le général Dogbo Blé.
Ces inculpations de génocide et crimes de sang s’ajoutent à celles d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de crimes économiques formulées en août 2011. Le mot génocide avait fait l’objet l’année dernière d’intenses débats au sein de la Commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Mais dans son rapport, elle avait préféré garder l’expression « crimes contre l’humanité », au lieu de génocide, pour qualifier les actes les plus graves commis lors de la crise postélectorale.
SOURCE:RFI