"Le président a annoncé ce (mercredi) matin en conseil des ministres la dissolution du gouvernement", a indiqué à l`AFP la présidence, sans préciser les raisons de cette dissolution inattendue ni quand serait formé le nouveau cabinet.
Le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, devait s`exprimer devant la presse à 12H30 (locales et GMT) au palais présidentiel.
Formé le 13 mars, le précédent gouvernement était dirigé par le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, également ministre de la Justice et membre du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), le grand allié du chef de l`Etat.
Dans cette équipe, le président s`était attribué le ministère de la Défense pour marquer sa volonté de mener à bien le chantier de la réforme de l`armée, tâche urgente et délicate depuis la fin de la crise.
Le pouvoir a su engager une relance de l`économie en Côte d`Ivoire, première puissance économique d`Afrique de l`Ouest francophone et premier producteur mondial de cacao.
Cependant, la situation politique et sécuritaire reste très fragile et la réconciliation patine.
Une vague d`attaques armées contre les forces de sécurité et des sites sensibles a fait monter en août la tension comme jamais depuis depuis 2011. D`autres attaques sporadiques ont eu lieu en septembre et octobre, avant une accalmie depuis environ un mois.
Ces attaques ont été attribuées par le pouvoir à des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ce que les tenants du régime déchu récusent, et suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
Née du refus de l`ex-président de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts.
Depuis la fin de la crise jusqu`en mars dernier, le gouvernement était dirigé par Guillaume Soro, ex-chef de l`ancienne rébellion qui a aidé M. Ouattara à s`installer au pouvoir à l`issue de deux semaines de guerre en avril 2011. Désormais président de l`Assemblée nationale, il reste incontournable dans le dispositif sécuritaire.
Le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, devait s`exprimer devant la presse à 12H30 (locales et GMT) au palais présidentiel.
Formé le 13 mars, le précédent gouvernement était dirigé par le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, également ministre de la Justice et membre du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), le grand allié du chef de l`Etat.
Dans cette équipe, le président s`était attribué le ministère de la Défense pour marquer sa volonté de mener à bien le chantier de la réforme de l`armée, tâche urgente et délicate depuis la fin de la crise.
Le pouvoir a su engager une relance de l`économie en Côte d`Ivoire, première puissance économique d`Afrique de l`Ouest francophone et premier producteur mondial de cacao.
Cependant, la situation politique et sécuritaire reste très fragile et la réconciliation patine.
Une vague d`attaques armées contre les forces de sécurité et des sites sensibles a fait monter en août la tension comme jamais depuis depuis 2011. D`autres attaques sporadiques ont eu lieu en septembre et octobre, avant une accalmie depuis environ un mois.
Ces attaques ont été attribuées par le pouvoir à des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, ce que les tenants du régime déchu récusent, et suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
Née du refus de l`ex-président de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts.
Depuis la fin de la crise jusqu`en mars dernier, le gouvernement était dirigé par Guillaume Soro, ex-chef de l`ancienne rébellion qui a aidé M. Ouattara à s`installer au pouvoir à l`issue de deux semaines de guerre en avril 2011. Désormais président de l`Assemblée nationale, il reste incontournable dans le dispositif sécuritaire.