La fille du président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a confirmé l'arrestation de son père mercredi et a dénoncé un «coup d'Etat en bonne et due forme, dans un entretien à la radio RFI. Le président vient d'être arrêté par un commando (de militaires), qui sont venus le chercher, l'arrêter ici et l'emmener», a déclaré Amal Mint Cheikh Abdallahi, qui s'exprimait depuis la présidence à Nouakchott.
«Sentinelles armées»
«C'est un coup d'Etat en bonne et due forme», a-t-elle ajouté. Amal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que la présidence était toujours occupée par des hommes en armes. «Devant le salon, notre cuisine, il y a des sentinelles armées», a-t-elle indiqué, précisant n'avoir pas entendu de coups de feu lors de l'opération.
Un peu plus tôt le ministère français des Affaires étrangères avait affirmé qu'un groupe de généraux en Mauritanie «retiendrait le Premier ministre» Yahya Ould Ahmed Waghf, alors que des témoins faisaient état de mouvements de troupes dans la capitale, Nouakchott. La situation était calme dans la capitale, où aucun coup de feu ni barrage n'a été signalé.
«Crise politique»
Selon les observateurs, un changement à la tête de l'armée aurait mis le feu aux poudres. Le président mauritanien a procédé mercredi à des changements à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale marqués par le départ de généraux accusés d'être derrière la crise politique en Mauritanie, avait annoncé la radio nationale.
Selon un décret lu mercredi matin sur la radio nationale, le colonel Abdarrahmane Ould Boubacar a été nommé chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail chef d'état-major particulier du président mauritanien. Ces deux colonels devaient remplacer respectivement les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie.
Selon les observateurs, les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Ould Abdel Aziz sont accusés d'être derrière la fronde des députés et sénateurs qui ont claqué la porte du parti au pouvoir lundi. Un groupe de 25 députés et 23 sénateurs avaient annoncé lundi leur démission collective du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), la formation présidentielle.
Vigilance françaises
A Paris, le Quai d'Orsay a fait savoir, vers 12h30: nous sommes «en contact avec l'ambassade (de France) à Nouakchott et suivons la situation avec la plus grande attention en liaison avec l'ensemble de nos partenaires. Des mesures sont prises localement pour veiller à la sécurité des ressortissants français. Des recommandations de sécurité vont être diffusées en fonction de l'évolution de la situation.»
«Sentinelles armées»
«C'est un coup d'Etat en bonne et due forme», a-t-elle ajouté. Amal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que la présidence était toujours occupée par des hommes en armes. «Devant le salon, notre cuisine, il y a des sentinelles armées», a-t-elle indiqué, précisant n'avoir pas entendu de coups de feu lors de l'opération.
Un peu plus tôt le ministère français des Affaires étrangères avait affirmé qu'un groupe de généraux en Mauritanie «retiendrait le Premier ministre» Yahya Ould Ahmed Waghf, alors que des témoins faisaient état de mouvements de troupes dans la capitale, Nouakchott. La situation était calme dans la capitale, où aucun coup de feu ni barrage n'a été signalé.
«Crise politique»
Selon les observateurs, un changement à la tête de l'armée aurait mis le feu aux poudres. Le président mauritanien a procédé mercredi à des changements à la tête de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale marqués par le départ de généraux accusés d'être derrière la crise politique en Mauritanie, avait annoncé la radio nationale.
Selon un décret lu mercredi matin sur la radio nationale, le colonel Abdarrahmane Ould Boubacar a été nommé chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail chef d'état-major particulier du président mauritanien. Ces deux colonels devaient remplacer respectivement les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie.
Selon les observateurs, les généraux Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Ould Abdel Aziz sont accusés d'être derrière la fronde des députés et sénateurs qui ont claqué la porte du parti au pouvoir lundi. Un groupe de 25 députés et 23 sénateurs avaient annoncé lundi leur démission collective du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), la formation présidentielle.
Vigilance françaises
A Paris, le Quai d'Orsay a fait savoir, vers 12h30: nous sommes «en contact avec l'ambassade (de France) à Nouakchott et suivons la situation avec la plus grande attention en liaison avec l'ensemble de nos partenaires. Des mesures sont prises localement pour veiller à la sécurité des ressortissants français. Des recommandations de sécurité vont être diffusées en fonction de l'évolution de la situation.»