Momar Ndao conseiller du président, président de l’Association sénégalaise des consommateurs perd la première manche de son procès contre la Sonatel. Le tout nouveau ministre conseiller du président la République nommé après son accord pour la taxation des appels entrants, est accusé par la société de télécommunication sénégalaise de diffamation. C’est ainsi qu’hier après avoir écouté les deux parties et les preuves apportées, le tribunal a du coup, rejeté l’exception de nullité de la citation qui avait été soulevée par la défense. Il a rendu son verdict tout en condamnant Momar Ndao à trois mois de prison ferme, suivi de 5 millions frs Cfa comme amende pour toute cause de préjudice confondu.
Pour rappel Momar Ndao avait déclaré que la Sonatel avait menti lorsqu’elle dit qu’elle perdait 50% de son chiffre d’affaire si jamais les appels entrants sont tarifés. « S’il y’ a un perdant dans cette affaire, c’est bien France- Télécom» avait –il fait savoir. Ne se limitant pas à son parti pris, ce dernier a même traité par ailleurs les responsables de cette boîte d’arnaqueurs et leur argument de « désinformation ».
Toutefois, Momar Ndao va faire de grosses révélations sur un entretien téléphonique qu’il a eu avec le directeur général de cette boîte Cheikh Tidiane Mbaye, lui demandant de ne pas laisser passer ce décret parce qu’il ne voulait pas être contrôlé à tout le temps. «Laisses, c’est une affaire de bandits » lui avait-t-il préconisé. Des propos jugés diffamatoires par les travailleurs de cette boîte, qui pour laver leur honneur décident alors de le traduire en justice en réclamant 100.000.000 frs à titre de dommages et intérêts. Fini, la première manche, Momar insatisfait de la décision de justice rendue, compte interjeter appel.
Source: Direct Info - Leral
Pour rappel Momar Ndao avait déclaré que la Sonatel avait menti lorsqu’elle dit qu’elle perdait 50% de son chiffre d’affaire si jamais les appels entrants sont tarifés. « S’il y’ a un perdant dans cette affaire, c’est bien France- Télécom» avait –il fait savoir. Ne se limitant pas à son parti pris, ce dernier a même traité par ailleurs les responsables de cette boîte d’arnaqueurs et leur argument de « désinformation ».
Toutefois, Momar Ndao va faire de grosses révélations sur un entretien téléphonique qu’il a eu avec le directeur général de cette boîte Cheikh Tidiane Mbaye, lui demandant de ne pas laisser passer ce décret parce qu’il ne voulait pas être contrôlé à tout le temps. «Laisses, c’est une affaire de bandits » lui avait-t-il préconisé. Des propos jugés diffamatoires par les travailleurs de cette boîte, qui pour laver leur honneur décident alors de le traduire en justice en réclamant 100.000.000 frs à titre de dommages et intérêts. Fini, la première manche, Momar insatisfait de la décision de justice rendue, compte interjeter appel.
Source: Direct Info - Leral