La Roja devait réagir après le match nul concédé face au Portugal lors de la première journée des poules. Et les hommes de Fernando Hierro ont fait le boulot. Face à une équipe iranienne regroupée dans sa moitié de terrain, la Roja a su trouver la brèche pour signer sa première victoire dans cette Coupe du Monde 2018. Découvrez les notes des Espagnols.
De Gea (5) : pointé du doigt après sa faute de main face au Portugal, le portier espagnol a connu une rencontre tranquille. Les Iraniens se sont procurés peu d'actions dangereuses et le Mancunien a donc logiquement été peu sollicité. Toutefois, sur les rares situations périlleuses de la Team Melli, l'ancien Colchonero n'a pas vraiment fait preuve de sérénité.
Carvajal (6) : de retour sur les terrains après sa blessure en finale de Ligue des Champions face Liverpool, le latéral madrilène a prouvé qu'il était bel et bien remis de ses pépins physiques. Une bonne nouvelle pour ses coéquipiers. Sa hargne, sa solidité défensive et son sens de l'anticipation ont fait du bien à la Roja, dommage que ses incursions offensives n'aient pas été plus dangereuses.
Piqué (5) : si le défenseur central barcelonais a remporté presque tous ses duels aériens, il a souvent été mis en difficulté dans ses face-à-face avec les attaquants iraniens provoquant même quelques grosses frayeurs dans l'arrière-garde ibérique. Le Blaugrana devra se montrer plus solide dans les prochaines rencontres pour rassurer ses partenaires.
Ramos (5,5) : la patron de la Roja adore les matchs-couperet. Cette confrontation n'a pas dérogé à la règle. Toujours aussi dangereux sur les coups de pied arrêtés, il aurait pu trouver le chemin des filets sur une superbe combinaison sur corner de la Roja. En revanche, son insatiable envie de jouer les premiers rôles en phase offensive, a parfois mis les siens dans la difficulté. Le capitaine espagnol a laissé beaucoup d'espaces dans son dos.
Alba (5,5) : très présent offensivement dans le premier acte, il s'est concentré davantage sur ses tâches défensives en seconde mi-temps, surtout après l'ouverture du score de Costa. S'il a parfois commis quelques erreurs de relance, il a toujours su se rattraper avec une faute "intelligente" ou une bonne intervention.
Busquets (6,5) : la tour de contrôle espagnole a réalisé une excellente première mi-temps. Sa capacité à casser les lignes balle au pied ou avec une passe bien sentie ont permis aux Espagnols de se procurer quelques actions dangereuses dans les premières 45 minutes. Dans le second acte, il s'est cantonné à un rôle de premier relanceur, qu'il a, comme toujours, parfaitement assuré.
Iniesta (7) : si le désormais ex-milieu de terrain blaugrana est toujours techniquement irréprochable, les poids des années se fait sentir sur ses crampons. Impeccable dans la transmission du ballon en première période, il est à l'origine du but de Diego Costa. En revanche, il a prouvé qu'il n'avait plus les cannes pour disputer 90 minutes et a logiquement été remplacé à la 70e minute par Koke. Mais une chose est sûre, son association avec Isco a fait vibrer les amateurs de tiki-taka.
Isco (7,5) : face au "bus" iranien, le peuple espagnol attendait beaucoup du milieu de terrain merengue pour débloquer le jeu. Et l'ancien de Malaga a été étincelant. Le "passeur de plats" espagnol était dans tous les bons coups de la rencontre. Surtout, il a fait des misères à la défense iranienne, avec en prime, quelques magnifiques gestes techniques. Pas étonnant qu'il soit surnommé "Magie" par ses coéquipiers du Real Madrid.
Silva (6,5) : on comprend pourquoi le milieu de terrain de poche est une valeur sûre de la Roja. Le Citizen a encore fait preuve d'une justesse technique dont il a le secret et s'est procuré quelques occasions dangereuses sur ses incursions bien senties. Irremplaçable.
Vazquez (5,5) : le "supersub" madrilène était la grosse surprise du onze de Fernando Hierro. Si son implication défensive et son sens du sacrifice étaient bien là, on a peu vu la mobylette espagnole dans la percussion et la provocation qui sont pourtant ses qualités premières.
Costa (6) : l'Espagne avait besoin d'un attaquant de fixation pour peser sur un bloc iranien regroupé, et le Colchonero a parfaitement fait le job. On l'a logiquement peu vu dans la construction mais sa présence dans l'axe a permis aux Espagnols de trouver des espaces sur les côtés. Il a été récompensé de son travail de l'ombre grâce à un but très chanceux.
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