Les faits pour lesquels les mis en cause comparaissent se sont déroulés à Yeumbeul (banlieue dakaroise), durant la nuit de la dernière fête musulmane de la korité.
Il leur est reproché d’avoir battu de jeunes filles du quartier sous le prétexte qu’elles étaient habillées de façon indécente avec des ‘’djouboukh out’’ et des ’’ras de fesses’’ , destinés à provoquer les hommes.
Pour le procureur, les prévenus, qui sont apparentés aux filles qui ont été passées à tabac, n’ont fait que rappeler leurs soeurs à l’ordre, sachant qu’elles semblaient s’écarter du droit chemin.
Tout en jugeant cela normal, il leur a signifié qu’ils n’avaient pas le droit de se faire justice eux-mêmes.
Les avocats des parties civiles ont également abondé dans le même sens que le parquet, affirmant que les prévenus ont sévèrement malmené et blessé leurs clientes qui sont sorties avec 21 jours d’incapacité temporaire.
Ils ont réclamés le paiement de 4 millions de francs CFA à titre des dommages et intérêts.
L’avocat de la défense a par contre rejeté les arguments des avocats des parties civiles et du parquet, pour dire que ses clients ont agi en réction à la provocation des filles qui, selon lui, doivent être poursuivies pour attentat à la pudeur et port d’habits indécents dans la rue. Il a demandé la relaxe pure et simple des prévenus.
Le tribunal des flagrants de Dakar a mis l’affaire en délibéré pour le quatre octobre prochain.
BD/ASG
Il leur est reproché d’avoir battu de jeunes filles du quartier sous le prétexte qu’elles étaient habillées de façon indécente avec des ‘’djouboukh out’’ et des ’’ras de fesses’’ , destinés à provoquer les hommes.
Pour le procureur, les prévenus, qui sont apparentés aux filles qui ont été passées à tabac, n’ont fait que rappeler leurs soeurs à l’ordre, sachant qu’elles semblaient s’écarter du droit chemin.
Tout en jugeant cela normal, il leur a signifié qu’ils n’avaient pas le droit de se faire justice eux-mêmes.
Les avocats des parties civiles ont également abondé dans le même sens que le parquet, affirmant que les prévenus ont sévèrement malmené et blessé leurs clientes qui sont sorties avec 21 jours d’incapacité temporaire.
Ils ont réclamés le paiement de 4 millions de francs CFA à titre des dommages et intérêts.
L’avocat de la défense a par contre rejeté les arguments des avocats des parties civiles et du parquet, pour dire que ses clients ont agi en réction à la provocation des filles qui, selon lui, doivent être poursuivies pour attentat à la pudeur et port d’habits indécents dans la rue. Il a demandé la relaxe pure et simple des prévenus.
Le tribunal des flagrants de Dakar a mis l’affaire en délibéré pour le quatre octobre prochain.
BD/ASG
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