Entre les deux voisins Ousseynou Diop et Nd. O. Ndiaye, seul le juge pourra être en mesure de trancher. Les faits remontent au 3 juillet 2018. D'après les déclarations de la victime, il s'était rendu dans le domicile de son antagoniste pour rendre visite à sa belle-sœur. N'étant pas contente de sa présence sur les lieux, la prévenue l'avait agressé. " Après m'avoir donné un coup de cravache en pleine figure, elle s'était emparée d'un pilon. Avec cette arme, elle m'avait ensuite administré un coup au niveau de mon œil gauche. C'est là, que mon ami Ousseynou Dieng était intervenu pour me faire sortir de la maison.
Une fois chez moi, j'ai commencé à sentir des douleurs très atroces. Ainsi, je me suis rendu dans notre domicile familial, sis, aux Parcelles Assainies vers les coups de 15 h. Conduit au Centre de Santé Mame Abdou Aziz Dabakh, le lendemain, j'ai reçu quelques soins. Ce n'est que quelques jours après, que j'avais subi une opération chirurgicale", a expliqué la partie civile, lunette de soleil bien visée sur le nez.
Des accusations que la prévenue a balayées d'un revers de main. " C'est vers les coups de 9h, qu'il s'était invité chez moi. Ivre comme un Polonais, il s'était mis à m'abreuver d'injures. D'une façon très polie, je l'avais sommé de sortir. Je n'avais en aucun moment levé ma main sur lui ", a-t-elle nié.
Une version qu'a confirmée, le témoin A. D. A en croire cette dernière, c'est depuis son balcon qu'elle avait aperçu le prévenu, en train de proférer des insanités de toutes sortes à l'endroit de sa protagoniste. "Lorsque je suis descendue pour m'enquérir de la situation, il sortait de la maison sur instruction de la prévenue. Mais celle-ci, n'avait pas porté des coups sur lui. D'ailleurs quelques minutes après les faits, j'ai rencontré la partie civile au moment d'aller à la boutique. Il n'avait aucune blessure au niveau de son œil", a-t- elle affirmé.
Le parquet a requis l'application de la loi.
Il sera suivi par la défense qui a sollicité le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Cayossi, il se pose un problème d'imputabilité des faits. " La partie civile s'est désistée certes, de sa plainte. Mais l'action publique demeure. L'œil est logé dans une cavité. Si un coup de pilon l'atteigne, ça doit laisser des traces. On a une victime qui se livre à l'usage abusif de l'alcool. Il peut être blessé dans un bar et désigner n'importe quelle personne comme auteur des faits. Puisqu'il insulte à tout- va, tout peut lui arriver", a relevé la robe noire.
Abondant dans le même sens, Me Mbaye Sène de souligner : " C'est ma cliente qui a essuyé des injures. On ne peut pas donner une once de crédit aux déclarations de la partie civile. C'est un médecin-légiste qui lui a délivré un certificat médical, 10 jours après les faits. Pourquoi, le premier médecin ne lui avait pas délivré un certificat médical ?"
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé son délibéré, demain vendredi.
Kady FATY Leral
Une fois chez moi, j'ai commencé à sentir des douleurs très atroces. Ainsi, je me suis rendu dans notre domicile familial, sis, aux Parcelles Assainies vers les coups de 15 h. Conduit au Centre de Santé Mame Abdou Aziz Dabakh, le lendemain, j'ai reçu quelques soins. Ce n'est que quelques jours après, que j'avais subi une opération chirurgicale", a expliqué la partie civile, lunette de soleil bien visée sur le nez.
Des accusations que la prévenue a balayées d'un revers de main. " C'est vers les coups de 9h, qu'il s'était invité chez moi. Ivre comme un Polonais, il s'était mis à m'abreuver d'injures. D'une façon très polie, je l'avais sommé de sortir. Je n'avais en aucun moment levé ma main sur lui ", a-t-elle nié.
Une version qu'a confirmée, le témoin A. D. A en croire cette dernière, c'est depuis son balcon qu'elle avait aperçu le prévenu, en train de proférer des insanités de toutes sortes à l'endroit de sa protagoniste. "Lorsque je suis descendue pour m'enquérir de la situation, il sortait de la maison sur instruction de la prévenue. Mais celle-ci, n'avait pas porté des coups sur lui. D'ailleurs quelques minutes après les faits, j'ai rencontré la partie civile au moment d'aller à la boutique. Il n'avait aucune blessure au niveau de son œil", a-t- elle affirmé.
Le parquet a requis l'application de la loi.
Il sera suivi par la défense qui a sollicité le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Cayossi, il se pose un problème d'imputabilité des faits. " La partie civile s'est désistée certes, de sa plainte. Mais l'action publique demeure. L'œil est logé dans une cavité. Si un coup de pilon l'atteigne, ça doit laisser des traces. On a une victime qui se livre à l'usage abusif de l'alcool. Il peut être blessé dans un bar et désigner n'importe quelle personne comme auteur des faits. Puisqu'il insulte à tout- va, tout peut lui arriver", a relevé la robe noire.
Abondant dans le même sens, Me Mbaye Sène de souligner : " C'est ma cliente qui a essuyé des injures. On ne peut pas donner une once de crédit aux déclarations de la partie civile. C'est un médecin-légiste qui lui a délivré un certificat médical, 10 jours après les faits. Pourquoi, le premier médecin ne lui avait pas délivré un certificat médical ?"
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé son délibéré, demain vendredi.
Kady FATY Leral