Source : Aps
Les faits pour lesquels les accusés ont été poursuivis se sont déroulés le 21 octobre 2002, suite à l’interpellation de Karim Diouf, qui venait d’exercer des violences sur Mame Diarra Gadiaga et Daouada Aidara, dans le but de s’emparer des 120.000 francs CFA que détenait par devers lui Aidara, ainsi qu’un sac contenant un portable. Le malfaiteur visait aussi les 6000 francs CFA de Mame Diarra Gadiaga.
Ces derniers, interrogés par les enquêteurs, ont tous affirmé être victimes d’agressions de Karim Diouf. D’ailleurs, selon la victime Mame Diarra Gadiaga, l’accusé a profité de l’embouteillage pour introduire son bras dans le taxi qui la transportait pour arracher violemment son sac.
Roulant à bord de sa voiture, avec son épouse et ses enfants, Daouda Aidara a pour sa part raconté aux enquêteurs qu’il s’était arrêté un moment devant le vendeur pour acheter des fruits et que c’est en sortant de l’argent pour payer le marchand que Karim Diouf lui avait assené une barre fer au nez, avant de lui subtiliser ses 120.000 francs CFA et sa montre en or.
Daouda Aidara, qui ne voulait pas se laisser faire, avait engagé un corps-à-corps avec l’accusé qu’il réussit à maitriser jusqu’à arrivée du gardien de la paix, qui embarqua l’accusé à la police.
Interrogé par les enquêteurs, Karim Diouf a nié les faits qui lui sont reprochés, mais l’évolution de l’enquête a permis à la police d’interpeller les nommés Pape Niang, dit Ibrahima, qui déclare être de la bande de Cheikh Diamé, Baye Guèye, Pape Keita et Karim Diouf qui en est le chef.
Et ce n’est que le 26 mars 2004 que les nommés Pape Keita, Mbaye Guèye, Cheikh Diamé sont interpellés. Ce qui fait que les accusés Karim Diouf, Pape Ibrahima Niang, Babacar Guèye, Pape Keita et Cheikh Diamé dit Bopp sont poursuivis pour les mêmes faits, alors que les deux autres accusés, Pape Keita et Cheikh Diamé dit Bopp, sont renvoyés au tribunal pour enfants pour être jugés pour le même délit, car étant mineurs au moment des faits.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a demandé a la Cour d’assises de condamner les accusés à des peines de travaux forcés a perpétuité, car coupables des crimes d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit avec usage de violence contre tous. Selon lui, les accusés ne peuvent également bénéficier de circonstances atténuantes, car les circonstances aggravantes sur les délits sont avérées.
Les avocats de la défense ont, pour leur part, battu en brèche les arguments de l’avocat général, en mettant en avant le caractère mal fondé, selon eux, du procès verbal d’accusation. Ils ont également dit à la Cour que le dossier ne contient pas d’éléments de preuve prouvant la culpabilité des accusés qui comparaissent devant une Cour d’assises sur des faits pas criminels.
Les avocats ont écarté les thèses selon lesquelles les accusés ont commis les délits de vol en réunion la nuit avec usage de violence. Ils ont indiqué que leurs clients bénéficient de circonstances atténuantes, puisqu’ils n’ont jamais eu maille à partir avec la justice, selon l’enquête de personnalité présentée.
Dans sa délibération, la Cour d’assises a reconnu que les accusés bénéficient de circonstances atténuantes, mais a condamné les nommés Karim Diouf, Ibrahima Niang, Babacar Guèye à 10 ans de travaux forcés à perpétuité et 10 ans d’interdiction de séjour à Dakar et dans les capitales régionales.
Les faits pour lesquels les accusés ont été poursuivis se sont déroulés le 21 octobre 2002, suite à l’interpellation de Karim Diouf, qui venait d’exercer des violences sur Mame Diarra Gadiaga et Daouada Aidara, dans le but de s’emparer des 120.000 francs CFA que détenait par devers lui Aidara, ainsi qu’un sac contenant un portable. Le malfaiteur visait aussi les 6000 francs CFA de Mame Diarra Gadiaga.
Ces derniers, interrogés par les enquêteurs, ont tous affirmé être victimes d’agressions de Karim Diouf. D’ailleurs, selon la victime Mame Diarra Gadiaga, l’accusé a profité de l’embouteillage pour introduire son bras dans le taxi qui la transportait pour arracher violemment son sac.
Roulant à bord de sa voiture, avec son épouse et ses enfants, Daouda Aidara a pour sa part raconté aux enquêteurs qu’il s’était arrêté un moment devant le vendeur pour acheter des fruits et que c’est en sortant de l’argent pour payer le marchand que Karim Diouf lui avait assené une barre fer au nez, avant de lui subtiliser ses 120.000 francs CFA et sa montre en or.
Daouda Aidara, qui ne voulait pas se laisser faire, avait engagé un corps-à-corps avec l’accusé qu’il réussit à maitriser jusqu’à arrivée du gardien de la paix, qui embarqua l’accusé à la police.
Interrogé par les enquêteurs, Karim Diouf a nié les faits qui lui sont reprochés, mais l’évolution de l’enquête a permis à la police d’interpeller les nommés Pape Niang, dit Ibrahima, qui déclare être de la bande de Cheikh Diamé, Baye Guèye, Pape Keita et Karim Diouf qui en est le chef.
Et ce n’est que le 26 mars 2004 que les nommés Pape Keita, Mbaye Guèye, Cheikh Diamé sont interpellés. Ce qui fait que les accusés Karim Diouf, Pape Ibrahima Niang, Babacar Guèye, Pape Keita et Cheikh Diamé dit Bopp sont poursuivis pour les mêmes faits, alors que les deux autres accusés, Pape Keita et Cheikh Diamé dit Bopp, sont renvoyés au tribunal pour enfants pour être jugés pour le même délit, car étant mineurs au moment des faits.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a demandé a la Cour d’assises de condamner les accusés à des peines de travaux forcés a perpétuité, car coupables des crimes d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit avec usage de violence contre tous. Selon lui, les accusés ne peuvent également bénéficier de circonstances atténuantes, car les circonstances aggravantes sur les délits sont avérées.
Les avocats de la défense ont, pour leur part, battu en brèche les arguments de l’avocat général, en mettant en avant le caractère mal fondé, selon eux, du procès verbal d’accusation. Ils ont également dit à la Cour que le dossier ne contient pas d’éléments de preuve prouvant la culpabilité des accusés qui comparaissent devant une Cour d’assises sur des faits pas criminels.
Les avocats ont écarté les thèses selon lesquelles les accusés ont commis les délits de vol en réunion la nuit avec usage de violence. Ils ont indiqué que leurs clients bénéficient de circonstances atténuantes, puisqu’ils n’ont jamais eu maille à partir avec la justice, selon l’enquête de personnalité présentée.
Dans sa délibération, la Cour d’assises a reconnu que les accusés bénéficient de circonstances atténuantes, mais a condamné les nommés Karim Diouf, Ibrahima Niang, Babacar Guèye à 10 ans de travaux forcés à perpétuité et 10 ans d’interdiction de séjour à Dakar et dans les capitales régionales.