Mardi, le président Trump a officiellement lancé la procédure de retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mettant ainsi ses menaces de quitter l’agence onusienne à exécution.
Trump accuse l’Organisation Mondiale de la santé d’avoir tardé à réagir face à la pandémie de coronavirus. L’on se souvient qu’en avril dernier, son administration avait adressé une correspondance à l’ONU dans laquelle il indiquait avoir suspendu sa participation financière au sein de l’institution.
« Le Congrès a reçu la notification que le président a officiellement retiré les Etats-Unis de l’OMS au beau milieu d’une pandémie », a écrit sur Twitter Robert Menendez, membre démocrate de la commission sénatoriale des affaires étrangères.
Comme l’ont précisé plusieurs responsables du gouvernement américain, c’est au terme d’un délai d’un an que la notification sera effective, soit le 6 juillet 2021. C’est donc le plus gros contributeur de l’organisation onusienne qui décide de se retirer de l’institution. Ladite notification a été envoyée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « qui est le dépositaire pour l’OMS ».
Pour leur part, les Nations unies ont également confirmé avoir reçu la lettre du retrait américain. Le porte-parole de M. Guterres a précisé que les Etats-Unis, membres fondateurs de l’OMS en 1948, devaient remplir deux conditions pour se retirer de l’organisation : respecter un délai d’un an et être à jour dans leurs contributions.
Il faut dire que cette annonce a été fustigée par la Fédération des scientifiques américains. Elle intervient « au moment où on a le plus besoin de coopération internationale » et ce retrait « ne fera que nuire à la lutte mondiale contre le Covid-19 », a-t-elle réagi.
Les Etats-Unis qui occupent la première place du financement de l’agence onusienne, apportent 15 % de son budget et se positionnent de loin comme le premier bailleur de fonds.
Le Gouvernement Trump a indiqué devant la presse que désormais, ces fonds seront « redirigés vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent ».
Pourtant, la semaine dernière, un haut responsable américain de la santé avait assuré que les Etats-Unis continuaient de travailler au jour le jour avec l’OMS. « Je n’ai pas été rappelé, je n’ai reçu aucune instruction pour que je me retire », avait déclaré Brett Giroir, secrétaire adjoint à la santé, et membre du conseil exécutif de l’OMS.
Trump accuse l’Organisation Mondiale de la santé d’avoir tardé à réagir face à la pandémie de coronavirus. L’on se souvient qu’en avril dernier, son administration avait adressé une correspondance à l’ONU dans laquelle il indiquait avoir suspendu sa participation financière au sein de l’institution.
« Le Congrès a reçu la notification que le président a officiellement retiré les Etats-Unis de l’OMS au beau milieu d’une pandémie », a écrit sur Twitter Robert Menendez, membre démocrate de la commission sénatoriale des affaires étrangères.
Comme l’ont précisé plusieurs responsables du gouvernement américain, c’est au terme d’un délai d’un an que la notification sera effective, soit le 6 juillet 2021. C’est donc le plus gros contributeur de l’organisation onusienne qui décide de se retirer de l’institution. Ladite notification a été envoyée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « qui est le dépositaire pour l’OMS ».
Pour leur part, les Nations unies ont également confirmé avoir reçu la lettre du retrait américain. Le porte-parole de M. Guterres a précisé que les Etats-Unis, membres fondateurs de l’OMS en 1948, devaient remplir deux conditions pour se retirer de l’organisation : respecter un délai d’un an et être à jour dans leurs contributions.
Il faut dire que cette annonce a été fustigée par la Fédération des scientifiques américains. Elle intervient « au moment où on a le plus besoin de coopération internationale » et ce retrait « ne fera que nuire à la lutte mondiale contre le Covid-19 », a-t-elle réagi.
Les Etats-Unis qui occupent la première place du financement de l’agence onusienne, apportent 15 % de son budget et se positionnent de loin comme le premier bailleur de fonds.
Le Gouvernement Trump a indiqué devant la presse que désormais, ces fonds seront « redirigés vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent ».
Pourtant, la semaine dernière, un haut responsable américain de la santé avait assuré que les Etats-Unis continuaient de travailler au jour le jour avec l’OMS. « Je n’ai pas été rappelé, je n’ai reçu aucune instruction pour que je me retire », avait déclaré Brett Giroir, secrétaire adjoint à la santé, et membre du conseil exécutif de l’OMS.